cérémonie d'ouverture ou
C’est la gueule de bois dans le camp sénégalais. Le Sénégal a échoué sur toute la ligne de cette 20e édition du championnat d’Afrique des nations de basket-ball féminin. Le pari de l‘organisation n’est pas gagné et le pari de la participation a accouché d’une médaille d’argent. L’ère du Sénégal qui gagne» n’est plus à l’ordre du jour. Et les politiciens doivent se chercher un autre opium pour le peuple. Dimanche, la politique s’est massivement déplacée à Marius Ndiaye pour une éventuelle récupération mais hélas, le sport sénégalais est en déclin. Pire, les Lionnes ont perdu leur invincibilité à Dakar. Sur les trois organisations de Can de basket féminin en terre sénégalaise (1976 ; 1981 ; 1984 ; 1992), 2007 a sonné la fin de la logique : «Organiser pour gagner».
Echec d’une politique fédérale : «Nous organisons pour gagner le titre !» cy]b Ce credo a été le cheval de bataille de Alioune Badara Diagne, président de la fédération sénégalaise de basket (Fsbb) et de l’ancien ministre des Sports, Daouda Faye. D’ailleurs, avec une confiance aveugle sur la victoire finale, le président Diagne, interpellé sur sa probable démission après l’échec de Luanda, donnait rendez-vous à ses détracteurs post-Luanda 2007, le soir au 30 septembre. Il méditait sa revanche. Dimanche, encore, la mission n’est pas accomplie. Le basket a failli une nouvelle fois à sa mission de «remporter le titre en 2007 et se qualifier aux Jeux Olympiques de Beijing 2008» inclus dans son cahier de charge. Mieux, les objectifs du plan quadriennal sont tombés à l’eau. Des objectifs non atteints. La déception est amère. La désolation se lit sur tous les visages. Marius Ndiaye qui s’était réconcilié avec son public déserteur, le temps de la Can, a été pris de court par des Maliennes enthousiastes et qui ont joué leur basket. Récompense d’un travail de titan abattu par Haman Niang, président de la fédération malienne de basket-ball (Fmbb).
Après les espoirs féminins en décembre 2006 à Maputo en Mozambique, les seniors filles s’invitent sur le podium à Dakar 2007. Premier sacre en championnat d’Afrique, deuxième médaille depuis la 2e édition de la Can quand le Mali s’est contenté de la 3e place en 1968. En 2007, Hamchétou Maïga et ses coéquipières administrent une bonne leçon de basket au Sénégal.
La compétence a bouté l’amateurisme de la balle orange africaine. Autant l’Angola récolte le fruit de son travail chez les Hommes, autant le Mali s’attribue les honneurs du travail à la base chez les Dames. Fruit de tout un processus, le Mali participe à toutes les compétitions africaines, en clubs, de même que chez les petites catégories, en cadets ou en espoirs.
Pas de championnat D2 depuis 3 ans : C’est aussi l’échec d’une politique fédérale en panne d’idées. Avec un championnat local en perte de locomotive et un championnat de D2 qui n’est point organisé depuis trois ans. Les fédéraux se contentent de tournois de montée en D2. Les espoirs sont absents de l’Afrique et les clubs broient du noir par la faute des dirigeants du basket sénégalais. Le Rail et la Jeanne d’Arc ont bien montré le désir de participer mais ils sont snobés par la fédération dont la priorité était ailleurs, avec les Can d’Angola et celle de Dakar. La Fsbb doit prendre ses responsabilités et tirer les leçons de ce deuxième échec en moins de deux mois. Après l’humiliation angolaise, voilà que les Lionnes sont coiffées au poteau par une belle équipe malienne. Le Mali a administré une belle leçon administrative et de politique au Sénégal où les querelles de chapelles et l’incompétence peuplent les structures chargées des sports.
