Elle a quitté ce bas monde hier samedi 1è juin à l´âge de 66 ans. Moi personnellement, je n´ai jamais vu Aïda Diagne sur le terrain ni sa soeur Cathy Diagne, mais selon les amateurs de la balle orange et journalistes sportifs qui ont vécu leur époque, ils disaient qu´elle avait une finesse sur les chutes à mi-distance, ses envolées en contre-attaque et surtout sa hargne dans dans les défenses adverses. La défunte faisait partie de la première équipe nationale de basket féminin du Sénégal victorieuse à une compétition continentale (Les Jeux de l’Amitié de 1963 à Dakar). Ses "lionnes" doivent certes leur réputation à leur savoir-faire qui a fait d'elles des modèles du sport féminin de notre pays mais aussi celui qui a posé les fondements (Bonaventure Carvalho dit Bona). Nous nous rappelons que c´est ce dernier que les dirigeants de l´époque avaient confié le soin de "monter" une équipe nationale féminine pour les Jeux de 1963, la première compétition que notre pays a abrité. Elle avait aussi pris part aux Jeux africains de 1965 au Congo-Brazzaville. Entre 1963 et 65, elle était en compagnie des Jeanne Bompy, Ndèye Salla Kane, Bineta Dème, avant l´arrivée des Kankou Coulibaly, Aissatou Guèye, feue Aida Dia, Christiane Lopez, Marie Amélie Lopez, Mame Penda Diouf, Marème Ba, Nafissatou Diagne. Cette génération a balisé le chemin le chemin pour celles qui sont honorées au dernier championnat d´Afrique par la Fiba-Afrique à Bamako en 2011 lors du cinquetenaire du basketball africain. L´unique fausse note que nous avons noté à l´époque est l´absence d´Aida Diagne sur la liste alors qu´elle venait d´être élue meilleure basketteuse du Sénégal. C'est vraiment injuste pour elle et envers ses coéquipières et sa génération.
Pour ceux qui ne le savaient pas, Aida Diagne, était une ancienne pensionnaire du Foyer France-Sénégal devenu Diaraf de Dakar, avant d´évoluer sous les couleurs de l’ASC Air Afrique, l’ancienne compagnie panafricaine de transport aérien où elle a eu un boulot. Comme il est de coutume dans le basket, elle est aussi issue d’une famille de sportifs. Son père Moustapha Diagne était athlète sous les couleurs de la France, sa soeur feue Cathy Diagne, évoluait à ces côtés. Selon Abdoulaye Diaw, elle était aussi une basketteuse douée. Son frère Alain, longiligne pivôt de la JA et de Berck (France), était champion d’Afrique en 1977 à Dakar avec la grande équipe nationale du Sénégal formée en majorité par des joueurs de l’ASFA à cotés des Mathieu Faye, Madiagne Diagne, Bengaly Kaba, Adidas II, Serigne Der, Toupane, etc.
Nos condoléances à sa famille et au basketball africain et particulièrement sénégalais. Ainda a fait les beaux jours de notre basket sénégalais.
Repose en paix gaindé Ndiaye et que la terre te soit légère. Amine.
Pour ceux qui ne le savaient pas, Aida Diagne, était une ancienne pensionnaire du Foyer France-Sénégal devenu Diaraf de Dakar, avant d´évoluer sous les couleurs de l’ASC Air Afrique, l’ancienne compagnie panafricaine de transport aérien où elle a eu un boulot. Comme il est de coutume dans le basket, elle est aussi issue d’une famille de sportifs. Son père Moustapha Diagne était athlète sous les couleurs de la France, sa soeur feue Cathy Diagne, évoluait à ces côtés. Selon Abdoulaye Diaw, elle était aussi une basketteuse douée. Son frère Alain, longiligne pivôt de la JA et de Berck (France), était champion d’Afrique en 1977 à Dakar avec la grande équipe nationale du Sénégal formée en majorité par des joueurs de l’ASFA à cotés des Mathieu Faye, Madiagne Diagne, Bengaly Kaba, Adidas II, Serigne Der, Toupane, etc.
Nos condoléances à sa famille et au basketball africain et particulièrement sénégalais. Ainda a fait les beaux jours de notre basket sénégalais.
Repose en paix gaindé Ndiaye et que la terre te soit légère. Amine.