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Né un 24 septembre 1983 à Dakar, Ababacar Diégane Faye qui prépare sa thèse a débuté ses études à l’école primaire Baobab 3. Le concours d’entrée en sixième réussi, le longiligne garçon entre au CEM Mathurin Diop où il fait une pige de deux années, 6e et 5e avant de rejoindre le lycée Ngalandou Diouf où il obtient avec brio son bac série scientifique. Le parchemin en poche, le garçon s’inscrit à la faculté de Médecine où il est aujourd’hui en 8e année, préparant sa thèse. Toutefois le médecin a débuté tardivement le basket. «J’ai commencé à pratiquer le basket sur le tard. Je crois que c’était à l’âge de 17 ans au terrain de basket de la Sicap Baobab», soutient Docteur comme l’appellent ses amis et collègues. Paradoxe ! Une discipline que Diégane n’a jamais aimée. «Je n’ai jamais aimé le basket même si souvent ma mère se plaisait à me chambrer d’aller faire le basket grâce à ma taille. Et ce n’est qu’en 2000, lorsque le maire d’arrondissement de Mermoz, Lamine Thiam a construit un terrain de basket à la Sicap Baobabs que j’ai vraiment commencé à m’y intéresser. Par la suite, il y avait un camp de basket organisé par un l’ancien international Boubacar Traoré. Je suis resté avec lui pendant deux ans avant qu’un dirigeant de la Jeanne d’Arc qui m’avait observé me propose de signer une licence chez la Vieille Dame», renseigne le puissant pivot du Sibac. Mais une première aventure qui ne sera que de courte durée pour le jeune garçon qui n’a fait que trois mois de pratique avant de tourner la page pour se consacrer à son examen du Baccalauréat. Le diplôme en poche, Ababacar Diégane Faye devenu par la force des choses étudiant à la faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop dépose ses baluchons au Dakar Université club. «Comme j’ai été faire mes études à l’Ucad, j’ai signé une licence au Duc pour allier études et sports. Et c’est à ce moment que la discipline commençait réellement à m’intéresser et j’y trouvais du plaisir», indique-t-il. Mais l’étudiant y reste six mois ans être régulier souvent à cause des TD et des examens partiels. Mais 2006 va marquer une étape importante dans la vie sportive de Diégane. En 6e année de Médecine, il a plus de temps pour concilier les études et le sport. «Cette année 2006, j’avais plus de temps et c’est à cet instant que j’ai vraiment joué une saison pleine avec à la clé une finale de la Coupe Saint-Michel que nous avons perdue avant de gagner notre premier trophée avec la Coupe du Maire». L’année suivante, il signe une nouvelle licence sous les couleurs de Sibac dont il porte les couleurs depuis trois ans. Un club de quartier, dit-il, qui n’a rien à envier aux grands clubs. A force de travailler, le puissant pivot du Sibac a fini de s’imposer sous les raquettes et les nombreux sacrifices et efforts seront récompensés avec une présélection en équipe nationale pour les besoins du tournoi de la Zone 2, même si au finish, il ne sera pas retenu. « Cette première sélection ne constitue pas une surprise pour moi du moins pas totalement, car j’ai réalisé un championnat correct avec le Sibac qui a présenté une équipe compétitive cette saison. Ce qui m’a permis d’éclore et taper dans l’?il du staff technique de la sélection nationale. D’ailleurs, je considère cette sélection comme une reconnaissance sans regrets», souligne docteur Faye.
Malgré son statut de joueur, Diégane présente aussi ce profil de sauveur, médecin sur les parquets. «Il paraît que je suis timide dans le terrain ; d’ailleurs les gens me disent que je n’utilise pas ma force et je dois faire régner mes 130kg sous la raquette. Mais ils oublient aussi que je suis médecin et je n’ai nullement le droit de violenter encore moins de blesser», fait remarquer le protégé de Tidiane Goudiaby qui joue de temps en temps le rôle de secouriste quand il le faut. «Il m’arrive de secourir des joueurs car au Sénégal beaucoup de clubs viennent au stade sans le toubib. C’est à cause certainement de l’amateurisme. Sur le terrain, je suis le médecin joueur prêt à secourir mon adversaire en cas de besoin comme c’est souvent le cas», balance Dr Faye.
