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BASKET- Ndèye Fatou Bâ, Duc : Tardive révélation !

Elle fête sa cinquième année au Duc mais son nom n’est pas trop familier au monde de la balle orange. La meilleure marqueuse de la finale de la coupe du Maire (Duc-Bopp : 56-52) s’arrête sur son image. Ndèye Fatou Ba s’extirpe de son banc de remplaçant, et réclame une place de titulaire.


Par Boly BAH Le Quotidien



BASKET- Ndèye Fatou Bâ, Duc : Tardive révélation !
Une joueuse peut en cacher une autre. Tel pourrait s’intituler l’histoire de Ndèye Fatou Bâ. Car, il aura fallu un sous-effectif au Duc pour qu’elle se révèle. Ndèye Fatou Bâ, l’ailière du Duc, se fond peu à peu dans le cinq majeur. Pour la Mairie de 2008, elle a fait sauter le compteur. Meilleure marqueuse (15 points) de la finale municipale de dimanche dernier, elle pète la forme en cette fin de saison. Elle permet au Duc de revenir et de remporter son huitième mandat. Offrant du coup à Dame Diouf, le coach du Duc, une roue de secours !
 Abonnée au banc depuis quatre ans, elle a pris une ascension fulgurante depuis cinq matches. Titulaire, elle bénéficie de la confiance de son coach. N’empêche son palmarès est bien rempli. En 2004, elle quitte la prairie «bleu-blanc» et la Jeanne d’Arc son club formateur, pour s’inscrire à l’Université de Dakar. Depuis, elle siège à la municipalité de Dakar. Dimanche, elle a signé son quatrième mandat d’élu. Pourtant, sa mine ne luit pas de bonheur. Son joli minois reste zen. Aucun excès de gloire n’y est décelé. Les raisons : «On a l’habitude de gagner des titres», justifie-t-elle. Pourtant, la formalité n’a pas été facile à remplir. Un lancinant chassé-croisé entre Bopp et Duc a donné une saveur attractive au dernier acte de la Ligue régionale de basket de Dakar. Elle étale les circonstances atténuantes : «Aujourd’hui, il y a eu la fatigue car il y a des joueuses qui sont malades. L’équipe a tourné à 6 joueuses.»
A 28 ans, Ndèye Fatou réclame maintenant un poste de titulaire. Elle dit : «J’ai des qualités qui font que je devrais être titulaire.» Son coach l’admet : «Elle est expérimentée et elle est adroite.» Dame Diouf poursuit : «Quand une équipe est affectée par les départs, il y a toujours  des  joueuses qui se révèlent. Elle a besoin d’un bon temps de jeu et de la confiance.» Ainsi, son sort peut toujours évoluer tout en comptant avec le nivellement des valeurs. Car une titulaire peut en cacher une autre. En attendant de trouver son âme sœur-, elle aurait le béguin pour un journaliste (?)- Ndèye Fatou porte la pancarte des duchesses. Et pour rééditer le coup du grand chelem 2007, ses coéquipières lui souhaitent d’avoir la main. Histoire de lui réaffirmer la confiance de groupe. «Aujourd’hui, elle nous a permis de reprendre la confiance», témoigne Sabelle Diatta. Teint clair, un corps en harmonie, elle a l’allure d’une petite drianké hors des parquets. Mais dans les vestiaires, elle est la reine du jour. Une éclosion bien tardive. A l’heure où certaines sont au bord de la retraite, Ndèye Fatou Bâ commence à taper dans l’œil des férus de l’orange. Mais, l’Etudiante croyant à sa bonne étoile, elle espère toujours jouer en professionnelle. «Celles qui jouent en pro ne sont pas meilleures que moi», commente-t-elle. La «Fatou» devient de plus en plus boulimique. Son visage s’anime et ses ambitions augmentent au fil de l’interrogatoire. Rien à voir avec ses débuts hésitants.
A l’origine, elle avait adopté le profil bas comme si elle avait fini par se convaincre qu’elle ne peut s’extirper de la masse des Duchesses. «Je suis là pour encadrer les jeunes», s’essaie-t-elle au jeu des questions-réponses. Interpellée sur un futur sacre, elle avait préféré se rappeler des soirées royales chez les Duchesses. «Je suis au Duc depuis le couronnement de Salimata Diatta (2004). Puis Anta (Sy) et Diodio (Diouf) ont été reines.» Témoin oculaire de ces intronisations, elle rêve du diadème. Mais son irrégularité saisonnière milite contre elle. Normal qu’elle le diffère dans l’avenir. Sûre de son potentiel technique, la victime des choix techniques de son coach reste cependant réaliste. «Peut-être que si depuis le début de la saison, je faisais partie du cinq majeur, je pourrais l’être mais je ne pense pas.» Sans complexe, elle fait son autocritique. Son statut de remplaçante légendaire la priverait ainsi de couronne. Mais, elle a sa candidate. Et au terme de son évaluation, son choix se porte sur l’une des joueuses-relèves de la balle orange sénégalaise : «Je pense que Ndèye Sène (Saint-louis Basket club) mérite la couronne. Elle a fait une bonne saison.» C’est ce qu’on appelle l’honnêteté sportive.


Article rédigé par le Jeudi 14 Août 2008




1.Posté par ami le 15/08/2008 23:41
c'est bien aprés la pluiel beau temps.mais pourquoi pas bébé d bopp

2.Posté par Aicha#4DUC le 16/08/2008 00:19
Big up à Ndéye Fatou je suis contente pour toi vraiment,tu as été formidable ns permettant ainsi de remporte le trophée pour la 8e fois consécutive.Yallah bou gnou thiate doug way,ALLEZ DUC

3.Posté par Ndiasse Ndiaye le 16/08/2008 05:21
Hello Ndeya! Manela Ndiasse Ndiaye bu JA wone la grande sister de Ndeye Diola et les Astou Ndiaye. Je suis tres contente pour toi You Go Girl.I talk to Dame Diouf your coach tres souvent ,but he never told me that you play for DUC now. Congratulations a toi et du courage.Bisous et salut a tout le monde. Ndiasse depuis USA

4.Posté par number 10 le 19/08/2008 16:14
Mieux vaut tard que jamais!

congratulation ma grande !!! t la gardienne du temple.

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