«Je n’ai même pas encore pris service, mais j’avais besoin de voir et de taper sur le ballon. Le reste des problèmes, on va le gérer au fur et à mesure.» Sans passer par les préliminaires, le Dr Issa Mbaye Samb, juste après la Déclaration de politique générale du Premier ministre, a fait une entrée spectaculaire hier à Marius Ndiaye. Il prend la balle, essaie de dribbler et shoote. Il se met à la mode orange. Le nouveau ministre des Sports essaie de marquer sa zone. Les Lionnes, surprises de sa présence, ne manquent pas de se marrer. Ça rigole ferme sur le parquet. Son port contraste dans le décor décontracté des Lionnes en tenue d’entraînement. Le nouveau ministre s’est présenté dans un ensemble costume bleu avec rayures. Telle la couleur de sa cravate, il déborde de passion-rouge.
Ce «bleu» au département des Sports a réussi son entrée en enlevant une grosse épine des pieds du Comité d’organisation de la Can (Cocan). Issa a mis dans le panier du Cocan 374 millions de francs Cfa. Le basket-ball sénégalais s’évite ainsi de se couvrir de ridicule devant ses pairs africains. Car jusque-là, pas un seul centime n’a été versé dans les caisses du Cocan. Inédit ! D’où les piques qui sentent une séance de chambrerie du ministre des Sports à l’égard du Cocan. «Tous les problèmes sont pratiquement réglés. Je crois, pour la première fois, l’Etat va mettre 274 millions dans le cadre de la préparation pour la prise en charge de l’ensemble des délégations qui vont arriver. Et le ministère va débloquer 100 millions pour compléter les 374 millions.» Avant de détailler : «En général, c’est le Comité d’organisation avec ses sponsors qui cherchent l’ensemble des moyens pour mettre les équipes dans de très bonnes dispositions. Mais, comme le président de la fédération, nous a dit qu’il n’y avait pas encore les moyens de prendre en charge l’ensemble les délégations, nous avons contacté le Premier ministre et le ministre du Budget qui ont mis à notre disposition plus 250 millions. Puis, j’ai donné au ministère des instructions pour qu’on ajoute 100 millions en faisant un réaménagement budgétaire. Ce sera 374 millions que le comité d’organisation a demandé comme budget provisoire et je crois que d’ici demain l’argent sera débloqué», rassure Issa Mbaye Samb.
L’homme qui se définit comme «un rassembleur» du mouvement associatif a une première mission bien délicate. Il veut fêter ses trente premiers jours à la tête du Sport sénégalais par un titre continental. «Le président de la République m’a demandé d’amener la coupe continentale de basket-ball et je suis venu vous le dire et vous encourager dans ce sens-là», attaque d’emblée le «pivot» Issa Mbaye Samb. Seulement, il devra se pencher sur l’augmentation du taux des primes comme l’ont soulevé les Lionnes. Anta Sy et ses sœurs jugent dérisoires les 3 000 francs de prime journalière qu’elles reçoivent en période d’internat. «C’est petit», jugent les Lionnes. Ce qui a froissé le président Alioune Badara Diagne qui pense que cela est du ressort du Comité national olympique sportif sénégalais. N’empêche, elles peuvent être rassurées d’empocher 5 millions au soir d’un sacre continental. «Vous aurez les primes si vous gagnez», dope le président de la Fédé. Histoire de clore le débat sur les primes qui ne cessent de perturber les Lionnes en période de préparation. Sur les entrefaits, Issa joue la prudence : «C’est un texte qu’il faut changer au niveau du Comité olympique. Je ne promets rien, mais en cours de compétition, le Premier ministre et le président de la République peuvent dégager une somme d’argent qu’on peut donner à nos Lionnes», promet le libéral de Kébémer. L’ex-supporter du Dakar Université Club encense les Lionnes : «J’ai toujours supporté le basket sénégalais. Je pense que vous avez les dispositions pour remporter cette compétition continentale.» Un pari qu’il veut gagner le 30 septembre avant de se pencher sur la réunification du mouvement navétane, sa famille originelle. «J’ai fait 25 ans de mouvement associatif», s’enflamme l’ex-ministre de la Santé qui dégage des stratégies de lutte contre la scission et la division. «Je préconise même de faire un tournoi de la réunification dans une région qu’ils (les deux Oncav et l’Oncam) auront choisi. J’ai un texte de réunification que je vais leur présenter et nous allons discuter sur comment faire pour rendre plus fortes les Navétanes. Le football sénégalais doit profiter du mouvement navétane. Il faut la réunification et nous sommes dans cette dynamique.»
