Défense de Didio Diouf sur Fatoumata Bagayoko
Un show dans une ambiance chaude ! Marius Ndiaye a refusé du monde à l’occasion de la petite finale entre les voisins ouest-africains hier. Le stadium était plein à craquer pour le dernier match de poule du Sénégal. Un vrai chaudron où les Aigles ont laissé des plumes. L’attaque malienne a été plombée par une défense sénégalaise agressive. Normal que le score n’ait même pas atteint la barre des 50 points. La finale de la poule A n’a finalement accouché que d’un 37-48.
Amchétou Maiga (17 pts) donne de la voix. Elle exhorte ses coéquipières à se démarquer de la défense sénégalaise. Le Mali va mal. La machine à scorer n’a pu faire faire qu’un six pointés (16-25) au deuxième quart. Idem, lors du dernier quart où Kadi Kanouté (2pts) et ses sœurs restent six minutes sans trouver les paniers (3/4 : 30- 37 ; 36mn : 30-42). Ce n’est que grâce à Fatoumata Bagayoko qu’il débloque le compteur qui ne dépassera point sept points au dernier quart : 37-48.
La meilleure attaque du groupe A se retrouve avec des ailes plombées. Sur le dernier quart, elle ne trouve la faille qu’à la sixième minute de jeu. Le score est plus que faible : «On souhaite pour le public de ne pas avoir une finale dont le score est de 37-48.» D’où la pensée du jour de José Ruis, le coach déchu de la petite finale : «C’est une leçon dont on avait besoin. Notre collectif n’est pas assez solide. Notre attaque n’est pas au top. Elle doit être plus agressive, plus percutante», retient le franco-espagnol du derby «Sénémalien». Des enseignements qui vont le servir en phase finale. Pour rappel, le Mali retrouve le Cameroun en quart. Dans un match physique où les espaces étaient réduits, le Sénégal n’a du son salut qu’à la dextérité de ses intérieures. Présentes aux rebond défensifs mais pêchant dans l’adresse, l’équipe sénégalaise reste fidèle à sa logique de somnoler sur le parquet en entrée de match. Un état «d’ébriété» pendant lequel Sadio Sangharé a essayé de redresser le niveau des grandes Maliennes. Le Mali se reprend mais ne suit pas la cadence (20-25). N’empêche, il se ressaisit et sort la tête de l’eau (14-12) dans le troisième quart. Quand les Lionnes ont multiplié leurs maladresses sous la raquette. A l’image de Astou Traoré (0 pt) un peu perdue dans ce match, qui peine à trouver l’adresse de ses grands jours. Mais le collectif fonctionne. Et les Maliennes se perdent. L’Aigle a essayé de s’envoler mais ses ailes étaient trop humides. Privilégiant les pénétrations au détriment des tirs, les Maliennes se heurtent à une défense solide. «La différence s’est fait au niveau de la défense», commente Maguette Diop qui n’hésite pas de chambrer un pisse-copie qui l’interpelle sur la victoire acquise dans la douleur à la fin du match : «C’est bon de gagner dans la douleur», se marre l’entraîneur national. Avant de se faire sérieux : «On a fait la différence à partir de notre défense. Nous avons diminué leur potentiel offensif. Le but final, c’est de gagner le dernier match. Maintenant, il faut qu’on se concentre davantage», analyse le directeur technique national.
Toutefois, et avant les phases finales en grande vitesse, Maguette et ses joueuses doivent profiter du jour de repos pour mieux travailler l’attaque. Un secteur où le Sénégal ne brille pas trop. «Il y a beaucoup de crispations, d’erreurs. Nous essayons de partir de notre défense pour attaquer. Mais, la phase transitoire entre le défense et l’attaque reste à être trouvée.» N’empêche, «c’est un bilan positif parce que nous avons gagné nos cinq matches de poule. Maintenant, il faut être plus vigilant», serine Maguette Diop.
