MAGUETTE DIOP, entraîneur du Sénégal : «Il fallait diminuer le potentiel offensif des maliennes»
«C’est un match très difficile. L’adversaire était d’un niveau très acceptable qui a fourni un bon basket. De notre côté, nous avons des arguments qu’il fallait prévaloir. Il y a l’enjeu de la première place. Il fallait que les deux équipes montrent une certaine concentration. Nous avons fait la différence à partir de notre défense. Mais aussi, grâce à l’appui du public. Qui connaît l’équipe malienne, sait que c’est une équipe qui est très bonne en attaque. Nous avons réussi à diminuer leur potentiel offensif. C’est ce qui a certainement fait la différence. Mais dans l’ensemble, les deux équipes, ont aussi bien pêchées en attaque qu’en défense. C’est un match de poule. Il faut continuer dans la même lancée. Il faut se concentrer sur les autres matches. Le plus difficile sera de gagner les dernières rencontres. Gagner le Mali nous conforte dans notre position de leader dans cette poule. Il faudra éviter tout excès de confiance. C’est à partir de maintenant qu’il faudra être encore plus vigilant. Au fur et à mesure qu’on rentre dans la compétition, il y aura des signes de fatigue, le manque de concentration. C’est à ce moment qu’il faudrait une reprise en main de l’équipe. C’est un ouf de soulagement. Pour ce qui est du prochain match, nous avons une idée de l’équipe de la Rd Congo. Je ne vais pas vous dévoiler nos stratégies. Il faut juste comprendre que c’est un pays de basket. Ce ne sera pas facile. Nous avons quand même le potentiel pour gagner ce match. Nous sommes conscients que dans ce genre de match, les erreurs sont souvent fréquentes… Dans l’ensemble, je dirai que le bilan est positif pour avoir gagné tous nos cinq matches. Certainement, qu’on sera la meilleure défense possible. L’équipe s’améliore, mais sur le plan offensif, il reste encore des choses à corriger. Nous avons le potentiel pour y arriver.»
JOSE RUIS, entraîneur du Mali : «C’était la muraille de Chine»
«J’espère pour vous et pour les spectateurs qu’on sera capable de faire une finale avec un peu mieux que ce score de 48 à 37. L’enseignement qu’on peut tirer de ce match, c’est que la défense très exercée du Sénégal a montré nos lacunes et nos limites. C’est une leçon qu’on saura retenir et dont on avait besoin. Notre collectif n’est pas suffisamment solide pour résister à la pression de la défense sénégalaise. En basket, l’attaque est toujours détruite par la défense. Celle du Sénégal a détruit notre attaque. Une attaque qui n’est pas encore suffisamment solide. Elle a peu de temps d’histoire. Certaines de nos joueuses ont encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir jouer à ce niveau. Notre attaque doit être encore plus agressive, plus forte, plus percutante. Il faut que notre défense le soit aussi. Nous sommes trop courts et dans l’une et dans l’autre des deux parties du match. On n’a pas eu libre cours de nos initiatives. C’est l’inverse qui s’est produit. Une équipe a besoin de repères. Et c’est en fonction des difficultés des différents matches qu’on parvient à avoir des repères… Maintenant, on termine deuxième du groupe. Ce sera contre le Cameroun, en quarts de finale. Ce n’est pas le Sénégal. Le rapport de force n’est pas le même. Les conséquences de la défense du Cameroun d’une manière générale ne sont pas les mêmes que celles du Sénégal d’aujourd’hui. On va aborder le Cameroun en espérant que ce ne sera pas la même muraille de Chine, comme aujourd’hui contre le Sénégal. On retiendra la leçon d’aujourd’hui en essayant de produire une attaque plus percutante et réaliste. Une défense plus dure aussi.»
ANTA SY, capitaine du Sénégal : «Il fallait les empêcher de développer leur jeu intérieur»
«Comme d’habitude on a été très solidaire en défense. On a encore montré nos qualités défensives. Et c’était le moment opportun surtout face à une équipe comme le Mali qui a une bonne attaque. Notre stratégie, c’était de les empêcher de développer leur jeu intérieur. Et avec la détermination des joueuses, le conseil de nos coaches et le soutien du public, nous avons réussi.»
