«Ils sont sereins. On a une chance d’avoir un super groupe. Les joueurs savent ce qui les attend. Ils sont plus concentrés sur cela que sur ce qui se passe à Dakar», rassure Matar Ndiaye, membre de l’encadrement technique national, que nous avons joint hier soir à Bermio, en Italie.
L’ancien capitaine des Lions regrette seulement les dysfonctionnements dans la manière de traiter l’Equipe nationale. «Ce n’est pas facile de changer les mentalités. Les gosses aimeraient qu’il y ait un changement dans la manière de gérer l’Equipe nationale. Malheureusement, ce n’est toujours pas le cas», se désole Matar Ndiaye. Ce qui n’installe, aucunement, le doute dans l’esprit du groupe, blindé mentalement. Face au contexte, l’ancien international sénégalais estime que la balle est dans le camp des autorités sportives qui doivent faire face à leurs responsabilités. «Il faut d’abord commencer par le ministère, la fédération, la direction technique nationale, avant de parler de la responsabilité des joueurs», précise-t-il. Une manière d’éviter de plonger dans les erreurs du passé. «Avant, on se mêlait de tout sans pour autant pouvoir mesurer certains contours. Désormais, on laisse les autorités s’occuper de ces choses-là, et nous, on se concentre sur le terrain. C’est le comportement le plus sage. Et rien ne pourra nous perturber», analyse l’ancien sociétaire de Levallois (Pro B-France) qui se félicite de la réaction assez musclée du président de la fédération, Alioune Badara Diagne : «Le président de la fédération a, apparemment, bien mis les points sur les i. On ne peut qu’attendre et espérer.» «JE SUIS LA POUR AIDER»
Pour ce qui de son sort, après la décision du ministre des Sports de ne pas le retenir dans la liste de la délégation sénégalaise pour la Can 2008, Matar Ndiaye prend cette mesure avec beaucoup de philosophie. «Ma présence n’est pas indispensable. L’essentiel est de se focaliser sur les joueurs et sur les coaches. On est là juste pour aider à ce que les choses aillent bien. Maintenant, on souhaite que tout se passe bien, que toute la délégation soit en Angola», prie Matar Ndiaye. Tout en regrettant la tournure des événements, l’ancien international sénégalais estime que
Un collectif dans lequel on ne trouve pas le sociétaire des Dallas Mavericks, Desagana Diop, toujours attendu en Italie. «Il ne peut pas nous rejoindre ici, parce qu’il n’a pas le visa pour l’Italie. Maintenant, on attend de voir la solution qu’on va adopter», informe-t-il. Toutefois, précise Matar Ndiaye, «la porte de l’Equipe nationale est ouverte à tout le monde. On travaille avec le groupe qui est sur place». Par contre, il ne sera pas possible de voir Boniface Ndong : «Il est blessé et ne viendra pas», annonce Matar Ndiaye. Des impairs dans la préparation qui ont, certainement, pesé sur le mental des Lions lors du tournoi d’Italie. Les protégés de Sam Vincent ont concédé une troisième défaite (71-82), en autant de sorties, hier devant la Serbie. Un dernier match au cours duquel, l’entraîneur national n’a pu bénéficier des services du sociétaire des Raptors de Toronto, Pape Abdoulaye Sow, et du Qatari, Souleymane Aw. «Ils sont tous les deux blessés. Ils souffrent de petits bobos sans gravité. Ils devraient reprendre rapidement avec le groupe. C’est juste par mesure de précaution», tempère Matar Ndiaye. Etablis à Bermio (à 3 h de Milan), les Lions auront droit aujourd’hui à une journée de repos, avant de reprendre les entraînements dès demain, à raison de deux séances quotidiennes. Le départ pour l’Angola est prévu le 13 août prochain.
L’ancien capitaine des Lions regrette seulement les dysfonctionnements dans la manière de traiter l’Equipe nationale. «Ce n’est pas facile de changer les mentalités. Les gosses aimeraient qu’il y ait un changement dans la manière de gérer l’Equipe nationale. Malheureusement, ce n’est toujours pas le cas», se désole Matar Ndiaye. Ce qui n’installe, aucunement, le doute dans l’esprit du groupe, blindé mentalement. Face au contexte, l’ancien international sénégalais estime que la balle est dans le camp des autorités sportives qui doivent faire face à leurs responsabilités. «Il faut d’abord commencer par le ministère, la fédération, la direction technique nationale, avant de parler de la responsabilité des joueurs», précise-t-il. Une manière d’éviter de plonger dans les erreurs du passé. «Avant, on se mêlait de tout sans pour autant pouvoir mesurer certains contours. Désormais, on laisse les autorités s’occuper de ces choses-là, et nous, on se concentre sur le terrain. C’est le comportement le plus sage. Et rien ne pourra nous perturber», analyse l’ancien sociétaire de Levallois (Pro B-France) qui se félicite de la réaction assez musclée du président de la fédération, Alioune Badara Diagne : «Le président de la fédération a, apparemment, bien mis les points sur les i. On ne peut qu’attendre et espérer.» «JE SUIS LA POUR AIDER»
Pour ce qui de son sort, après la décision du ministre des Sports de ne pas le retenir dans la liste de la délégation sénégalaise pour la Can 2008, Matar Ndiaye prend cette mesure avec beaucoup de philosophie. «Ma présence n’est pas indispensable. L’essentiel est de se focaliser sur les joueurs et sur les coaches. On est là juste pour aider à ce que les choses aillent bien. Maintenant, on souhaite que tout se passe bien, que toute la délégation soit en Angola», prie Matar Ndiaye. Tout en regrettant la tournure des événements, l’ancien international sénégalais estime que
Un collectif dans lequel on ne trouve pas le sociétaire des Dallas Mavericks, Desagana Diop, toujours attendu en Italie. «Il ne peut pas nous rejoindre ici, parce qu’il n’a pas le visa pour l’Italie. Maintenant, on attend de voir la solution qu’on va adopter», informe-t-il. Toutefois, précise Matar Ndiaye, «la porte de l’Equipe nationale est ouverte à tout le monde. On travaille avec le groupe qui est sur place». Par contre, il ne sera pas possible de voir Boniface Ndong : «Il est blessé et ne viendra pas», annonce Matar Ndiaye. Des impairs dans la préparation qui ont, certainement, pesé sur le mental des Lions lors du tournoi d’Italie. Les protégés de Sam Vincent ont concédé une troisième défaite (71-82), en autant de sorties, hier devant la Serbie. Un dernier match au cours duquel, l’entraîneur national n’a pu bénéficier des services du sociétaire des Raptors de Toronto, Pape Abdoulaye Sow, et du Qatari, Souleymane Aw. «Ils sont tous les deux blessés. Ils souffrent de petits bobos sans gravité. Ils devraient reprendre rapidement avec le groupe. C’est juste par mesure de précaution», tempère Matar Ndiaye. Etablis à Bermio (à 3 h de Milan), les Lions auront droit aujourd’hui à une journée de repos, avant de reprendre les entraînements dès demain, à raison de deux séances quotidiennes. Le départ pour l’Angola est prévu le 13 août prochain.
Le Basket sous l’ère Alioune Badara Diagne: Quatre participations, quatre échecs
