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Amadou Fall, la clé de la réussite

« Rien dans mon profil ne présageait que je deviendrais ce que je suis devenu. »
Aucun marabout n’avait prédit à Amadou Gallo Fall, qu’il se retrouverait à la tête de l’équipe de recrutement d’une des plus grandes franchises NBA. Joueur il l’a été : au Dakar Université Club (SENEGAL) durant deux ans, puis en NCAA à l’Université de Columbia. Arrivé aux USA incognito en 89, il a été, lui aussi, impressionné par les grands de sa génération du genre de Zo Mourning, Dikembe Mutombo... Aujourd’hui, Amadou est chez lui à Dallas, en terrain conquis. Mais sa place n’est plus sur le parquet. Scout directeur à Dallas, sa mission est de dénicher les joueurs qui feront des Mavericks, la meilleure équipe NBA.


SYRA SYLLA DIABALY.COM



Amadou Gallo FALL
Amadou Gallo FALL

La Fédération Sénégalaise de Basket-ball a pourtant décidé d’utiliser son expérience et son professionnalisme en le nommant manager général de l’équipe nationale masculine. La toute nouvelle mission d’Amadou est de mener les Lions du Sénégal vers la conquête du titre africain.

 

Entretien avec celui qui fera peut-être du Sénégal, la nation future championne d’Afrique 2007.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BASKET AFRICAIN EN GENERAL

 

 

 

Quel est, selon toi, le véritable problème du basket africain ?

Le plus grand obstacle est incontestablement le manque d’infrastructures. Le basket est l’un des sports des plus difficilement praticable et accessible sur le plan infrastructure. Il requiert des équipements particuliers. A l’inverse du foot pour lequel on peut monter un terrain n’importe où, n’importe quand et avec n’importe quoi. Humainement, il n’y a pratiquement pas de contact avec ce qui se fait de mieux aujourd’hui en matière d’entraînements par exemple. Il y a un nombre important de jeunes qui ont le potentiel mais les moyens ne sont pas là. Mais les jeunes apprennent très vite, le jeu devient de plus en plus populaire. Il y a un nouvel engouement pour ce sport.

 

 

 

Quels sont les efforts faits pour justement maintenir cet engouement en vie ?

L’Afrique a pris le train en marche. L’arrivée de plus en plus d’africains en NBA et leurs parcours positif a été un des éléments déclencheurs. Ceci donne au basket africain une autre dimension. Des politiques de développement du sport en général sont mises en place. L’état commence à se soucier de tous ses problèmes. Au Sénégal, beaucoup d’efforts sont faits : des stades sont construits ou rénovés, beaucoup de club s’ouvre à la formation. Mais tout ceci reste axé sur Dakar. Au-delà de la capitale, il n’y a finalement pas grand chose.

 

 

 

Où peut-on classer le niveau du basket en Afrique ? De plus en plus d’africains intègrent la NBA, en Europe, on ne les compte plus…

Difficile de parler de niveau en afrique. Je ne pense pas que l’on puisse comparer le niveau du basket africain général. L’Afrique est faite des très bonnes individualités qui ont émergent tous les jours. Mais il n’y pas de système de formation en Afrique. Un joueur qui veut progresser est obligé de s’exiler en Europe ou dans les universités américaines. Les choses évoluent mais l’Afrique reste un chantier sur lequel il reste encore beaucoup à faire. Il faut éviter de mettre la charrue avant les bœufs. L’équipe du Sénégal est un parfait exemple : des individualités qui évoluent dans les différents grands championnats. Babou Cissé, Maleye Ndoye en France, Boniface Ndong, Desagana Diop, Mohamed Saër Sène en NBA. Maintenant on peut toujours construire nos équipes sur cette base mais derrière il faut vraiment en profiter pour développer les infrastructures. Et je ne parle pas seulement d’infrastructures physiques. Oui il faut des terrains, des ballons de basket, il faut des chaussures mais ce qu’il faut surtout c’est de la matière grise. Ce que je dis n’est pas péjoratif, je reconnais le travail fait jusqu’à présent. Mais si on se souvient de Bengaly Kaba, Abdou N’Diaye, Joseph « Toto » Lopez, Apollo Faye, Mariama Bâ… la liste est encore longue. Tous ces joueur(se)s ont réussi parce qu’ils étaient formés et travaillaient avec d’excellents entraîneurs tels que Mamadou Sow ou Aliou Diop. Aujourd’hui, il n’y a pas assez de formateurs formés. C’est une des raisons qui m’a poussé à mettre en place l’académie de Thiès. Au delà de notre vocation de former une génération de basketteurs, nous faisons office de centre d’échanges où des entraîneurs débutants apprennent des meilleurs. Je voulais aider des aspirants au pays qui n’ont pas réussi à s’illustrer en tant que joueur et leur offrir la possibilité de rester en contact avec ce sport.