Ce «bleu» au département des Sports a réussi son entrée en enlevant une grosse épine des pieds du Comité d’organisation de la Can (Cocan). Issa a mis dans le panier du Cocan 374 millions de francs Cfa. Le basket-ball sénégalais s’évite ainsi de se couvrir de ridicule devant ses pairs africains. Car jusque-là, pas un seul centime n’a été versé dans les caisses du Cocan. Inédit ! D’où les piques qui sentent une séance de chambrerie du ministre des Sports à l’égard du Cocan. «Tous les problèmes sont pratiquement réglés. Je crois, pour la première fois, l’Etat va mettre 274 millions dans le cadre de la préparation pour la prise en charge de l’ensemble des délégations qui vont arriver. Et le ministère va débloquer 100 millions pour compléter les 374 millions.» Avant de détailler : «En général, c’est le Comité d’organisation avec ses sponsors qui cherchent l’ensemble des moyens pour mettre les équipes dans de très bonnes dispositions. Mais, comme le président de la fédération, nous a dit qu’il n’y avait pas encore les moyens de prendre en charge l’ensemble les délégations, nous avons contacté le Premier ministre et le ministre du Budget qui ont mis à notre disposition plus 250 millions. Puis, j’ai donné au ministère des instructions pour qu’on ajoute 100 millions en faisant un réaménagement budgétaire. Ce sera 374 millions que le comité d’organisation a demandé comme budget provisoire et je crois que d’ici demain l’argent sera débloqué», rassure Issa Mbaye Samb.
L’homme qui se définit comme «un rassembleur» du mouvement associatif a une première mission bien délicate. Il veut fêter ses trente premiers jours à la tête du Sport sénégalais par un titre continental. «Le président de la République m’a demandé d’amener la coupe continentale de basket-ball et je suis venu vous le dire et vous encourager dans ce sens-là», attaque d’emblée le «pivot» Issa Mbaye Samb. Seulement, il devra se pencher sur l’augmentation du taux des primes comme l’ont soulevé les Lionnes. Anta Sy et ses sœurs jugent dérisoires les 3 000 francs de prime journalière qu’elles reçoivent en période d’internat. «C’est petit», jugent les Lionnes. Ce qui a froissé le président Alioune Badara Diagne qui pense que cela est du ressort du Comité national olympique sportif sénégalais. N’empêche, elles peuvent être rassurées d’empocher 5 millions au soir d’un sacre continental. «Vous aurez les primes si vous gagnez», dope le président de la Fédé. Histoire de clore le débat sur les primes qui ne cessent de perturber les Lionnes en période de préparation. Sur les entrefaits, Issa joue la prudence : «C’est un texte qu’il faut changer au niveau du Comité olympique. Je ne promets rien, mais en cours de compétition, le Premier ministre et le président de la République peuvent dégager une somme d’argent qu’on peut donner à nos Lionnes», promet le libéral de Kébémer. L’ex-supporter du Dakar Université Club encense les Lionnes : «J’ai toujours supporté le basket sénégalais. Je pense que vous avez les dispositions pour remporter cette compétition continentale.» Un pari qu’il veut gagner le 30 septembre avant de se pencher sur la réunification du mouvement navétane, sa famille originelle. «J’ai fait 25 ans de mouvement associatif», s’enflamme l’ex-ministre de la Santé qui dégage des stratégies de lutte contre la scission et la division. «Je préconise même de faire un tournoi de la réunification dans une région qu’ils (les deux Oncav et l’Oncam) auront choisi. J’ai un texte de réunification que je vais leur présenter et nous allons discuter sur comment faire pour rendre plus fortes les Navétanes. Le football sénégalais doit profiter du mouvement navétane. Il faut la réunification et nous sommes dans cette dynamique.»