Organisation : Echec et mat! Le Cocan remporte la médaille de chocolat. La 20e édition des championnats d’Afrique de basket-ball féminin a montré à la face de l’Afrique l’incompétence avérée de la fédération sénégalaise de basket-ball. Le 20 septembre, jour de l’ouverture de l’Afrobasket féminin, Marius Ndiaye bruisse de frustration : «C’est pas normal, c’est la m… L’organisation est nulle», se plaignent les férus de la balle orange. A quelques minutes du démarrage de la compétition, l’antre du basket pue la peinture. Les ouvriers s’affairent encore sur le chantier. Sur un autre plan, les accréditations tardent à être imprimées. L’ordinateur des accréditations est volé, les ayants droit prennent d’assaut le siège de la fédé. Les délégations souffrent du transport puisque les fédéraux se sont bien octroyés les véhicules en faisant le partage de «Bouki», l’hyène. Et le palme de l’absurde revient toujours au Cocan et au Fsbb quand son président, Alioune Badara Diagne, en plein match de poule Sénégal-Mali, se chamaille avec un diplomate malien. Un incident qu’il minimise le lendemain lors d’un séminaire des journalistes axé sur l’écriture rédactionnelle du basket. Lors de la finale, les Mozambicaines, 4e, reviennent sur le parquet pour suivre le match après la petite finale, et ne trouvent point de place. La tribune devant les accueillir est remplie par les anciennes Lionnes, les Mozambicaines se tiennent debout pour suivre les échauffements des équipes finalistes, voire la finale qui oppose le Sénégal au Mali. Les organisateurs les ignorent. Mais le public est furieux. Pendant qu’Aziz Samb, le maître de cérémonie présente Djiby Guissé, l’artiste qui a enfin écrit un chanson à la gloire des Lionnes est hué. Le public siffle en désignant les Mozambicaines debout. Ce n’est qu’à ce moment que les organisateurs accourent pour leur trouver des chaises où se mettre. Finalement tout rentre dans l’ordre et Djiby Guissé peut enfin présenter son single au public : «Allez les Lionnes…», chante-t-il sur une musique acoustique.
Et que dire des conditions de travail des journalistes : catastrophique ! Le cahier de charges relatif à l’érection d’une salle de presse équipée est considérée comme des chimères par les Sénégalais. La commission communication est sans budget et la presse étrangère fait dans la débrouille pour leurs envois. Du jamais vu ! Pis, accéder aux points de presse d’après match est un parcours du combattant. Il faut faire des pieds et des mains pour que le service d’ordre veuille bien les laisser passer.
Le budget de la Can, une vraie nébuleuse. A 24h de la Can, Issa Mbaye Samb, nouvellement nommé ministre des Sports, apporte la bonne nouvelle : l’Etat débloque 374 millions pour le budget du Cocan. Mais le Sénégal a failli être viré de la Can pour non-paiement de ses frais d’organisation. D’où la confession de Alphonse Bilé, le secrétaire général de Fiba-Afrique : «Honnêtement, le Sénégal n’était pas prêt pour organiser», reconnaît enfin l’instance continentale, devenue la complice du Cocan et du Sénégal.
Les différents émissaires dépêchés à Dakar par Fiba-Afrique ont toujours soutenu que «le Sénégal est fin prêt pour la Can». Ils ont préféré se voiler la face. A quelle fin ? Seule la structure dirigée par le Dr Alain Ekra pourrait y répondre.
Echec de la participation : «L’objectif n’est pas atteint, nous sommes passés à côté», confesse amer Maguette Diop, entraîneur des Lionnes et par ailleurs directeur technique national. L’aveu est de taille. Le Sénégal pleure toutes les larmes de son corps. La reconquête du titre décrétée en 2005 par la direction technique nationale n’a pas eu lieu en 2007 aussi bien chez les Hommes que chez les Dames. La présence sénégalaise aux Jeux Olympique est bien hypothétique parce que les Lionnes devront passer par les barrages. , il faut le vin. Il faut tirer les enseignements de ces échecs à répétition.
