Qu’est-ce que ça fait de gagner une finale et, de surcroît, être sacrée meilleure joueuse du match ?
Je n’ai jamais ressenti ce bonheur durant toute ma carrière. Ce match est l’un des meilleurs que j’ai jamais faits. Cette finale fait partie des meilleurs moments de ma carrière, je suis aux anges.
Quelle a été la clé du succès ?
Mon expérience m’a servi. J’ai fait mes premiers pas en 1993 à l’Us Ouakam où j’ai joué pendant les 5 premières années, dont une (1) en Minime, deux ans chez les Cadettes et deux autres années en Junior, avant de poursuivre mon chemin en Senior au Duc juste pour un (1) an, avant d’être recrutée par la Ja. Après trois ans chez les bleus- blancs, j’ai passé une saison blanche. Pour mon retour, j’ai déposé mes colis au Sibac, puis un retour au bercail à l’Uso pour un temps court et, actuellement, je fais les beaux jours de Bopp. Donc, avec mes 15 ans de carrière, seule mon expérience pouvait me permettre de faire la différence.
Le face-à-face Ouakam-Bopp vous a-t-il mise dans une position embarrassante ?
C’était compliqué pour moi, mais je me suis dit, quoi qu’il puisse arriver, cette coupe me reviendra. J’évolue à Bopp, mais je suis Ouakamoise. Je ne pouvais perdre en aucune manière. C’est grâce à l’Uso que je suis devenue basketteuse.
Après ces performances que vous venez de réaliser, votre regard doit être orienté vers l’Equipe nationale, non ?
En toute sincérité, porter le maillot national, c’est le cadet de mes soucis. Je souhaite plutôt décrocher un contrat et aller poursuivre mon étoile dans d’autres horizons.
Intégrer l’Equipe nationale n’est-il pas le rêve de tout sportif qui se sent patriote ?
Oui mais pour moi, c’est autre chose. J’ai fait partie de la sélection nationale de 2000 retenue dans le cadre de la préparation des Jeux Olympiques de Sydney. À l’époque, j’étais sociétaire de la Jeanne d’Arc. Mais mon aventure à la sélection nationale fut un goût très amer. Et depuis lors, l’Equipe nationale ne me dit rien.
Voulez-vous revenir sur cet épisode ?
J’ai eu des problèmes avec les dirigeants et j’ai été renvoyée. Pa Sow, comme on l’appelait, était en même temps le Directeur technique national du basket et un dirigeant de la Ja à l’époque. Ousseynou Ndiaga, l’actuelle Dtn, était, lui, l’entraîneur des garçons de la Jeanne d’Arc et de l’Equipe nationale. Comme j’étais sélectionnée en Equipe nationale, jeune et très performante, j’ai commis une erreur de jeunesse. Je ne respectais plus les entraînements de mon club, la Ja. Pa Sow a voulu me rappeler à l’ordre en tenant des propos déplacés à mon égard, en me traitant de chienne, j’ai répliqué et ça a mal fini. Et donc j’ai été renvoyée de l’Equipe nationale. Ainsi, les choses sont devenues difficiles pour moi. Et comme ce sont les dirigeants de la Ja qui étaient en même temps à la tête de l’Equipe nationale, quand j’ai claqué la porte de la Ja pour non-respect des termes du contrat, les choses se sont davantage compliquées. Les dirigeants n’ont pas respecté le contrat sur le salaire, au lieu de 100 000 F Cfa comme convenu, ils me donnaient entre 75 et 80 000. Par la suite, j’ai passé une saison blanche et ça a été très dur.
Cette histoire n’est-elle pas encore rangée aux oubliettes ?
Défendre les couleurs nationales est une chose sacrée, mais malheureusement, au Sénégal, les dirigeants comme les joueurs ne maîtrisent pas cette leçon et moi je ne suis de ce genre. Je n’aime pas jouer dans un groupe où l’on ne mouille pas le maillot. Ceux qui porte le maillot national ne connaissent pas sa valeur, idem pour les dirigeants. J’ai bien dit que tant que les choses ne changeront pas, Ami Sène ne pense pas jouer en Equipe nationale. Mais pour le moment, mon souhait, c’est d’aller tenter ma chance ailleurs et vivre de mon sport, de ma passion : le basket-ball.
