Avec cette énième élimination à des championnats d'Afrique, le basket sénégalais vient de se faire remarquer par la plus mauvaise des manières et confirme dans la foulée que sans une organisation rigoureuse, rien de bon ne peut se faire.
Avec la préparation chaotique de l'équipe nationale, on ne pouvait pas faire grand-chose. Sans doute aussi qu'il ne suffit pas de crier qu'on veut être premier de la classe, pour que cela soit.
Sinon, comment pourrait-on comprendre qu'une discipline ne manquant ni de joueurs - contrairement au football actuellement -, ni de techniciens de très haut niveau, n'arrive pas à s'imposer.
Parce qu'au moment où les partenaires de Malèye Ndoye attendaient leur coach, l'Américain Sam Vincent qui a signé un contrat avec une franchise américaine, leur ancien coach, Abdourahmane Ndiaye Adidas, qui a ravivé la flamme en 2005, était en villégiature au Sénégal.
Le technicien sénégalais avait été mis sur la touche, sous prétexte qu'il n'a pas respecté son contrat, alors qu'il venait de prendre la 2-ème place en Afrique. Cerise sur le gâteau, il a fait qualifier le Sénégal pour le championnat du monde 2006. rien de moins.
Alors que le Sénégal vient de se faire éliminer de ces joutes continentales, Adidas savoure peut-être une petite revanche, lui qui fait les beaux jours, comme entraîneur, de l'Entente sportive Villeneuve-d'Ascq basket-Lille métropole, qui fait partie des équipes féminines qui comptent en France.
Il n'est pas le seul technicien sénégalais dans ce cas de figure puisque l'équipe de Côte d'Ivoire, qui a amenuisé les chances des Lions, comptait dans son staff technique un ancien international sénégalais, Mathieu Faye, qui n'a jamais reçu d'offres sérieuses du basket sénégalais, malgré ses nombreuses allées et venues.
En France toujours, un autre technicien sénégalais, Jean-Aimé Toupane, est devenu l'adjoint de Claude Bergeaud en équipe nationale de France. Auparavant, il a fait montre de son savoir-faire en faisant monter le Stade Clermontois de la Pro B à la Pro A en 2004.
A côté de ses techniciens de haut niveau, le basket sénégalais est fourni en ressources humaines, avec la présence dans ses rangs de l'un des meilleurs pivots de la NBA (la ligue nord-américaine), Desagana Diop, qui a préféré déclarer forfait, avec le meilleur joueur de la CAN 2005, Boniface Ndong.
Le forfait de ces deux jours d'importance ne peut-il pas être interprété, avec le recul, comme une manière subtile de ne pas donner leur caution au manque d'organisation qui a caractérisé les préparatifs de l'équipe sénégalaise.
Jusqu'à une date récente en effet, Boris Diaw devait régler ce problème d'assurances pour pouvoir jouer dans l'équipe de Claude Bergeaud qui fait partie des candidats à la victoire finale en coupe d'Europe des nations.
En justifiant leur absence par des blessures diplomatiques et/ou des assurances qui, il est vrai, posent des problèmes à tous les joueurs de la NBA, ces deux lions ont ainsi pu payer en quelque sorte la bonne cnscience de ne pas être cités comme des parties prenantes de la désastreuse aventure angolaise des Lions.
Avec la préparation chaotique de l'équipe nationale, on ne pouvait pas faire grand-chose. Sans doute aussi qu'il ne suffit pas de crier qu'on veut être premier de la classe, pour que cela soit.
Sinon, comment pourrait-on comprendre qu'une discipline ne manquant ni de joueurs - contrairement au football actuellement -, ni de techniciens de très haut niveau, n'arrive pas à s'imposer.
Parce qu'au moment où les partenaires de Malèye Ndoye attendaient leur coach, l'Américain Sam Vincent qui a signé un contrat avec une franchise américaine, leur ancien coach, Abdourahmane Ndiaye Adidas, qui a ravivé la flamme en 2005, était en villégiature au Sénégal.
Le technicien sénégalais avait été mis sur la touche, sous prétexte qu'il n'a pas respecté son contrat, alors qu'il venait de prendre la 2-ème place en Afrique. Cerise sur le gâteau, il a fait qualifier le Sénégal pour le championnat du monde 2006. rien de moins.
Alors que le Sénégal vient de se faire éliminer de ces joutes continentales, Adidas savoure peut-être une petite revanche, lui qui fait les beaux jours, comme entraîneur, de l'Entente sportive Villeneuve-d'Ascq basket-Lille métropole, qui fait partie des équipes féminines qui comptent en France.
Il n'est pas le seul technicien sénégalais dans ce cas de figure puisque l'équipe de Côte d'Ivoire, qui a amenuisé les chances des Lions, comptait dans son staff technique un ancien international sénégalais, Mathieu Faye, qui n'a jamais reçu d'offres sérieuses du basket sénégalais, malgré ses nombreuses allées et venues.
En France toujours, un autre technicien sénégalais, Jean-Aimé Toupane, est devenu l'adjoint de Claude Bergeaud en équipe nationale de France. Auparavant, il a fait montre de son savoir-faire en faisant monter le Stade Clermontois de la Pro B à la Pro A en 2004.
A côté de ses techniciens de haut niveau, le basket sénégalais est fourni en ressources humaines, avec la présence dans ses rangs de l'un des meilleurs pivots de la NBA (la ligue nord-américaine), Desagana Diop, qui a préféré déclarer forfait, avec le meilleur joueur de la CAN 2005, Boniface Ndong.
Le forfait de ces deux jours d'importance ne peut-il pas être interprété, avec le recul, comme une manière subtile de ne pas donner leur caution au manque d'organisation qui a caractérisé les préparatifs de l'équipe sénégalaise.
Jusqu'à une date récente en effet, Boris Diaw devait régler ce problème d'assurances pour pouvoir jouer dans l'équipe de Claude Bergeaud qui fait partie des candidats à la victoire finale en coupe d'Europe des nations.
En justifiant leur absence par des blessures diplomatiques et/ou des assurances qui, il est vrai, posent des problèmes à tous les joueurs de la NBA, ces deux lions ont ainsi pu payer en quelque sorte la bonne cnscience de ne pas être cités comme des parties prenantes de la désastreuse aventure angolaise des Lions.