’’Les contre-performances de l’équipe nationale s’expliquent par le départ d’Adidas. Ça été un désastre, une catastrophe qui a plombé le basket’’, a notamment dit M. Diagne dans un entretien, lundi, avec l’APS.
’’Je regrette le départ d’Adidas. Nous payons aujourd’hui les contrecoups de cette décision qui a été prise par l’ancien ministre des Sports Daouda Faye’’, a encore expliqué M. Diagne, soulignant que la décision de faire partir l’entraîneur a été ’’unilatérale’’.
’’Le ministre Daouda Faye n’a jamais rien demandé aux dirigeants du basket ni fait de consultation avant de faire partir Adidas’’, a affirmé M. Diagne réfutant ainsi toute idée de ’’complot’’ avec le ministre pour se débarrasser d’Adidas.
Il a toutefois indiqué qu’il n’y a aucun problème entre Adidas et la fédération, soulignant que l’ancien sélectionneur national, s’il le souhaite, peut revenir au Sénégal.
’’Il n’y a aucune raison qu’Adidas ne reprenne pas les rênnes de l’équipe nationale, s’il en manifeste le désir. Il sera accueilli à bras ouverts’’, a-t-il assuré avant d’ajouter : ’’personne, à la fédération, n’a été pour son départ’’.
Alioune Badara Diagne se dit ’’aujourd’hui prêt à partir sans état d’âme’’ de la tête de la fédération dans la mesure où il n’a jamais rien demandé. ’’J’ai été copté par le ministère, je ne demande rien. Je ne m’attache à rien’’, a-t-il indiqué.
Revenant sur les récents problèmes intervenus dans le basket, M. Diagne a indiqué qu’il ne s’agit en réalité que de gens qui cherchent à créer ’’une situation délétère par des guerres de positionnement’’.
’’Il n’y a pas de problème. Toutes les catégories fonctionnent normalement. Le championnat se joue. Cependant, il y a des gens qui pensent que c’est le moment de venir prendre la place de l’équipe dirigeante’’, a-t-il dit.
Il a également dénoncé la manière de procéder de ses détracteurs qui ’’usent par voie de presse pour exposer la vie privée des gens’’.
’’C’est inacceptable, d’autant plus que ça n’a rien à voir avec le basket. C’est blessant et ça contribue à fragiliser le système’’, a-t-il martelé avant de les inviter à venir exposer leurs griefs au niveau des instances pendant les assemblées générales.