Mais il faut reconnaître que cette fois-ci, la préparation à l’extérieur, précisément en France, est exempte de reproche. Avant sa défénestration du ministère des Sports, Daouda Faye a bien mis les Lionnes dans de bonnes conditions. Donc, la petite bête est à chercher du côté de l’encadrement administratif et technique qui n’a pu gérer le retour des Lionnes à Dakar. Les filles de Maguette Diop, faute de pouvoir bénéficier à temps du parquet de Marius Ndiaye, étaient obligées de faire la navette entre Thiès et la capitale. Le Sénégal a présente le même visage, et à l’ouverture du championnat et à la fin des compétitions. En match d’ouverture, les Lionnes étaient crispées, mais devant un adversaire faible, la Côte d’Ivoire, la victoire a été au rendez-vous malgré la maladresse qui les a caractérisées durant tout le tournoi. En finale, elles ont reproduit le même jeu seulement l’adversaire était d’un calibre supérieur, et elles l’ont payé cash. Le Sénégal rate le premier wagon qui mène à Beijing 2008. Et Maguette Diop doit faire son bilan technique. Le médaillé d’Or des Jeux Africains d’Alger 2007 qui a relooké son équipe championne à 30%, avec les entrées de Fatou Balayara Ndiaye, Awa Guèye, Aya Traoré et Ndèye Diola Ndiaye, paie la pression inutile imprimée à ses filles en ne publiant sa liste des 12 qu’à 48h de la compétition. Une démarche qui a été décriée par les Lionnes, et qui a coûté à Ndèye Maguette Sarr une fracture du tibia droit. Du coup, la récupération a pris un bon coup de fouet. La fraîcheur physique a manqué dans le dernier virage et Awa Doumbia qui a été laissée sur le carreau en demi-finale, n’a pu rien apporter physiquement à ses coéquipière puisque n’ayant eu qu’un temps de jeu très limité, moins de cinq minutes lors de la finale. Celle qui devait débloquer la situation avec ses prédispositions dans les tirs primés ne peut que pleurer sur son sort comme ses autres camarades. La «Bleu-blanc» peut mûrir sa revanche pour «Afrique du Sud 2009». Au moment où Maguette Diop se prépare au bilan technique des championnats d’Afrique. Déçu de ne point suivre les traces de ses devanciers qui ont maintenu la flamme à Dakar. Maguette Diop court derrière le titre qui l’empêche d’être prophète chez soi.
Echec d’une politique fédérale : «Nous organisons pour gagner le titre !» cy]b Ce credo a été le cheval de bataille de Alioune Badara Diagne, président de la fédération sénégalaise de basket (Fsbb) et de l’ancien ministre des Sports, Daouda Faye. D’ailleurs, avec une confiance aveugle sur la victoire finale, le président Diagne, interpellé sur sa probable démission après l’échec de Luanda, donnait rendez-vous à ses détracteurs post-Luanda 2007, le soir au 30 septembre. Il méditait sa revanche. Dimanche, encore, la mission n’est pas accomplie. Le basket a failli une nouvelle fois à sa mission de «remporter le titre en 2007 et se qualifier aux Jeux Olympiques de Beijing 2008» inclus dans son cahier de charge. Mieux, les objectifs du plan quadriennal sont tombés à l’eau. Des objectifs non atteints. La déception est amère. La désolation se lit sur tous les visages. Marius Ndiaye qui s’était réconcilié avec son public déserteur, le temps de la Can, a été pris de court par des Maliennes enthousiastes et qui ont joué leur basket. Récompense d’un travail de titan abattu par Haman Niang, président de la fédération malienne de basket-ball (Fmbb).
Après les espoirs féminins en décembre 2006 à Maputo en Mozambique, les seniors filles s’invitent sur le podium à Dakar 2007. Premier sacre en championnat d’Afrique, deuxième médaille depuis la 2e édition de la Can quand le Mali s’est contenté de la 3e place en 1968. En 2007, Hamchétou Maïga et ses coéquipières administrent une bonne leçon de basket au Sénégal.
