Sam Vincent
Sam Vincent, savez-vous que le Sénégal attend beaucoup de vous ?
Tout d’abord je suis très heureux d’être là. Je remercie le peuple sénégalais de m’avoir fait confiance. Mon objectif majeur est de remettre le Sénégal à sa place c’est-à-dire être la première nation africaine de basket. Maintenant nous allons nous y atteler. Comme je l’ai dit aux joueurs après le match, nous allons y arriver avec l’aide de la Fédération, des autorités, des coaches qui sont au Sénégal et qui travaillent ici avec moi.
Pouvez-vous éclairer la lanterne des Sénégalais car en un moment donné il y a eu beaucoup de supputations, « Sam va venir Sam ne va pas venir ». Quelles sont les raisons de votre arrivée tardive dans le groupe ?
Les raisons de mon retard sont dues au fait que j’ai eu un nouveau boulot, j’ai été engagé comme coach titulaire des Charlottes Bobcats. Du coup, c’était un peu difficile de manager mon temps entre la sélection et mon boulot à Charlotte. Néanmoins, je me suis engagé avec l’équipe nationale du Sénégal. Je tâcherai de respecter mes engagements et surtout d’essayer de développer les entraîneurs qui sont sur place pour que demain le Sénégal n’ait plus besoin de l’expertise d’un coach étranger.
Maintenant que vous êtes là, quel aperçu faites-vous de l’équipe à prime abord ?
Depuis que je suis arrivé j’ai remarqué que l’équipe travaille beaucoup, elle a beaucoup progressé par rapport à ce que j’avais vu. Mais il ne faut pas oublier qu’on a une équipe très jeune et qu’on est en phase de reconstrution. L’objectif ce n’est pas vraiment reconstruire pour tout de suite. Cela prend du temps pour reconstruire. On a le talent maintenant et il faudra juste essayer de cadrer tout cela. Je ne vois pas de raison de ne pas y arriver.
On va aborder la question de Ngagne De Sagana Diop. Les Sénégalais attendent beaucoup de lui. Sera-t-il là ou pas pour l’expédition angolaise ?
Ngagne ce n’est pas un secret de polichinelle que l’équipe nationale a besoin de lui surtout pour sa défense, son habileté de contrer et enfin sa présence. Maintenant qu’il vienne ou pas ce n’est pas au coach de répondre à cette question. Si Ngagne vient, on sera une équipe super forte, s’il ne vient pas, on fera avec les joueurs qui sont là et essayer d’aborder le championnat d’Afrique avec une mentalité aussi positive.
Coach, vous avez fait l’Afrique du Sud, le Nigeria et maintenant vous êtes avec le Sénégal. Pouvez-vous nous faire une brève comparaison de ces trois équipes.
L’Afrique du Sud, c’est un pays merveilleux mais sur le plan basket, ils n’ont pas beaucoup de talents. C’est un pays que j’apprécie beaucoup pour y avoir vécu pendant longtemps. Parlant du Nigeria, c’est une force. Ils ont des joueurs très talentueux mais c’est par manque d’organisation surtout que cela pêche. Le Sénégal par contre a été toujours un pays qui m’a marqué, par son organisation, la classe que ses joueurs dégagent quand ils sont en compétition et par leur discipline, c’est là où je veux vraiment mettre mon énergie pour essayer de développer les joueurs et d’aider le pays à être au plus haut niveau possible.
Est-ce à dire que Sam Vincent sera le messie ?
(Il coupe !) Pas de messie. On a besoin de tout le monde pour que le travail avance. On a de très bons coaches au Sénégal qui sont là et qui travaillent avec moi. On a une très bonne équipe qu’il faudra juste perfectionner, qu’il faut essayer de développer, on a des gens qui travaillent un peu partout dans le monde pour que le basket sénégalais soit mieux vu. Donc il faudra des efforts de tout le monde, de la Fédération, les gens du ministère, les entraineurs locaux pour que cela avance. Moi, je suis juste une partie du puzzle. Je ne voudrais pas être vu comme un messie car je ne le suis pas.
Qu’est ce qui manque à cette équipe sénégalaise pour être championne d’Afrique ?
Il faut du temps. On a besoin de joueurs comme Boniface Ndong, comme Ngagne. Par leur expérience du haut niveau, on a besoin de développer les jeunes joueurs que l’on a. En ce moment on a besoin de l’appui de tout le monde, des autorités, de la Fédération. On a surtout besoin d’un état d’esprit positif. Pour être champion d’Afrique il faut tout cela. On va y aller, on va aller en compétition et on verra ce qui adviendra. Il faut tout cela et moi je suis prêt à aller au charbon à 100 % avec tout cela avec l’équipe du Sénégal.
L’objectif du Sénégal dans cette compétition est d’aller prendre le seul ticket qualificatif d’office aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 ? Sam serait-il sur la même longueur d’onde ?
C’est aussi mon ambition mais le plus important c’est d’établir une structure constante où les joueurs pourront évoluer, s’amuser et surtout gagner. Maintenant en gagnant tout est possible. Je ne vais pas en Angola pour perdre car je n’aime pas perdre. Mon objectif est donc le même.
Est-ce à dire que le bail avec le Sénégal sera de longue durée ?
