Quelles sont les raisons de l'implantation de bureaux de la NBA en Afrique du Sud ?
Nous avons déjà une expérience ici en Afrique du sud. Depuis 2003, nous organisons le Basket Without Borders ici à Johannesburg. Pour la première fois cette année, nous avons été à Dakar, au Sénégal. L'Afrique du sud est l'un de nos pays prioritaires dans le développement du basket et de la NBA. Je pense qu'en Afrique, il y a un énorme engouement autour du sport et il y a un besoin énorme d'infrastructures. Le fait que l'Afrique du sud ait organisé le championnat du monde de football a été une confirmation des capacités de ce pays pour organiser les évènements sportifs.
Quel est l'objectif de la NBA en Afrique à moyen terme ?
Le développement du jeu couplé au développement des infrastructures de base. On souhaite faire en sorte qu'il y ait de plus en plus de basketteurs, mais aussi améliorer la connaissance et la notoriété du jeu. Nous avons réussi à faire téléviser nos matchs par une télévision sénégalaise pour la première fois.
La NBA souhaite également participer au développement d'expertises locales. Au delà du travail qui est fait sur les jeunes, nous travaillons à former les entraineurs. Nous avons des projets dans ce sens là. Dans les 2 ou 3 prochaines années, le projet consiste à faire venir nos équipes NBA en Afrique du sud.
Quels sont les actions engagées par la NBA depuis que vous êtes implantés en Afrique ?
Sur le plan humanitaire, grâce à notre structure NBA Cares, depuis 2005 nous avont construit une trentaine de terrains de basket pour les jeunes. Notre objectif a toujours été d'utiliser le basket comme outil de développement de la jeunesse et d'apporter des changements sociaux positifs là où on travaille. Depuis mai, nos partenaires tels que Adidas et Nike, on a fait venir des coachs pour la 1ere fois. Une délégation de 120 personnes est venue avec des entraineurs comme Rick Carlisle, Lionel Hollins, Jay Triano et Lance Ebanks, nouveau GM des Suns. Nous sommes également fiers d'avoir eu Masai Ujiri qui a été promu GM aux Nuggets.
Il y a des matchs de pré-saison en Europe, est il possible de voir la même chose en Afrique bientôt ?
Oui. Cette année, il y aura des matchs de saison régulière à Londres le 4 et le 5 mars et il faut bien commencer quelque part … Mais on travaille dans cette perspective là.
L'Afrique est un continent plein d'avenir au niveau des joueurs, les cliniques et les tournois peuvent ils aider à la détection de ses talents ?
Absolument ! Mais je tiens à dire que la détection de talent va être une conséquence, un aboutissement du travail qui va être fait à la base. Évidemment, on continue à mettre des plates formes pour jouer au basket et laisser exprimer le talent.
La NBDL est elle une bonne chose pour les africains pour leur développement ?
C'est sûr ! C'est une ligue qui chaque année gagne en profil. Comme son nom l'indique, la NBDL sert à développer les joueurs. C'est un laboratoire pour la NBA : les arbitres, joueurs, entraineurs et managers s'aguerrissent là-bas. Ils se sont beaucoup amélioré avec le temps, ils ont gagné en expérience, les matchs sont télévisés maintenant … Moi je connais personnellement des entraineurs et c'est vraiment un bon laboratoire. Dorénavant, certaines équipes vont même jusqu' à acheter les équipes affiliées comme San Antonio ou Oklahoma.
Quelle est la réaction des franchises NBA par rapport à l'Afrique ? Leur regard a changé ?
Les franchises NBA sont toujours ouvertes depuis le passage des premiers étrangers dans la ligue, c'est devenu monnaie courante pour les franchises d'avoir des joueurs européens dans leurs effectifs. Même avant, les européens, il y a eu de grands joueurs africains comme Olajuwon (2 fois champion NBA), Dikembe Mutombo (18 ans de carrière). Ces 20 dernières années, on a eu près de 25 joueurs africains qui ont évolué en NBA.
Le problème c'est que les championnats en Afrique ne sont pas assez structurés. Une franchise va envoyer un scout en Europe pour suivre un joueur. En Afrique, c'est plus compliqué. On espère qu'il y aura plus en plus de jeunes qui viendront se former aux Etats-Unis, et qui reviendront ensuite évoluer dans les championnats nationaux.
Le plus gros problème de l'Afrique ce n'est pas sa situation politique complexe ?
Moi, je pense que le plus gros problème ce sont les infrastructures. Il y a beaucoup de salles en Afrique qui ne sont pas couvertes. A partir de là, c'est difficile d'accueillir de gros évènements. Il y a une jeunesse en Afrique qui est pleine d'ambition et d'envie, il faut s'en servir !