 

 

 

Les deux équipes nationales féminines et masculines sénégalaises ont joué les Championnats du Monde 2006. Penses-tu que le basket sera considéré, un jour, au même titre que le foot comme vitrine du sport sénégalais ?

Je suis un amoureux du foot comme beaucoup de personnes. Au Sénégal, chacun est footballeur dans l’âme, Je pense qu’il est donc normal que ce soit le sport roi. Mais je pense aussi qu’il faille respecter toutes les personnes qui ont réussi à bâtir autour du basket et qui ont réussi à établir son label. Que ce soit chez les filles et les hommes, il y a toujours eu du résultat dans les compétitions internationales. Il faut que les jeunes sachent qu’il y a eu toute une génération de « grands » qui ont fait beaucoup pour ce pays. Le basket sénégalais a un passé e aura un futur je l’espère. Mais tout ce qu’il devrait y avoir autour des équipes n’est pas mis en place et c’est bien dommage.

 

 

 

 

SEED ACADEMY

 

 

 

Tu es le fondateur de la SEED Academy, centre de formation basé à Thiès, Sénégal. D’où t’es venu l’idée de créer cette école?

Mon arrivée en Amérique m’a immédiatement conforté dans mon ce que j’ai toujours pensé : l’importance de l’éducation par le sport. Aux Etats-Unis, cette forme d’éducation est d’abord mise en place dans les High School. Ces lycées sont de véritables pépinières. Le principe de l’Académie est basé sur ce modèle américain. En Afrique, la plupart des gens pensent que l’éducation est un frein à la réussite sportive d’un athlète. Je voulais prouver que l’exode prématuré n’était pas le seul moyen d’aller au bout de son rêve. La tournure qu’a prise ma carrière a également été à l’origine de la SEED. Vous savez, en sport, rien n’est jamais sûr. Une blessure peut être bénigne comme très grave. Dans le deuxième cas, un sportif peut dire au revoir à sa carrière. A la SEED, nous expliquons aux jeunes qu’ils peuvent prétendre à un bel avenir dans une autre branche du basket que le jeu mais pour en arriver là, il faut impérativement passer par l’enseignement et l’obtention de diplômes. Et puis il faut tout simplement assurer ses arrières.

 

 

 

Tu as donc décidé d’investir par tes propres moyens afin d’aider les jeunes sénégalais sportivement mais aussi au niveau éducation. Comment as-tu mis en place ton projet ?

Dans mon école de Business à Georgetown, nous avions un programme qui nous encourageait à mettre en place un projet humanitaire dans nos pays d’origine. C’est ainsi qu’en 1997, j’ai commencer à travailler sur un projet que j’ai appelé le « Student for Eastern Education Development ». J’ai réfléchi à la façon dont je pouvais mettre le sport au service du développement économique et social du Sénégal. Aux Etats-Unis, les jeunes issus du ghetto sont sortis de la pauvreté par le sport. L’idée était donc de reprendre ce modèle à l’échelle d’un pays en créant une autre image de l’Afrique différente de l’aspect passif et attentif véhiculé. En 2002, Tariq Abdul Wahad (NDLR : premier français à intégrer la NBA) est venu à Dakar pour participer à l’organisation d’un camp. Il est tout de suite tombé sous le charme du pays et a été séduit par la façon dont les jeunes s’appliquaient. Quand nous en avons plus longuement parlé, je lui ai soulevé le problème de non suivi de ces jeunes potentiels sénégalais. Je lui ai alors parlé de mon envie de créer une structure comparable à l’INSEP en France qui accueillerait les joueurs à long terme. Tariq s’est alors engagé financièrement à mes côtés et la SEED Academy est née.

 

 

 

Bon alors, Tariq contribue à l’aventure financièrement et de sa personne. Toi, tu es le directeur de l’académie. Mais qui coache ?

Et bien là encore, je pense avoir su bien m’entourer. Il nous fallait un excellent coach et c’est en la personne de Bengaly Kaba que je l’ai trouvé. Il s’est énormément investi et a beaucoup apporté à la mise en marche de l’école. Il fallait quelqu’un pour travailler avec les jeunes, quelqu’un d’expérience et d’efficace. Bengaly était la personne idéale pour ça. Il a vite été emballé par l’idée et faisait les déplacements de Paris à Dakar spécialement pour ça. Finalement, toute l’équipe était très motivée pour redonner de l’espoir à tous ces jeunes. Nous avons périodiquement la visite de coachs et de joueurs NBA et européens. L’encadrement du point de vue éducation et basket est ce qui se fait de mieux là-bas.