Je n’ai jamais ressenti ce bonheur durant toute ma carrière. Ce match est l’un des meilleurs que j’ai jamais faits. Cette finale fait partie des meilleurs moments de ma carrière, je suis aux anges.
Quelle a été la clé du succès ?
Mon expérience m’a servi. J’ai fait mes premiers pas en 1993 à l’Us Ouakam où j’ai joué pendant les 5 premières années, dont une (1) en Minime, deux ans chez les Cadettes et deux autres années en Junior, avant de poursuivre mon chemin en Senior au Duc juste pour un (1) an, avant d’être recrutée par la Ja. Après trois ans chez les bleus- blancs, j’ai passé une saison blanche. Pour mon retour, j’ai déposé mes colis au Sibac, puis un retour au bercail à l’Uso pour un temps court et, actuellement, je fais les beaux jours de Bopp. Donc, avec mes 15 ans de carrière, seule mon expérience pouvait me permettre de faire la différence.
Le face-à-face Ouakam-Bopp vous a-t-il mise dans une position embarrassante ?
C’était compliqué pour moi, mais je me suis dit, quoi qu’il puisse arriver, cette coupe me reviendra. J’évolue à Bopp, mais je suis Ouakamoise. Je ne pouvais perdre en aucune manière. C’est grâce à l’Uso que je suis devenue basketteuse.
Après ces performances que vous venez de réaliser, votre regard doit être orienté vers l’Equipe nationale, non ?
En toute sincérité, porter le maillot national, c’est le cadet de mes soucis. Je souhaite plutôt décrocher un contrat et aller poursuivre mon étoile dans d’autres horizons.
Intégrer l’Equipe nationale n’est-il pas le rêve de tout sportif qui se sent patriote ?
Oui mais pour moi, c’est autre chose. J’ai fait partie de la sélection nationale de 2000 retenue dans le cadre de la préparation des Jeux Olympiques de Sydney. À l’époque, j’étais sociétaire de la Jeanne d’Arc. Mais mon aventure à la sélection nationale fut un goût très amer. Et depuis lors, l’Equipe nationale ne me dit rien.
Voulez-vous revenir sur cet épisode ?
J’ai eu des problèmes avec les dirigeants et j’ai été renvoyée. Pa Sow, comme on l’appelait, était en même temps le Directeur technique national du basket et un dirigeant de la Ja à l’époque. Ousseynou Ndiaga, l’actuelle Dtn, était, lui, l’entraîneur des garçons de la Jeanne d’Arc et de l’Equipe nationale. Comme j’étais sélectionnée en Equipe nationale, jeune et très performante, j’ai commis une erreur de jeunesse. Je ne respectais plus les entraînements de mon club, la Ja. Pa Sow a voulu me rappeler à l’ordre en tenant des propos déplacés à mon égard, en me traitant de chienne, j’ai répliqué et ça a mal fini. Et donc j’ai été renvoyée de l’Equipe nationale. Ainsi, les choses sont devenues difficiles pour moi. Et comme ce sont les dirigeants de la Ja qui étaient en même temps à la tête de l’Equipe nationale, quand j’ai claqué la porte de la Ja pour non-respect des termes du contrat, les choses se sont davantage compliquées. Les dirigeants n’ont pas respecté le contrat sur le salaire, au lieu de 100 000 F Cfa comme convenu, ils me donnaient entre 75 et 80 000. Par la suite, j’ai passé une saison blanche et ça a été très dur.
Cette histoire n’est-elle pas encore rangée aux oubliettes ?
Défendre les couleurs nationales est une chose sacrée, mais malheureusement, au Sénégal, les dirigeants comme les joueurs ne maîtrisent pas cette leçon et moi je ne suis de ce genre. Je n’aime pas jouer dans un groupe où l’on ne mouille pas le maillot. Ceux qui porte le maillot national ne connaissent pas sa valeur, idem pour les dirigeants. J’ai bien dit que tant que les choses ne changeront pas, Ami Sène ne pense pas jouer en Equipe nationale. Mais pour le moment, mon souhait, c’est d’aller tenter ma chance ailleurs et vivre de mon sport, de ma passion : le basket-ball.