FIBA Afrique : Président, qu'est-ce que le "FIBA Hall of Fame" ?
Abdoulaye Seye Moreau : C'est le panthéon du basket-ball, y entrent tous ceux qui ont oeuvré pour le basketball. Ce sont donc les joueurs, les dirigeants, les entraineurs etc. On peut y entrer de son vivant comme à titre posthume.
FA : Que représente pour vous cette entrée au FIBA Hall of Fame ?
ASM : La consécration, j'y entre pour tout ce que j'ai donné au basketball à savoir près d'un demi siècle comme joueur, arbitre et dirigeant. J'en profite pour dédier cette distinction à mon épouse et à mes enfants qui ne m'ont pas beaucoup vu pendant toutes ces années.
FA : Comment voyez-vous le basketball d'aujourd'hui ?
ASM : Il a beaucoup évolué, aussi bien au niveau des règlements que dans la technique. Aujourd'hui le jeu est plus rapide, il y a trois arbitres, les ballons aussi ont changé. Bref tout va beaucoup plus vite et je suis sur que les évolutions ne s'arrêteront pas là.
FA : Qu'en est-il du basketball africain ?
ASM : Nous sommes en retard. Il n'y a qu'à se référer aux compétitions locales pour voir que souvent, elles sont même inexistantes. Pour les équipes nationales, hormis l'Angola, tous les joueurs sont à l'extérieur et c'est seulement à la veille des matchs qu'ils arrivent. Ce n'est pas fait pour arranger la qualité de notre jeu.
FA : En tant que premier sénégalais et africain à entrer au FIBA Hall of Fame, avez-vous un message à faire passer ?
ASM : Surtout à l'endroit du basket de mon pays qui m'a tout donné, je continuerai à militer, à donner mon expertise. Aujoud'hui les présidents de fédération sont nommés pour quatre ans. Ils ont donc le temps d'asseoir leur politique, ce n'était pas le cas avec nous. Il faudra donc prendre des décisions qui peuvent développer le basket africain.
Abdoulaye Seye Moreau : C'est le panthéon du basket-ball, y entrent tous ceux qui ont oeuvré pour le basketball. Ce sont donc les joueurs, les dirigeants, les entraineurs etc. On peut y entrer de son vivant comme à titre posthume.
FA : Que représente pour vous cette entrée au FIBA Hall of Fame ?
ASM : La consécration, j'y entre pour tout ce que j'ai donné au basketball à savoir près d'un demi siècle comme joueur, arbitre et dirigeant. J'en profite pour dédier cette distinction à mon épouse et à mes enfants qui ne m'ont pas beaucoup vu pendant toutes ces années.
FA : Comment voyez-vous le basketball d'aujourd'hui ?
ASM : Il a beaucoup évolué, aussi bien au niveau des règlements que dans la technique. Aujourd'hui le jeu est plus rapide, il y a trois arbitres, les ballons aussi ont changé. Bref tout va beaucoup plus vite et je suis sur que les évolutions ne s'arrêteront pas là.
FA : Qu'en est-il du basketball africain ?
ASM : Nous sommes en retard. Il n'y a qu'à se référer aux compétitions locales pour voir que souvent, elles sont même inexistantes. Pour les équipes nationales, hormis l'Angola, tous les joueurs sont à l'extérieur et c'est seulement à la veille des matchs qu'ils arrivent. Ce n'est pas fait pour arranger la qualité de notre jeu.
FA : En tant que premier sénégalais et africain à entrer au FIBA Hall of Fame, avez-vous un message à faire passer ?
ASM : Surtout à l'endroit du basket de mon pays qui m'a tout donné, je continuerai à militer, à donner mon expertise. Aujoud'hui les présidents de fédération sont nommés pour quatre ans. Ils ont donc le temps d'asseoir leur politique, ce n'était pas le cas avec nous. Il faudra donc prendre des décisions qui peuvent développer le basket africain.
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