Oui (très ferme)
Tout d’abord je suis très heureux d’être là. Je remercie le peuple sénégalais de m’avoir fait confiance. Mon objectif majeur est de remettre le Sénégal à sa place c’est-à-dire être la première nation africaine de basket. Maintenant nous allons nous y atteler. Comme je l’ai dit aux joueurs après le match, nous allons y arriver avec l’aide de la Fédération, des autorités, des coaches qui sont au Sénégal et qui travaillent ici avec moi.
Pouvez-vous éclairer la lanterne des Sénégalais car en un moment donné il y a eu beaucoup de supputations, « Sam va venir Sam ne va pas venir ». Quelles sont les raisons de votre arrivée tardive dans le groupe ?
Les raisons de mon retard sont dues au fait que j’ai eu un nouveau boulot, j’ai été engagé comme coach titulaire des Charlottes Bobcats. Du coup, c’était un peu difficile de manager mon temps entre la sélection et mon boulot à Charlotte. Néanmoins, je me suis engagé avec l’équipe nationale du Sénégal. Je tâcherai de respecter mes engagements et surtout d’essayer de développer les entraîneurs qui sont sur place pour que demain le Sénégal n’ait plus besoin de l’expertise d’un coach étranger.
Maintenant que vous êtes là, quel aperçu faites-vous de l’équipe à prime abord ?
Depuis que je suis arrivé j’ai remarqué que l’équipe travaille beaucoup, elle a beaucoup progressé par rapport à ce que j’avais vu. Mais il ne faut pas oublier qu’on a une équipe très jeune et qu’on est en phase de reconstrution. L’objectif ce n’est pas vraiment reconstruire pour tout de suite. Cela prend du temps pour reconstruire. On a le talent maintenant et il faudra juste essayer de cadrer tout cela. Je ne vois pas de raison de ne pas y arriver.
On va aborder la question de Ngagne De Sagana Diop. Les Sénégalais attendent beaucoup de lui. Sera-t-il là ou pas pour l’expédition angolaise ?
Ngagne ce n’est pas un secret de polichinelle que l’équipe nationale a besoin de lui surtout pour sa défense, son habileté de contrer et enfin sa présence. Maintenant qu’il vienne ou pas ce n’est pas au coach de répondre à cette question. Si Ngagne vient, on sera une équipe super forte, s’il ne vient pas, on fera avec les joueurs qui sont là et essayer d’aborder le championnat d’Afrique avec une mentalité aussi positive.
Coach, vous avez fait l’Afrique du Sud, le Nigeria et maintenant vous êtes avec le Sénégal. Pouvez-vous nous faire une brève comparaison de ces trois équipes.
L’Afrique du Sud, c’est un pays merveilleux mais sur le plan basket, ils n’ont pas beaucoup de talents. C’est un pays que j’apprécie beaucoup pour y avoir vécu pendant longtemps. Parlant du Nigeria, c’est une force. Ils ont des joueurs très talentueux mais c’est par manque d’organisation surtout que cela pêche. Le Sénégal par contre a été toujours un pays qui m’a marqué, par son organisation, la classe que ses joueurs dégagent quand ils sont en compétition et par leur discipline, c’est là où je veux vraiment mettre mon énergie pour essayer de développer les joueurs et d’aider le pays à être au plus haut niveau possible.
Est-ce à dire que Sam Vincent sera le messie ?
(Il coupe !) Pas de messie. On a besoin de tout le monde pour que le travail avance. On a de très bons coaches au Sénégal qui sont là et qui travaillent avec moi. On a une très bonne équipe qu’il faudra juste perfectionner, qu’il faut essayer de développer, on a des gens qui travaillent un peu partout dans le monde pour que le basket sénégalais soit mieux vu. Donc il faudra des efforts de tout le monde, de la Fédération, les gens du ministère, les entraineurs locaux pour que cela avance. Moi, je suis juste une partie du puzzle. Je ne voudrais pas être vu comme un messie car je ne le suis pas.
Qu’est ce qui manque à cette équipe sénégalaise pour être championne d’Afrique ?
Il faut du temps. On a besoin de joueurs comme Boniface Ndong, comme Ngagne. Par leur expérience du haut niveau, on a besoin de développer les jeunes joueurs que l’on a. En ce moment on a besoin de l’appui de tout le monde, des autorités, de la Fédération. On a surtout besoin d’un état d’esprit positif. Pour être champion d’Afrique il faut tout cela. On va y aller, on va aller en compétition et on verra ce qui adviendra. Il faut tout cela et moi je suis prêt à aller au charbon à 100 % avec tout cela avec l’équipe du Sénégal.
L’objectif du Sénégal dans cette compétition est d’aller prendre le seul ticket qualificatif d’office aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 ? Sam serait-il sur la même longueur d’onde ?
C’est aussi mon ambition mais le plus important c’est d’établir une structure constante où les joueurs pourront évoluer, s’amuser et surtout gagner. Maintenant en gagnant tout est possible. Je ne vais pas en Angola pour perdre car je n’aime pas perdre. Mon objectif est donc le même.
Est-ce à dire que le bail avec le Sénégal sera de longue durée ?
Oui (très ferme)