Desagana Diop en pleine démonstration
« Dans la défense homme à homme, il faut garder l’attaquant en face de toi, pouvoir contenir le ballon, le contester s’il tire, entrer en contact avec lui pour prendre le rebond et après contrôler le ballon ». Les secrets, les quatre (4) C de la défense qui ont fait de la franchise texane, la finaliste de la plus grande ligue de basket du monde, sont ainsi résumés.
Joignant le geste à la parole avec Ngagne Desagana Diop comme adversaire ou partenaire, il insistait sur la nécessité de l’application et de la rigueur dans la passe. « Savoir faire la passe est très important ». Le coach pardon, le professeur Avery Johnson dira en outre à ses élèves d’un week-end que « l’excuse n’est pas une raison. Tu ne dois pas t’arrêter devant un obstacle. Chacun est responsable de son avenir. Tes parents ne peuvent que te mettre dans la bonne voie. Ce que tu veux devenir dépend de toi, de ta détermination à réussir. Moi je suis venu d’un milieu pauvre, j’étais plus petit que tous mes copains et personne ne pensait que je pouvais faire une grande carrière de basket. Malgré mon handicap de taille, j’ai fait 16 ans en Nba. Pas de drogue, une grande discipline », conclura-t-il à l’intention des espoirs dont les applaudissements nourris trahissaient l’immense bonheur qui les habitait.
Les ficelles de la réussite en Nba
La chance qu’ils avaient d’avoir en face d’eux l’un des meilleurs techniciens de basket du monde qui est venu au Sénégal pour trois raisons. D’abord les relations particulières qu’il a pour son pivot Ngagne Desagana Diop . À Dallas, on appelle Ngagne « le fils du coach », témoignera son père Souleymane Diop qui a séjourné aux Etats-unis lors des play-off. Ensuite « passer quelques jours de vacances avec sa famille ». Enfin « je suis venu pour l’amour que j’ai pour les enfants ».
Les confrères eux non plus ne manqueront pas l’occasion de comprendre avec Avery Johnson les raisons de la réussite des Sénégalais aux Etats-Unis à l’image de Ngagne Desagana Diop, le premier d’entre eux à disputer une finale Nba. « Ils ont des chances de réussir. Pour réussir dans le basket américain, il faut maîtriser les fondamentaux (Ndr : la passe, le dribble, le tir, etc.) et bien étudier à l’école pour pouvoir intégrer les universités. Vous ne pouvez pas viser l’excellence sans être parmi les meilleurs. La Nba rassemble 400 joueurs, il faut être un joueur de qualité pour être parmi ce groupe Par rapport au vécu que j’ai avec Ngagne, il travaille dur et a une bonne hygiène de vie. Dans le jeu, il est présent en défense, il a une forte présence aux rebonds ».
Seulement Dasagana, qui est encore jeune, pourrait faire mal dans les saisons à venir : « il a des qualités techniques, il doit être capable de faire des feintes et d’attaquer le cercle, il a un bon shoot. Nous lui avons fait un programme particulier avant le début de la saison, pour améliorer son jeu d’attaque. Le succès de Desagana peut apporter beaucoup au basket sénégalais, il peut permettre à d’autres jeunes de venir plus facilement en Nba ».
Devoir d’exemplarité.
Me Alioune Badara Cissé, Secrétaire général du gouvernement, président du Saint-Louis basket club, qui a fait une partie de ses études de droit au Pays de l’Oncle Sam et qui était venu au camp de Ngagne Desagana Diop « pour célébrer un homme qui a porté le basket sénégalais à un niveau qu’il n’a jamais atteint », rappellera au pivot des Dallas Mavericks son devoir d’exemplarité. « Vous jouez un rôle d’ambassadeur ; dans ce pays de naissance du basket, on ne vous fera pas de cadeaux ».
Le ministre président de club de basket est parti certainement rassuré par Ngagne Desagana Diop et son père. Le pivot des « Lions » a profité de l’occasion pour expliquer les raisons de son absence dans l’équipe du Sénégal qui prépare le 15è championnat du monde de basket. « Il est vrai que le limogeage d’Adidas m’a perturbé, mais les véritables causes de mon absence sont à chercher dans le programme d’entraînement que mon club m’a concocté à partir d’août. Il y a aussi que le professionnalisme ne tolère pas l’improvisation, il y a un minimum d’organisation pour permettre au joueur de d’adapter ».
Souleymane Diop confie qu’il répète à son fils qui fait la fierté des Sénégalais sur les parquets cirés américains la nécessité de la remise en cause et du goût d’apprendre « Dis toi chaque jour que tu n’as pas fait le centième de ce que tu peux réaliser », dira-il à l’endroit de l’ancien sociétaire de la Ja.
« Ngagne a certes travaillé, mais moi qui suis son père, je sais ce qu’a fait Gallo pour qu’il en arrive là. Gallo, nous lui serons toujours redevables et reconnaissants pour toujours ». Amadou Gallo Fall, le directeur du recrutement des Dallas Mavericks et par ailleurs directeur exécutif de Seed, initiatrice de la première académie de basket en Afrique (basée au Cneps de Thiès) ne cachait pas sa satisfaction et remerciera les confrères venus en masse.
« La presse est un élément important dans le développement du sport en général et du basket en particulier ».