Nous avons déjà une expérience ici en Afrique du sud. Depuis 2003, nous organisons le Basket Without Borders ici à Johannesburg. Pour la première fois cette année, nous avons été à Dakar, au Sénégal. L'Afrique du sud est l'un de nos pays prioritaires dans le développement du basket et de la NBA. Je pense qu'en Afrique, il y a un énorme engouement autour du sport et il y a un besoin énorme d'infrastructures. Le fait que l'Afrique du sud ait organisé le championnat du monde de football a été une confirmation des capacités de ce pays pour organiser les évènements sportifs.
Quel est l'objectif de la NBA en Afrique à moyen terme ?
Le développement du jeu couplé au développement des infrastructures de base. On souhaite faire en sorte qu'il y ait de plus en plus de basketteurs, mais aussi améliorer la connaissance et la notoriété du jeu. Nous avons réussi à faire téléviser nos matchs par une télévision sénégalaise pour la première fois.
La NBA souhaite également participer au développement d'expertises locales. Au delà du travail qui est fait sur les jeunes, nous travaillons à former les entraineurs. Nous avons des projets dans ce sens là. Dans les 2 ou 3 prochaines années, le projet consiste à faire venir nos équipes NBA en Afrique du sud.
Quels sont les actions engagées par la NBA depuis que vous êtes implantés en Afrique ?
Sur le plan humanitaire, grâce à notre structure NBA Cares, depuis 2005 nous avont construit une trentaine de terrains de basket pour les jeunes. Notre objectif a toujours été d'utiliser le basket comme outil de développement de la jeunesse et d'apporter des changements sociaux positifs là où on travaille. Depuis mai, nos partenaires tels que Adidas et Nike, on a fait venir des coachs pour la 1ere fois. Une délégation de 120 personnes est venue avec des entraineurs comme Rick Carlisle, Lionel Hollins, Jay Triano et Lance Ebanks, nouveau GM des Suns. Nous sommes également fiers d'avoir eu Masai Ujiri qui a été promu GM aux Nuggets.
Il y a des matchs de pré-saison en Europe, est il possible de voir la même chose en Afrique bientôt ?
Oui. Cette année, il y aura des matchs de saison régulière à Londres le 4 et le 5 mars et il faut bien commencer quelque part … Mais on travaille dans cette perspective là.
L'Afrique est un continent plein d'avenir au niveau des joueurs, les cliniques et les tournois peuvent ils aider à la détection de ses talents ?
Absolument ! Mais je tiens à dire que la détection de talent va être une conséquence, un aboutissement du travail qui va être fait à la base. Évidemment, on continue à mettre des plates formes pour jouer au basket et laisser exprimer le talent.
La NBDL est elle une bonne chose pour les africains pour leur développement ?
C'est sûr ! C'est une ligue qui chaque année gagne en profil. Comme son nom l'indique, la NBDL sert à développer les joueurs. C'est un laboratoire pour la NBA : les arbitres, joueurs, entraineurs et managers s'aguerrissent là-bas. Ils se sont beaucoup amélioré avec le temps, ils ont gagné en expérience, les matchs sont télévisés maintenant … Moi je connais personnellement des entraineurs et c'est vraiment un bon laboratoire. Dorénavant, certaines équipes vont même jusqu' à acheter les équipes affiliées comme San Antonio ou Oklahoma.
Quelle est la réaction des franchises NBA par rapport à l'Afrique ? Leur regard a changé ?
Les franchises NBA sont toujours ouvertes depuis le passage des premiers étrangers dans la ligue, c'est devenu monnaie courante pour les franchises d'avoir des joueurs européens dans leurs effectifs. Même avant, les européens, il y a eu de grands joueurs africains comme Olajuwon (2 fois champion NBA), Dikembe Mutombo (18 ans de carrière). Ces 20 dernières années, on a eu près de 25 joueurs africains qui ont évolué en NBA.
Le problème c'est que les championnats en Afrique ne sont pas assez structurés. Une franchise va envoyer un scout en Europe pour suivre un joueur. En Afrique, c'est plus compliqué. On espère qu'il y aura plus en plus de jeunes qui viendront se former aux Etats-Unis, et qui reviendront ensuite évoluer dans les championnats nationaux.
Le plus gros problème de l'Afrique ce n'est pas sa situation politique complexe ?
Moi, je pense que le plus gros problème ce sont les infrastructures. Il y a beaucoup de salles en Afrique qui ne sont pas couvertes. A partir de là, c'est difficile d'accueillir de gros évènements. Il y a une jeunesse en Afrique qui est pleine d'ambition et d'envie, il faut s'en servir !