 

 

 

D’où viennent les joueurs et comment intègrent-ils l’académie?

Les joueurs viennent de partout et la demande est de plus en plus forte. En général, ils viennent d’eux-mêmes parce qu’ils ont entendu parler de l’académie. Et il y en a que nous allons chercher dans les clubs ou sur les playgrounds (c’est le cas pour Mohamed Saër Sène). Nous ne nous concentrons pas sur l’élite. Il y a des tests d’admission, s’ils les réussissent, ils intègrent l’académie. Tout le monde a sa chance. Si certains jeunes sont en rupture avec le milieu scolaire, le challenge que nous relevons avec eux et des les remettre sur les rails. A eux aussi de nous montrer qu’ils en veulent. Leur sérieux et leur détermination font vraiment plaisir à voir : ils se lèvent très tôt, travaillent en plein soleil et leur attitude est très bonne.

 

 

 

Scolairement, quels sont les programmes suivis par les élèves ?

Le cursus scolaire est le même que celui enseigné en lycée. Et nous ajoutons notre touche personnelle. L’académie n’est pas seulement une usine à basketteur, c’est une école qui forment des êtres humains capable de gérer l’après sport. Nous leur inculquons des notions sur tout ce qui touche au sport (kiné, spécialiste de vidéos...) et nous nous assurons qu’ils sortent de là avec des bases académiques.

 

 

 

Une journée type SEED, ça donne quoi ?

Ils se lèvent à 6h45 pour le réveil musculaire et le conditionnement. Ensuite à 8h, ils ont leurs cours jusqu'à 12h. Ils vont déjeuner et font 1h45 de techniques individuelles et de jeu. A 15h, les cours reprennent jusque 18h. Le soir, ils finissent avec 2h d’entraînements. Les journées sont très très longues et la charge de travail est énorme...

 

 

 

Et au niveau basket, mis à part les entraînements au sein de l’académie, comment vous organisez-vous au niveau des compétitions et des matchs ?

Une des lacunes de l’académie est que nous n’avons pas de système de championnat. A l’INSEP par exemple, les joueurs forment une équipe qui est intégré au championnat national. A la SEED, nous avons juste un grand tournoi que l’on organise au mois de mai. Le tournoi est considéré comme la grande fête du basket là-bas. Sinon nous avons une sorte de partenariat avec l’US Rail, un club évoluant au plus haut niveau du championnat sénégalais. La plupart des joueurs de l’académie sont licenciés là-bas.

 

 

 

 

 

 

Quelles sont les différentes voies de sorties offertes ? Les opportunités sont-elles vraiment nombreuses mais surtout intéressantes ? Après avoir aiguiller les joueurs vers différents clubs européens ou autres, le travail s’arrête pour vous ?

Certains joueurs trouvent un club en Europe (Saër Sène) et d’autres en High School (Mohamed Faye, Pape Dia). Aucun de nos joueurs n’a encore intégré la NBA dès sa sortie de l’école. Mais ce n’est pas le but.

Nous les aidons à s’orienter grâce aux différents contacts que nous avons et ils font leur choix en consultant leur famille. Quoiqu’il en soit je garde toujours contact avec les expatriés. C’est important pour eux de sentir qu’ils ont quelqu’un derrière eux.

 

 

 

Et pour ceux qui ont « échoué », que se passe-t-il ?

La première année nous avons eu pas mal d’échecs car les jeunes n’étaient pas prépares  mais nous avons gardé le contact avec certains d’entre eux. Par la suite, nous avons été beaucoup plus strict dans le recrutement avec la mise en place de tests d’entrée. Les échecs font partis de la réussite.

Maintenant, nous avons un bon taux de succès. Mohamed Saër Sène est un de nos modèles de réussite, c’est aussi celui de la jeunesse africaine. C’est le premier élève issu de la SEED à intégrer la NBA (NDLR : Drafté en 2006 en 10ème position par Seattle). D’autres s’en sont pas mal sortis également : Mustapha Ndoye (Belgique), Mohamed Faye (Etats-Unis)... Mais mon objectif est d’être à 100%.

 

 

 

Ton projet SEED Academy est-il achevé où est-ce que tu envisages d’autres évolutions ?