Vigilance et sérénité sont les nouveaux credo des Lionnes. Des Sénégalaise qui s’extasient de cette belle prestation. «On a gagné, c’est l’essentiel», commente Aya Traoré. Une première place qui leur vaut de rencontrer la Rdc, demain à 20h30.
Amchétou Maiga (17 pts) donne de la voix. Elle exhorte ses coéquipières à se démarquer de la défense sénégalaise. Le Mali va mal. La machine à scorer n’a pu faire faire qu’un six pointés (16-25) au deuxième quart. Idem, lors du dernier quart où Kadi Kanouté (2pts) et ses sœurs restent six minutes sans trouver les paniers (3/4 : 30- 37 ; 36mn : 30-42). Ce n’est que grâce à Fatoumata Bagayoko qu’il débloque le compteur qui ne dépassera point sept points au dernier quart : 37-48.
La meilleure attaque du groupe A se retrouve avec des ailes plombées. Sur le dernier quart, elle ne trouve la faille qu’à la sixième minute de jeu. Le score est plus que faible : «On souhaite pour le public de ne pas avoir une finale dont le score est de 37-48.» D’où la pensée du jour de José Ruis, le coach déchu de la petite finale : «C’est une leçon dont on avait besoin. Notre collectif n’est pas assez solide. Notre attaque n’est pas au top. Elle doit être plus agressive, plus percutante», retient le franco-espagnol du derby «Sénémalien». Des enseignements qui vont le servir en phase finale. Pour rappel, le Mali retrouve le Cameroun en quart. Dans un match physique où les espaces étaient réduits, le Sénégal n’a du son salut qu’à la dextérité de ses intérieures. Présentes aux rebond défensifs mais pêchant dans l’adresse, l’équipe sénégalaise reste fidèle à sa logique de somnoler sur le parquet en entrée de match. Un état «d’ébriété» pendant lequel Sadio Sangharé a essayé de redresser le niveau des grandes Maliennes. Le Mali se reprend mais ne suit pas la cadence (20-25). N’empêche, il se ressaisit et sort la tête de l’eau (14-12) dans le troisième quart. Quand les Lionnes ont multiplié leurs maladresses sous la raquette. A l’image de Astou Traoré (0 pt) un peu perdue dans ce match, qui peine à trouver l’adresse de ses grands jours. Mais le collectif fonctionne. Et les Maliennes se perdent. L’Aigle a essayé de s’envoler mais ses ailes étaient trop humides. Privilégiant les pénétrations au détriment des tirs, les Maliennes se heurtent à une défense solide. «La différence s’est fait au niveau de la défense», commente Maguette Diop qui n’hésite pas de chambrer un pisse-copie qui l’interpelle sur la victoire acquise dans la douleur à la fin du match : «C’est bon de gagner dans la douleur», se marre l’entraîneur national. Avant de se faire sérieux : «On a fait la différence à partir de notre défense. Nous avons diminué leur potentiel offensif. Le but final, c’est de gagner le dernier match. Maintenant, il faut qu’on se concentre davantage», analyse le directeur technique national.
Toutefois, et avant les phases finales en grande vitesse, Maguette et ses joueuses doivent profiter du jour de repos pour mieux travailler l’attaque. Un secteur où le Sénégal ne brille pas trop. «Il y a beaucoup de crispations, d’erreurs. Nous essayons de partir de notre défense pour attaquer. Mais, la phase transitoire entre le défense et l’attaque reste à être trouvée.» N’empêche, «c’est un bilan positif parce que nous avons gagné nos cinq matches de poule. Maintenant, il faut être plus vigilant», serine Maguette Diop.
Vigilance et sérénité sont les nouveaux credo des Lionnes. Des Sénégalaise qui s’extasient de cette belle prestation. «On a gagné, c’est l’essentiel», commente Aya Traoré. Une première place qui leur vaut de rencontrer la Rdc, demain à 20h30.