Il y avait comme un parfum de nostalgie au milieu de la furie enveloppant l’US Airways Center de Phoenix, théâtre du 58e All Star Game. Le sentiment de revenir dans le passé, au début des années 2000, à l’époque où les Lakers de Kobe Bryant, Shaquille O’Neal et Phil Jackson dominaient tout sans partage. Les deux joueurs n’avaient plus été ensemble sur un parquet depuis les finales NBA 2004. A peine hier. C’est l’impression qu’ils ont donnée dans l’Arizona, retrouvant instantanément leur cohésion d’avant leurs querelles, au point de se partager le titre de MVP. Logique pour Bryant, meilleur marqueur du match (27 points), et récompensant autant sa prestation sur le parquet (17 points, 5 rebonds en 11 minutes) que ses facéties en dehors en ce qui concerne le Shaq.
Le Shaq fait le show
«Avec lui, il faut s’attendre à tout. C’est un clown de 2,16m et de 150 kg. Il n’arrête pas !», avait prévenu Tony Parker. Le meneur des Spurs, qui a réussi sa meilleure production en trois participations (14 points, 4 rebonds, 4 passes) avec quelques passes bien senties pour des alley-oops de Brandon Roy (14 points) ou Chris Paul (14 points, 14 passes, 7 rebonds), ne croyait pas si bien dire. Avant de briller sur le parquet, le Shaq avait fait plier tout le monde en deux en se joignant à la troupe de danse hip-hop Jabbawockeez, très à la mode aux Etats-Unis et remarquée pour porter des masques blancs. Après avoir démontré ses qualités de danseur, on l’entendait quelques minutes plus tard reprenant à tue-tête un tube de Billy Ocean dans une fausse compil de chansons d’amour réalisée par les joueurs. «J’avais envie de faire quelque chose d’unique et de différent. J’ai réalisé que c’était peut-être mon dernier All Star Game, alors je voulais qu’il soit mémorable pour moi et les fans».
Une domination totale
Le Shaq a aussi régalé sur le parquet. Son entrée après six minutes de gabegie côté Ouest (2/11 aux tirs) coïncidait avec un 17-0 (27-20). Chez lui, le pivot des Suns revenait dans un troisième quart-temps décisif, où l’Ouest portait son effort (38-24 sur la période). «On s’était dit avant le match qu’on voulait jouer agressif. On avait perdu l’année dernière et on voulait être sûr de repartir avec une victoire», assenait un Kobe Bryant autant spectaculaire qu’efficace. La plus belle action du match revenait peut-être au duo O’Neal-Paul, avec un une-deux d’école entre les deux hommes et un gros dunk du vétéran, qui disputait son 15e All Star Game. Au final, l’Ouest s’imposait avec le plus gros écart depuis 1995 (146-119), face à une sélection de l’Est handicapée à l’intérieur (51 rebonds à 38) malgré le duo Garnett-Howard et les 20 points de LeBron James. «J’ai eu quelques flashbacks. Ces temps m’avaient manqué», concluait un Shaq ému, et qui a prouvé qu’à presque 37 ans, il restait l’un des meilleurs joueurs et humoristes de la Ligue.
Le Shaq fait le show
«Avec lui, il faut s’attendre à tout. C’est un clown de 2,16m et de 150 kg. Il n’arrête pas !», avait prévenu Tony Parker. Le meneur des Spurs, qui a réussi sa meilleure production en trois participations (14 points, 4 rebonds, 4 passes) avec quelques passes bien senties pour des alley-oops de Brandon Roy (14 points) ou Chris Paul (14 points, 14 passes, 7 rebonds), ne croyait pas si bien dire. Avant de briller sur le parquet, le Shaq avait fait plier tout le monde en deux en se joignant à la troupe de danse hip-hop Jabbawockeez, très à la mode aux Etats-Unis et remarquée pour porter des masques blancs. Après avoir démontré ses qualités de danseur, on l’entendait quelques minutes plus tard reprenant à tue-tête un tube de Billy Ocean dans une fausse compil de chansons d’amour réalisée par les joueurs. «J’avais envie de faire quelque chose d’unique et de différent. J’ai réalisé que c’était peut-être mon dernier All Star Game, alors je voulais qu’il soit mémorable pour moi et les fans».
Une domination totale
Le Shaq a aussi régalé sur le parquet. Son entrée après six minutes de gabegie côté Ouest (2/11 aux tirs) coïncidait avec un 17-0 (27-20). Chez lui, le pivot des Suns revenait dans un troisième quart-temps décisif, où l’Ouest portait son effort (38-24 sur la période). «On s’était dit avant le match qu’on voulait jouer agressif. On avait perdu l’année dernière et on voulait être sûr de repartir avec une victoire», assenait un Kobe Bryant autant spectaculaire qu’efficace. La plus belle action du match revenait peut-être au duo O’Neal-Paul, avec un une-deux d’école entre les deux hommes et un gros dunk du vétéran, qui disputait son 15e All Star Game. Au final, l’Ouest s’imposait avec le plus gros écart depuis 1995 (146-119), face à une sélection de l’Est handicapée à l’intérieur (51 rebonds à 38) malgré le duo Garnett-Howard et les 20 points de LeBron James. «J’ai eu quelques flashbacks. Ces temps m’avaient manqué», concluait un Shaq ému, et qui a prouvé qu’à presque 37 ans, il restait l’un des meilleurs joueurs et humoristes de la Ligue.