Je suis très fier de tout ce qui a été fait jusqu’à présent. Comme je l’ai déjà dit, j’ai juste saisie les opportunités qui m’étaient offertes et je m’en suis bien servies. J’ai voulu montrer qu’il était possible de faire des choses en Afrique, montrer à l’Etat qu’il peut investir dans un projet qui ne tombera pas à l’eau. Beaucoup de projets privés se sont montés par la suite, c’est ce qu’il faut.

Un germe que l’on entretient grandit bien. Mon but maintenant est d’élargir la SEED à d’autres pays africains ou autres et par la suite développer un réseau d’écoles.

 

 

 

 

BASKET-BALL WITHOUT BORDERS

 

 

 

Depuis beaucoup de camps et de structures sont mis en place. Sans doute par volonté de mieux former. Un des camps les plus attendus en Afrique est d’ailleurs le Basket-ball Without Borders organisé par la NBA. Peux-tu en rappeler le concept ?

Le Basket-ball Without Borders (BWB) est un camp de basket organisé sur chaque continent et qui permettent à des jeunes, qui n’en ont pas les moyens, de goûter au basket mondial. En Europe, le premier BWB, en 2001, était organisé par les grands joueurs européens de l’époque évoluant NBA (Toni Kukoc, Vlade Divac, Peja Stojacovic...) afin de rapprocher 50 jeunes venus de pays touchés par la guerre (Serbie, Slovénie, Croatie…). Sur le continent africain, l’origine du camp est le « Africa One Hundred » organisé pour amener 100 jeunes à découvrir le basket. L’évènement a pris une telle ampleur que la NBA a décidé d’investir dans le projet et d’étendre le BWB aux continents afin de promouvoir le basket partout dans le monde. Le BWB Africa reste le plus attendu par tous : joueurs, coachs et scouts. Les joueurs NBA et joueuses WNBA se bousculent pour apporter leur participation. Dikembe Mutombo est l’un des plus fidèles, il y participe à toutes les éditions. Cette année Steve Nash devrait être parmi nous à Johannesburg ainsi qu’une cinquantaine d’autres joueurs et coachs NBA.

 

 

 

D’où viennent les joueurs invités à participer au camp ?

Nous réunissons les meilleurs joueurs de moins de 19 ans du continent africain. D’ailleurs beaucoup de jeunes africains qui évoluent en High School ont d’abord été repéré au Basket-Ball Without Borders. J’espère que l’on continuera à ouvrir d’autres chemins par toutes ces initiatives. Il faut que tous ceux qui ont réussi dans leur vie se souviennent de ce qu’ils étaient et profitent de leurs influences pour ouvrir les portes du basket mondial à l’Afrique. Ça permet à des plus jeunes volontaires et motivés d’emprunter les mêmes chemins de réussite. Desagana Diop, sénégalais évoluant à Dallas, a créé un camp cette année. Il est venu l’inaugurer cet été en compagnie d’Avery Johnson, coach des Dallas Mavericks, et de moi-même. Avery a participé aux entraînements. Il a fait travailler les jeunes avec beaucoup d’implication comme si c’était c’est propre joueur. Il les encourager à accomplir des actions dans leur communauté. Il a également apporté son aide  aux formateurs en leur prodiguant des conseils. Chacun avec ses moyens fait tout pour améliorer le quotidien de ses pairs.

 

 

 

 

COUPE D'AFRIQUE DES NATIONS 2007

 

 

 

 

Tu es le nouveau manager des Lions. On a tous vu que vous avez commencé à travailler en recrutant Sam Vincent comme nouveau coach de la sélection par exemple. Quelles sont les autres actions qui ont été mises en place?

Nous allons en Angola pour gagner cette Coupe d'Afrique et nous allons mettre toutes les chances de notre côté. Une bonne organisation est vraiment importante pour cela. Au delà du recrutement de Sam Vincent, Moustapha Gaye a rencontré les joueurs sénégalais qui évoluent en France afin d'établir le contact et voir si ils sont motivés pour nous suivre dans cette aventure. Nous avons notamment repéré Antoine Mendy (ndlr: Antoine évolue à Reims en Pro A. Il a notamment participé à l'édition 2006 du Quai54, ceux qui étaient là se souviennent forcément de lui). Suite à cela, nous allons établir un programme pour les joueurs avec comme étape finale une préparation à Dallas.  

