Abdou Ndiaye
Ce soir, en allant s’installer sur son banc, pour le seizième de finale retour d’Eurocoupe contre Aix (20 h au Palacium), Abdou N’Diaye ne sera donc pas détendu. Même si son équipe multiplie les bonnes performances, même si elle semble avoir fait le plus dur en prenant dix longueurs d’avance au match aller, l’entraîneur villeneuvois vivra son match avec la même intensité que d’habitude.
« Le stress c’est notre carburant, avoue-t-il. L’idéal est de pouvoir le bonifier en émotions agréables. Après, est-ce que tout ce que l’on fait m’apporte de la sérénité ? Je dirais plutôt que ça permet de vivre les événements avec davantage de lucidité. » S’il sait que ses filles répondent désormais presque toujours parfaitement à ses attentes, Abdou N’Diaye s’efforce, malgré tout, de maintenir une vigilance élevée : « Elles savent prendre leurs responsabilités, mais ça ne m’empêche pas d’intervenir régulièrement, précise-t-il.
Elles savent que certaines choses dépendent d’elles, d’autres du staff technique et que c’est la conjugaison des deux qui permet de réussir.
J’essaie aussi de rappeler sans cesse d’où on vient et pourquoi ça marche. Les têtes n’ont pas enflé, mais il est important de toujours mettre en avant les principes d’humilité. »
L’homme sait aussi que si l’ESBVA-LM suscite davantage de respect aujourd’hui, ce n’est qu’en s’inscrivant dans la durée, tant en championnat qu’en Coupe d’Europe, que son club sera vraiment reconnu à sa juste valeur : « On commence à recevoir quelques compliments, mais je pense que certains ont encore une vision réductrice. Je lis ci et là que nous gagnons grâce à nos qualités athlétiques, physiques, regrette-t-il.
Or, si on regarde les statistiques en Ligue féminine, nous avons la meilleure attaque, ce qui veut dire que nous produisons du jeu ; les meilleures notes d’évaluation, ce qui prouve que nos filles sont présentes dans tous les compartiments du jeu ; le plus de passes décisives, ce qui traduit un collectif qui s’exprime bien et nous sommes la troisième formation qui perd le moins de ballon, ce qui témoigne d’un jeu structuré, organisé, discipliné. » Et selon Abdou N’Diaye, l’ESBVA-LM n’a pas encore fini sa montée en puissance : « On ne peut jamais savoir ce qu’il va advenir, mais on caressait le rêve de pouvoir être à ce niveau en début de saison, poursuit-il. Je dois tout de même reconnaître qu’au niveau des stratégies, des schémas de jeu, on va plus loin que ce que j’avais imaginer. Mais je reste persuadé que nous ne sommes pas encore allés au-delà de nos limites. »
En attendant de viser encore plus haut, l’homme ne cache pas sa fierté : « On vit des moments fabuleux, on s’éclate, conclut-t-il. J’ai de la chance de “coacher” une équipe aussi réceptive, qui aime relever des défis. »
« Le stress c’est notre carburant, avoue-t-il. L’idéal est de pouvoir le bonifier en émotions agréables. Après, est-ce que tout ce que l’on fait m’apporte de la sérénité ? Je dirais plutôt que ça permet de vivre les événements avec davantage de lucidité. » S’il sait que ses filles répondent désormais presque toujours parfaitement à ses attentes, Abdou N’Diaye s’efforce, malgré tout, de maintenir une vigilance élevée : « Elles savent prendre leurs responsabilités, mais ça ne m’empêche pas d’intervenir régulièrement, précise-t-il.
Elles savent que certaines choses dépendent d’elles, d’autres du staff technique et que c’est la conjugaison des deux qui permet de réussir.
J’essaie aussi de rappeler sans cesse d’où on vient et pourquoi ça marche. Les têtes n’ont pas enflé, mais il est important de toujours mettre en avant les principes d’humilité. »
L’homme sait aussi que si l’ESBVA-LM suscite davantage de respect aujourd’hui, ce n’est qu’en s’inscrivant dans la durée, tant en championnat qu’en Coupe d’Europe, que son club sera vraiment reconnu à sa juste valeur : « On commence à recevoir quelques compliments, mais je pense que certains ont encore une vision réductrice. Je lis ci et là que nous gagnons grâce à nos qualités athlétiques, physiques, regrette-t-il.
Or, si on regarde les statistiques en Ligue féminine, nous avons la meilleure attaque, ce qui veut dire que nous produisons du jeu ; les meilleures notes d’évaluation, ce qui prouve que nos filles sont présentes dans tous les compartiments du jeu ; le plus de passes décisives, ce qui traduit un collectif qui s’exprime bien et nous sommes la troisième formation qui perd le moins de ballon, ce qui témoigne d’un jeu structuré, organisé, discipliné. » Et selon Abdou N’Diaye, l’ESBVA-LM n’a pas encore fini sa montée en puissance : « On ne peut jamais savoir ce qu’il va advenir, mais on caressait le rêve de pouvoir être à ce niveau en début de saison, poursuit-il. Je dois tout de même reconnaître qu’au niveau des stratégies, des schémas de jeu, on va plus loin que ce que j’avais imaginer. Mais je reste persuadé que nous ne sommes pas encore allés au-delà de nos limites. »
En attendant de viser encore plus haut, l’homme ne cache pas sa fierté : « On vit des moments fabuleux, on s’éclate, conclut-t-il. J’ai de la chance de “coacher” une équipe aussi réceptive, qui aime relever des défis. »