ARTICLES DE PRESSE SUR LE COCAN:Alioune Badara Diagne dénonce une 'campagne de dénigrement'

Pour justifier cette assertion, il a invoqué un certain nombre de faits. Tout d'abord, il parlera de la vente des billets de la rencontre Sénégal-Mali. Contrairement à ce qui avait été déclaré dans la presse, M. Diagne a dit que c'était lui qui, à la fin du 1er quart-temps, avait demandé l'arrêt des ventes des billets et non les éléments du Gmi. " Je l'ai fait parce que je me suis rendu compte que la salle était pleine", a-t-il déclaré.
Évoquant l'affaire des primes que les Lionnes auraient réclamées aux sponsors, M. Diagne s'est interrogé: "Comment des joueuses peuvent-elles demander le payement des primes aux sponsors alors que nous sommes dans les phases de poule ? Quand on sait que ces primes doivent être payées qu'en cas de victoire finale". Pour lui, toute cette "campagne de dénigrement" est le fait de certains journalistes qui lui voueraient une haine viscérale. Pour sa part, il déclare: "Qu'on cesse de casser du sucre sur le dos du Cocan. Je ne demande pas qu'on m'encense. Mais que ceux qui publient ces informations prennent la peine de les vérifier". Abordant les imperfections dans l'organisation, le président du Cocan attribue cela au manque de moyens.
" À 72 heures de la fin du championnat, toutes les sommes promises par les autorités ne sont pas encore rentrées dans les comptes de la Fédération", a informé M. Diagne qui a ajouté que " Nous fonctionnons sur fonds propre... ". Revenant sur l'incident qui l'a opposé à un diplomate Malien lors du match Sénégal-Mali, il a jugé l'incident regrettable et dit mettre tout en oeuvre pour régler cette situation due " à une incompréhension". Toutes ces précisions, ont été faites en marge d'un séminaire de formation organiser par le Comité presse du Cocan à l'intention des journalistes. Et ce, dans le but de leur permettre une bonne couverture médiatique de la discipline. Pour le responsable de la commission presse de la Fiba-Afrique en l'occurrence Mamadou Diouf, ce séminaire a permis aux journalistes d'être plus au fait sur l’évolution du traitement rédactionnel dans le domaine du basket.
"La spécialisation, c'est la mère de la compétence et la compétence, c'est la mère de l'indépendance", a affirmé M. Diop. Parmi les formateurs, on a noté entre autres la présence du président du Comité des entraîneurs de la Fiba-Afrique Claude Constantino, de l’arbitre marocain Chlif Abdellilah, et du journaliste sénégalais Mamadou Koumé, Directeur de l’Aps et formateur au Cesti.
(Source : Moussa TALL)