 

 

 

Les tirages au sort de la prochaine CAN ont mené le Sénégal dans une des poules les plus féroces avec comme adversaire le Mali, la Côte d’Ivoire et l’Égypte. Aux côtés de Sam Vincent, nouveau coach de l’équipe, les Lions du Sénégal vont devoir remettre à zéro les compteurs et jeter aux oubliettes les erreurs de la dernière prestation aux Championnats du Monde. La page est tournée et les choses se mettent déjà en place avec le nouveau staff d’encadrement. Un tour d’Europe visant à rencontrer les Sénégalais expatriés est en route, un stage de préparation est prévu à Dallas même…bref, Amadou et sa team ont de très bonnes cartes en main, Reste a savoir les jouer correctement.

 

Retrouvez une interview intégrale d’Amadou Fall dans Reverse#7 ainsi que sur www.senebasket.com

Toutes les infos sur la Seed Academy, ici ou sur le site www.seed-academy.org

 


Article rédigé par le Jeudi 10 Mai 2007




1.Posté par diouf le 10/05/2007 11:54
diadieuf gallo,courage mon frere

2.Posté par Laye Diagne le 10/05/2007 15:55
Bonjour monsieur c'étais juste pour vous poser une question: Est ce que vous pensez qu'un joueur de 31ans et qui mesure 2m10 a des chance d'évoluer en deusième division aux USA? car je vis en Italie et je suis Basketeur plus précisèment numèro 5 (PIVOT) et j'aimerais jouer encore au Basket et jai comme abjectif d'évoler aux USA pour ne pas bruler les étapes et pas se donner des ails j'aimerais si c'est possible être en contact avec vous si celà ne vous derange pas bien sur!! Vous pouriez me contacter en m'envoyer un mail et je vous recontacterez, je suis disponible a me déplacer.. Merci d'avance et du courage pour vos projets et bien des choses c'est toujours de voir un Sénégalais qui est respecter par son travail!!

3.Posté par reponse a Diouf le 10/05/2007 17:46
2em divi sion aux etats unis? vous voulez dire college ou universite a l'age de 31 ans? je ne comprend pas du tout. de tte les facons j'espere qu'il pourra t'aider,
bon courage et bonne chance mon frere

4.Posté par fonde le 10/05/2007 18:51
Laye Diagne
Bon Courage
Puisque tu as deja acces a linternet tu peux toi meme entrer en contact avec les universites americaines si tu veux etudier sinon je ne pense pas kil y ait une deuxieme division aux usa .Il y a dautres ligues comme le NBDL mais je ne sais pas tellement comment cela marche
Tu as une bonne taille et les americains aiment les grands il faut juste avoir une cassette et envoyer cela aux coachs ke tu cibles
Take Good Care
Concernant Gallo et son projet daller battre langola dans son pays ce ne sera pas facile car meme si il pretend innover nous senegalais faisons trop dans lamateurisme et le copinage
On doit construire une equipe competitive sur des annees et ne pas faire du rafistolage .Je ne sais pas kelle est la politique des angolais mais elle marche a merveille et je suis sur k nous pouvons copier et inspirer nos joueurs ki sont trop bavards et ki ne prouvent rien du tout .

5.Posté par Syra le 11/05/2007 13:25
La politique angolaise marche, tous leurs joueurs évoluent en Angola, les stages de séléction de l'équipe nationale sont donc plus pratique à organiser. Et les joueurs jouent ensemble tout au long de l'année. C'ets ce qui fait que le Sénégal ne pourra jamais copier. Le Sénégal ets une des équipes sénégalaises à avoir le plus de joueurs expatriés. Et c'ets également un gros avantage car ils n'évoluent pas dans des divisions moyennes, ils évoluent dans les meilleurs clubs de France ou en NBA ainsi que d'autres championnats étrangers. Ce qu'il faut c'est persuader les joueurs de rejoindre l'équipe nationale. Et pour cela il faut les motiver et montrer que tout est mis en place pour que la préparation et les compétitions soient organisés le mieux possible. Laissons voir ce que va donner les Jeux de la Fédération, je pense qu'après l'echec des championnats du monde, ca va changer. Enfin j'espère

6.Posté par Laye Diagne le 11/05/2007 21:31
Merci Fonde pour les renseignements et bien des choses a vous, je vais essayer d'envoyer des vidéo par le billet du net car l'année passer jai jouer avec une équipe qui est a Rome en italie jai pas mal de match!!
Ciao et merci encore

7.Posté par mor le 11/05/2007 23:19
MERCI GALO TU FAIS LA FIRTE DE TOUT UN PAYS QUE DIEU TE PROTEGE JE TE SOUHAITE UNE GRANDE REUSSITE ¨POUR TES PROJETS AVEC L EQUIPE NATIOALE EN ANGOLA


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