HAMCHETOU MAIGA, capitaine du Mali : «On a joué en deçà de notre valeur»
«Avec toute la pression qu’il y avait, on n’est pas arrivé à jouer comme on sait le faire. On a joué en deçà de notre valeur. Je reconnais que le Sénégal a bien joué le coup. Je ne dirais pas que c’était un match très important. C’est vrai qu’il y avait de l’enjeu de la première place. Mais, honnêtement, cette défaite ne change rien. Le Sénégal est premier. Nous sommes deuxième. Nous irons également en quart de finale. Cela ne changera pas le mental de l’équipe. Notre objectif est d’aller en finale et de remporter la coupe. »
KADIATOU KANOUTE, ailière du Mali : «Le Sénégal nous a mis la pression»
«Ce n’est pas parce que je suis une shooteuse que je dois shooter absolument. Il faut que je le fasse dans de très bonnes conditions. Dans le bon timing. Quand il peut apporter quelque chose à l’équipe. Si je peux faire un match sans shooter et qu’on gagne, c’est tant mieux. La pression défensive désoriente une attaque. C’est la pression que le Sénégal nous a fait. On était perdu. On savait que cela allait être un match difficile. Donc les pertes de balles, c’est à cause de la pression défensive. »
«C’est un match très difficile. L’adversaire était d’un niveau très acceptable qui a fourni un bon basket. De notre côté, nous avons des arguments qu’il fallait prévaloir. Il y a l’enjeu de la première place. Il fallait que les deux équipes montrent une certaine concentration. Nous avons fait la différence à partir de notre défense. Mais aussi, grâce à l’appui du public. Qui connaît l’équipe malienne, sait que c’est une équipe qui est très bonne en attaque. Nous avons réussi à diminuer leur potentiel offensif. C’est ce qui a certainement fait la différence. Mais dans l’ensemble, les deux équipes, ont aussi bien pêchées en attaque qu’en défense. C’est un match de poule. Il faut continuer dans la même lancée. Il faut se concentrer sur les autres matches. Le plus difficile sera de gagner les dernières rencontres. Gagner le Mali nous conforte dans notre position de leader dans cette poule. Il faudra éviter tout excès de confiance. C’est à partir de maintenant qu’il faudra être encore plus vigilant. Au fur et à mesure qu’on rentre dans la compétition, il y aura des signes de fatigue, le manque de concentration. C’est à ce moment qu’il faudrait une reprise en main de l’équipe. C’est un ouf de soulagement. Pour ce qui est du prochain match, nous avons une idée de l’équipe de la Rd Congo. Je ne vais pas vous dévoiler nos stratégies. Il faut juste comprendre que c’est un pays de basket. Ce ne sera pas facile. Nous avons quand même le potentiel pour gagner ce match. Nous sommes conscients que dans ce genre de match, les erreurs sont souvent fréquentes… Dans l’ensemble, je dirai que le bilan est positif pour avoir gagné tous nos cinq matches. Certainement, qu’on sera la meilleure défense possible. L’équipe s’améliore, mais sur le plan offensif, il reste encore des choses à corriger. Nous avons le potentiel pour y arriver.»
JOSE RUIS, entraîneur du Mali : «C’était la muraille de Chine»
«J’espère pour vous et pour les spectateurs qu’on sera capable de faire une finale avec un peu mieux que ce score de 48 à 37. L’enseignement qu’on peut tirer de ce match, c’est que la défense très exercée du Sénégal a montré nos lacunes et nos limites. C’est une leçon qu’on saura retenir et dont on avait besoin. Notre collectif n’est pas suffisamment solide pour résister à la pression de la défense sénégalaise. En basket, l’attaque est toujours détruite par la défense. Celle du Sénégal a détruit notre attaque. Une attaque qui n’est pas encore suffisamment solide. Elle a peu de temps d’histoire. Certaines de nos joueuses ont encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir jouer à ce niveau. Notre attaque doit être encore plus agressive, plus forte, plus percutante. Il faut que notre défense le soit aussi. Nous sommes trop courts et dans l’une et dans l’autre des deux parties du match. On n’a pas eu libre cours de nos initiatives. C’est l’inverse qui s’est produit. Une équipe a besoin de repères. Et c’est en fonction des difficultés des différents matches qu’on parvient à avoir des repères… Maintenant, on termine deuxième du groupe. Ce sera contre le Cameroun, en quarts de finale. Ce n’est pas le Sénégal. Le rapport de force n’est pas le même. Les conséquences de la défense du Cameroun d’une manière générale ne sont pas les mêmes que celles du Sénégal d’aujourd’hui. On va aborder le Cameroun en espérant que ce ne sera pas la même muraille de Chine, comme aujourd’hui contre le Sénégal. On retiendra la leçon d’aujourd’hui en essayant de produire une attaque plus percutante et réaliste. Une défense plus dure aussi.»
ANTA SY, capitaine du Sénégal : «Il fallait les empêcher de développer leur jeu intérieur»
«Comme d’habitude on a été très solidaire en défense. On a encore montré nos qualités défensives. Et c’était le moment opportun surtout face à une équipe comme le Mali qui a une bonne attaque. Notre stratégie, c’était de les empêcher de développer leur jeu intérieur. Et avec la détermination des joueuses, le conseil de nos coaches et le soutien du public, nous avons réussi.»
HAMCHETOU MAIGA, capitaine du Mali : «On a joué en deçà de notre valeur»
«Avec toute la pression qu’il y avait, on n’est pas arrivé à jouer comme on sait le faire. On a joué en deçà de notre valeur. Je reconnais que le Sénégal a bien joué le coup. Je ne dirais pas que c’était un match très important. C’est vrai qu’il y avait de l’enjeu de la première place. Mais, honnêtement, cette défaite ne change rien. Le Sénégal est premier. Nous sommes deuxième. Nous irons également en quart de finale. Cela ne changera pas le mental de l’équipe. Notre objectif est d’aller en finale et de remporter la coupe. »
KADIATOU KANOUTE, ailière du Mali : «Le Sénégal nous a mis la pression»
«Ce n’est pas parce que je suis une shooteuse que je dois shooter absolument. Il faut que je le fasse dans de très bonnes conditions. Dans le bon timing. Quand il peut apporter quelque chose à l’équipe. Si je peux faire un match sans shooter et qu’on gagne, c’est tant mieux. La pression défensive désoriente une attaque. C’est la pression que le Sénégal nous a fait. On était perdu. On savait que cela allait être un match difficile. Donc les pertes de balles, c’est à cause de la pression défensive. »
Le COCAN fait le bilan du 20e Can : « Une bonne organisation malgré des couacs » 