La compétence a bouté l’amateurisme de la balle orange africaine. Autant l’Angola récolte le fruit de son travail chez les Hommes, autant le Mali s’attribue les honneurs du travail à la base chez les Dames. Fruit de tout un processus, le Mali participe à toutes les compétitions africaines, en clubs, de même que chez les petites catégories, en cadets ou en espoirs.
Pas de championnat D2 depuis 3 ans : C’est aussi l’échec d’une politique fédérale en panne d’idées. Avec un championnat local en perte de locomotive et un championnat de D2 qui n’est point organisé depuis trois ans. Les fédéraux se contentent de tournois de montée en D2. Les espoirs sont absents de l’Afrique et les clubs broient du noir par la faute des dirigeants du basket sénégalais. Le Rail et la Jeanne d’Arc ont bien montré le désir de participer mais ils sont snobés par la fédération dont la priorité était ailleurs, avec les Can d’Angola et celle de Dakar. La Fsbb doit prendre ses responsabilités et tirer les leçons de ce deuxième échec en moins de deux mois. Après l’humiliation angolaise, voilà que les Lionnes sont coiffées au poteau par une belle équipe malienne. Le Mali a administré une belle leçon administrative et de politique au Sénégal où les querelles de chapelles et l’incompétence peuplent les structures chargées des sports.
Organisation : Echec et mat! Le Cocan remporte la médaille de chocolat. La 20e édition des championnats d’Afrique de basket-ball féminin a montré à la face de l’Afrique l’incompétence avérée de la fédération sénégalaise de basket-ball. Le 20 septembre, jour de l’ouverture de l’Afrobasket féminin, Marius Ndiaye bruisse de frustration : «C’est pas normal, c’est la m… L’organisation est nulle», se plaignent les férus de la balle orange. A quelques minutes du démarrage de la compétition, l’antre du basket pue la peinture. Les ouvriers s’affairent encore sur le chantier. Sur un autre plan, les accréditations tardent à être imprimées. L’ordinateur des accréditations est volé, les ayants droit prennent d’assaut le siège de la fédé. Les délégations souffrent du transport puisque les fédéraux se sont bien octroyés les véhicules en faisant le partage de «Bouki», l’hyène. Et le palme de l’absurde revient toujours au Cocan et au Fsbb quand son président, Alioune Badara Diagne, en plein match de poule Sénégal-Mali, se chamaille avec un diplomate malien. Un incident qu’il minimise le lendemain lors d’un séminaire des journalistes axé sur l’écriture rédactionnelle du basket. Lors de la finale, les Mozambicaines, 4e, reviennent sur le parquet pour suivre le match après la petite finale, et ne trouvent point de place. La tribune devant les accueillir est remplie par les anciennes Lionnes, les Mozambicaines se tiennent debout pour suivre les échauffements des équipes finalistes, voire la finale qui oppose le Sénégal au Mali. Les organisateurs les ignorent. Mais le public est furieux. Pendant qu’Aziz Samb, le maître de cérémonie présente Djiby Guissé, l’artiste qui a enfin écrit un chanson à la gloire des Lionnes est hué. Le public siffle en désignant les Mozambicaines debout. Ce n’est qu’à ce moment que les organisateurs accourent pour leur trouver des chaises où se mettre. Finalement tout rentre dans l’ordre et Djiby Guissé peut enfin présenter son single au public : «Allez les Lionnes…», chante-t-il sur une musique acoustique.
Et que dire des conditions de travail des journalistes : catastrophique ! Le cahier de charges relatif à l’érection d’une salle de presse équipée est considérée comme des chimères par les Sénégalais. La commission communication est sans budget et la presse étrangère fait dans la débrouille pour leurs envois. Du jamais vu ! Pis, accéder aux points de presse d’après match est un parcours du combattant. Il faut faire des pieds et des mains pour que le service d’ordre veuille bien les laisser passer.
