Lauren Jackson 1,96 m Australie - (Photo FIBA)
L'Australie peut rêver du sacre mondial. Tombeuses de l'équipe de France en quarts de finale, les Australiennes ont pris le meilleur sur les Brésiliennes ce jeudi en demi-finales. Menées à l'entame de la dernière période (57-64), les finalistes des JO d'Athènes ont renversé la vapeur dans un dernier quart-temps à sens unique (31-12) pour finalement l'emporter (88-76).
Dans le sillage d'Oksana Rakhmatulina et de Korstine, les Russes enquillaient quasiment tout d'entrée et se jouaient de la défense individuelle des troupes d'Ann Donovan pour prendre rapidement et largement les devants, +12 points à la fin du premier quart-temps (25-13).
Ces dernières changeaient leur fusil d'épaule en imposant une défense de zone et revenaient, principalement grâce à l'adresse de Diana Taurasi, la seule à avoir surnagé (meilleure marqueuse de la partie avec 21 points) dans ce véritable naufrage du cuirassé US, à 5 longueurs à la pause (37-32).
Il était alors permis de penser que les Américaines allaient maîtriser leurs opposantes. Mais celles-ci, avec notamment une Maria Stepanova qui bâchait à tout-va depuis le début de la rencontre et une Tatiana Shchegoleva qui abattait un travail colossal dans la raquette adverse, les dynamitaient d'un 12-0 au retour des vestiaires pour compter 17 puis 20 points d'avance à l'abord de l'ultime acte (58-38).
Nous étions à 10 minutes d'un choc sismique qui pourrait secouer pendant beaucoup plus longtemps que cela l'ensemble de la planète basket féminin.
Korstine et ses copines géraient ensuite assez mal leur capital et à moins d'une minute du terme voilà que les supposées invincibles, qui pressaient il va de soi, ne pointaient plus à nouveau qu'à -5, soit deux portées de tirs. L'intelligence tactique russe prévalait et c'est « notre » belle Ilona qui de deux lancers-francs envoyait les siennes, douze supernovas, dans un paradis étoilé.
Dans le sillage d'Oksana Rakhmatulina et de Korstine, les Russes enquillaient quasiment tout d'entrée et se jouaient de la défense individuelle des troupes d'Ann Donovan pour prendre rapidement et largement les devants, +12 points à la fin du premier quart-temps (25-13).
Ces dernières changeaient leur fusil d'épaule en imposant une défense de zone et revenaient, principalement grâce à l'adresse de Diana Taurasi, la seule à avoir surnagé (meilleure marqueuse de la partie avec 21 points) dans ce véritable naufrage du cuirassé US, à 5 longueurs à la pause (37-32).
Il était alors permis de penser que les Américaines allaient maîtriser leurs opposantes. Mais celles-ci, avec notamment une Maria Stepanova qui bâchait à tout-va depuis le début de la rencontre et une Tatiana Shchegoleva qui abattait un travail colossal dans la raquette adverse, les dynamitaient d'un 12-0 au retour des vestiaires pour compter 17 puis 20 points d'avance à l'abord de l'ultime acte (58-38).
Nous étions à 10 minutes d'un choc sismique qui pourrait secouer pendant beaucoup plus longtemps que cela l'ensemble de la planète basket féminin.
Korstine et ses copines géraient ensuite assez mal leur capital et à moins d'une minute du terme voilà que les supposées invincibles, qui pressaient il va de soi, ne pointaient plus à nouveau qu'à -5, soit deux portées de tirs. L'intelligence tactique russe prévalait et c'est « notre » belle Ilona qui de deux lancers-francs envoyait les siennes, douze supernovas, dans un paradis étoilé.