Ce week-end, à l’occasion du camp de basket organisé par le premier Sénégalais à disputer une finale Nba, tout le monde est reparti certainement ravi. On ne vous fera pas l’injure de vous dire pourquoi.
Joignant le geste à la parole avec Ngagne Desagana Diop comme adversaire ou partenaire, il insistait sur la nécessité de l’application et de la rigueur dans la passe. « Savoir faire la passe est très important ». Le coach pardon, le professeur Avery Johnson dira en outre à ses élèves d’un week-end que « l’excuse n’est pas une raison. Tu ne dois pas t’arrêter devant un obstacle. Chacun est responsable de son avenir. Tes parents ne peuvent que te mettre dans la bonne voie. Ce que tu veux devenir dépend de toi, de ta détermination à réussir. Moi je suis venu d’un milieu pauvre, j’étais plus petit que tous mes copains et personne ne pensait que je pouvais faire une grande carrière de basket. Malgré mon handicap de taille, j’ai fait 16 ans en Nba. Pas de drogue, une grande discipline », conclura-t-il à l’intention des espoirs dont les applaudissements nourris trahissaient l’immense bonheur qui les habitait.
Les ficelles de la réussite en Nba
La chance qu’ils avaient d’avoir en face d’eux l’un des meilleurs techniciens de basket du monde qui est venu au Sénégal pour trois raisons. D’abord les relations particulières qu’il a pour son pivot Ngagne Desagana Diop . À Dallas, on appelle Ngagne « le fils du coach », témoignera son père Souleymane Diop qui a séjourné aux Etats-unis lors des play-off. Ensuite « passer quelques jours de vacances avec sa famille ». Enfin « je suis venu pour l’amour que j’ai pour les enfants ».
Les confrères eux non plus ne manqueront pas l’occasion de comprendre avec Avery Johnson les raisons de la réussite des Sénégalais aux Etats-Unis à l’image de Ngagne Desagana Diop, le premier d’entre eux à disputer une finale Nba. « Ils ont des chances de réussir. Pour réussir dans le basket américain, il faut maîtriser les fondamentaux (Ndr : la passe, le dribble, le tir, etc.) et bien étudier à l’école pour pouvoir intégrer les universités. Vous ne pouvez pas viser l’excellence sans être parmi les meilleurs. La Nba rassemble 400 joueurs, il faut être un joueur de qualité pour être parmi ce groupe Par rapport au vécu que j’ai avec Ngagne, il travaille dur et a une bonne hygiène de vie. Dans le jeu, il est présent en défense, il a une forte présence aux rebonds ».
Seulement Dasagana, qui est encore jeune, pourrait faire mal dans les saisons à venir : « il a des qualités techniques, il doit être capable de faire des feintes et d’attaquer le cercle, il a un bon shoot. Nous lui avons fait un programme particulier avant le début de la saison, pour améliorer son jeu d’attaque. Le succès de Desagana peut apporter beaucoup au basket sénégalais, il peut permettre à d’autres jeunes de venir plus facilement en Nba ».
Devoir d’exemplarité.
Me Alioune Badara Cissé, Secrétaire général du gouvernement, président du Saint-Louis basket club, qui a fait une partie de ses études de droit au Pays de l’Oncle Sam et qui était venu au camp de Ngagne Desagana Diop « pour célébrer un homme qui a porté le basket sénégalais à un niveau qu’il n’a jamais atteint », rappellera au pivot des Dallas Mavericks son devoir d’exemplarité. « Vous jouez un rôle d’ambassadeur ; dans ce pays de naissance du basket, on ne vous fera pas de cadeaux ».
Le ministre président de club de basket est parti certainement rassuré par Ngagne Desagana Diop et son père. Le pivot des « Lions » a profité de l’occasion pour expliquer les raisons de son absence dans l’équipe du Sénégal qui prépare le 15è championnat du monde de basket. « Il est vrai que le limogeage d’Adidas m’a perturbé, mais les véritables causes de mon absence sont à chercher dans le programme d’entraînement que mon club m’a concocté à partir d’août. Il y a aussi que le professionnalisme ne tolère pas l’improvisation, il y a un minimum d’organisation pour permettre au joueur de d’adapter ».
Souleymane Diop confie qu’il répète à son fils qui fait la fierté des Sénégalais sur les parquets cirés américains la nécessité de la remise en cause et du goût d’apprendre « Dis toi chaque jour que tu n’as pas fait le centième de ce que tu peux réaliser », dira-il à l’endroit de l’ancien sociétaire de la Ja.
« Ngagne a certes travaillé, mais moi qui suis son père, je sais ce qu’a fait Gallo pour qu’il en arrive là. Gallo, nous lui serons toujours redevables et reconnaissants pour toujours ». Amadou Gallo Fall, le directeur du recrutement des Dallas Mavericks et par ailleurs directeur exécutif de Seed, initiatrice de la première académie de basket en Afrique (basée au Cneps de Thiès) ne cachait pas sa satisfaction et remerciera les confrères venus en masse.
« La presse est un élément important dans le développement du sport en général et du basket en particulier ».
Ce week-end, à l’occasion du camp de basket organisé par le premier Sénégalais à disputer une finale Nba, tout le monde est reparti certainement ravi. On ne vous fera pas l’injure de vous dire pourquoi.