Le budget de la Can, une vraie nébuleuse. A 24h de la Can, Issa Mbaye Samb, nouvellement nommé ministre des Sports, apporte la bonne nouvelle : l’Etat débloque 374 millions pour le budget du Cocan. Mais le Sénégal a failli être viré de la Can pour non-paiement de ses frais d’organisation. D’où la confession de Alphonse Bilé, le secrétaire général de Fiba-Afrique : «Honnêtement, le Sénégal n’était pas prêt pour organiser», reconnaît enfin l’instance continentale, devenue la complice du Cocan et du Sénégal.
Les différents émissaires dépêchés à Dakar par Fiba-Afrique ont toujours soutenu que «le Sénégal est fin prêt pour la Can». Ils ont préféré se voiler la face. A quelle fin ? Seule la structure dirigée par le Dr Alain Ekra pourrait y répondre.
Echec de la participation : «L’objectif n’est pas atteint, nous sommes passés à côté», confesse amer Maguette Diop, entraîneur des Lionnes et par ailleurs directeur technique national. L’aveu est de taille. Le Sénégal pleure toutes les larmes de son corps. La reconquête du titre décrétée en 2005 par la direction technique nationale n’a pas eu lieu en 2007 aussi bien chez les Hommes que chez les Dames. La présence sénégalaise aux Jeux Olympique est bien hypothétique parce que les Lionnes devront passer par les barrages. , il faut le vin. Il faut tirer les enseignements de ces échecs à répétition.
Mais il faut reconnaître que cette fois-ci, la préparation à l’extérieur, précisément en France, est exempte de reproche. Avant sa défénestration du ministère des Sports, Daouda Faye a bien mis les Lionnes dans de bonnes conditions. Donc, la petite bête est à chercher du côté de l’encadrement administratif et technique qui n’a pu gérer le retour des Lionnes à Dakar. Les filles de Maguette Diop, faute de pouvoir bénéficier à temps du parquet de Marius Ndiaye, étaient obligées de faire la navette entre Thiès et la capitale. Le Sénégal a présente le même visage, et à l’ouverture du championnat et à la fin des compétitions. En match d’ouverture, les Lionnes étaient crispées, mais devant un adversaire faible, la Côte d’Ivoire, la victoire a été au rendez-vous malgré la maladresse qui les a caractérisées durant tout le tournoi. En finale, elles ont reproduit le même jeu seulement l’adversaire était d’un calibre supérieur, et elles l’ont payé cash. Le Sénégal rate le premier wagon qui mène à Beijing 2008. Et Maguette Diop doit faire son bilan technique. Le médaillé d’Or des Jeux Africains d’Alger 2007 qui a relooké son équipe championne à 30%, avec les entrées de Fatou Balayara Ndiaye, Awa Guèye, Aya Traoré et Ndèye Diola Ndiaye, paie la pression inutile imprimée à ses filles en ne publiant sa liste des 12 qu’à 48h de la compétition. Une démarche qui a été décriée par les Lionnes, et qui a coûté à Ndèye Maguette Sarr une fracture du tibia droit. Du coup, la récupération a pris un bon coup de fouet. La fraîcheur physique a manqué dans le dernier virage et Awa Doumbia qui a été laissée sur le carreau en demi-finale, n’a pu rien apporter physiquement à ses coéquipière puisque n’ayant eu qu’un temps de jeu très limité, moins de cinq minutes lors de la finale. Celle qui devait débloquer la situation avec ses prédispositions dans les tirs primés ne peut que pleurer sur son sort comme ses autres camarades. La «Bleu-blanc» peut mûrir sa revanche pour «Afrique du Sud 2009». Au moment où Maguette Diop se prépare au bilan technique des championnats d’Afrique. Déçu de ne point suivre les traces de ses devanciers qui ont maintenu la flamme à Dakar. Maguette Diop court derrière le titre qui l’empêche d’être prophète chez soi.