Mais pour pouvoir allier sports et activités professionnelles, Aboubacar Diégane Faye se livre à une véritable course contre la montre. «C’est un parcours de combattant et il est toujours difficile d’allier les deux. Les difficultés ont commencé lorsque j’étais déjà en première année car j’avais failli la reprendre, et je me disais que j’avais des chances de devenir professionnel et surtout je voulais partir aux Etats-Unis. D’ailleurs Boubacar Traoré qui a guidé mes premiers pas devait m’emmener, mais cela n’a pas pu se faire. L’année suivante, des recruteurs sont venus pour me superviser, malheureusement j’ai eu un problème de genoux et je n’ai pas pu faire les tests. Je me suis dit que j’allais me concentrer sur mes études de médecine et faire le basket en temps libre», Diégane dixit. Médecin interne aujourd’hui à l’hôpital Aristide Le Dantec, Ababacar Diégane Faye, en bon Sérère, est obligé d’être le premier à se pointer et le dernier à ôter la blouse blanche pour aller aux entraînements vers 19 heures, même si quelquefois il se voit contraint d’oublier le terrain pour être au service des patients. Une situation qui le pousse souvent à ne s’entraîner que trois fois dans la semaine à raison d’une heure trente minutes. Le Dr Diégane Faye qui entend se spécialiser en Chirurgie maxillo faciale entend ne pas s’arrêter en si bon chemin. «Je viens de commencer ma spécialisation en tant qu’interne. Je veux faire de la Chirurgie maxillo faciale, mais cette spécialisation n’existe pas au Sénégal. j’en ai discuté avec le seul spécialiste sénégalais et il m’a conseillé de rester trois ans pour avoir le titre d’ancien interne des hôpitaux en fréquentant différents services, avant d’aller faire cette spécialisation», soutient-il. Pour le moment Dr Diégane Faye qui est en Chirurgie générale pour un an doit aussi se spécialiser en Orthopédie, en Ophtalmologie et en Stomatologie. Après ces piges dans ces services, Doc-basket pourra partir en Côte d’Ivoire pour sa spécialisation et terminer en France. Et pourquoi ne pas aller chercher cette agrégation et entendre le titre de professeur ?
Malgré son statut de joueur, Diégane présente aussi ce profil de sauveur, médecin sur les parquets. «Il paraît que je suis timide dans le terrain ; d’ailleurs les gens me disent que je n’utilise pas ma force et je dois faire régner mes 130kg sous la raquette. Mais ils oublient aussi que je suis médecin et je n’ai nullement le droit de violenter encore moins de blesser», fait remarquer le protégé de Tidiane Goudiaby qui joue de temps en temps le rôle de secouriste quand il le faut. «Il m’arrive de secourir des joueurs car au Sénégal beaucoup de clubs viennent au stade sans le toubib. C’est à cause certainement de l’amateurisme. Sur le terrain, je suis le médecin joueur prêt à secourir mon adversaire en cas de besoin comme c’est souvent le cas», balance Dr Faye.
Mais pour pouvoir allier sports et activités professionnelles, Aboubacar Diégane Faye se livre à une véritable course contre la montre. «C’est un parcours de combattant et il est toujours difficile d’allier les deux. Les difficultés ont commencé lorsque j’étais déjà en première année car j’avais failli la reprendre, et je me disais que j’avais des chances de devenir professionnel et surtout je voulais partir aux Etats-Unis. D’ailleurs Boubacar Traoré qui a guidé mes premiers pas devait m’emmener, mais cela n’a pas pu se faire. L’année suivante, des recruteurs sont venus pour me superviser, malheureusement j’ai eu un problème de genoux et je n’ai pas pu faire les tests. Je me suis dit que j’allais me concentrer sur mes études de médecine et faire le basket en temps libre», Diégane dixit. Médecin interne aujourd’hui à l’hôpital Aristide Le Dantec, Ababacar Diégane Faye, en bon Sérère, est obligé d’être le premier à se pointer et le dernier à ôter la blouse blanche pour aller aux entraînements vers 19 heures, même si quelquefois il se voit contraint d’oublier le terrain pour être au service des patients. Une situation qui le pousse souvent à ne s’entraîner que trois fois dans la semaine à raison d’une heure trente minutes. Le Dr Diégane Faye qui entend se spécialiser en Chirurgie maxillo faciale entend ne pas s’arrêter en si bon chemin. «Je viens de commencer ma spécialisation en tant qu’interne. Je veux faire de la Chirurgie maxillo faciale, mais cette spécialisation n’existe pas au Sénégal. j’en ai discuté avec le seul spécialiste sénégalais et il m’a conseillé de rester trois ans pour avoir le titre d’ancien interne des hôpitaux en fréquentant différents services, avant d’aller faire cette spécialisation», soutient-il. Pour le moment Dr Diégane Faye qui est en Chirurgie générale pour un an doit aussi se spécialiser en Orthopédie, en Ophtalmologie et en Stomatologie. Après ces piges dans ces services, Doc-basket pourra partir en Côte d’Ivoire pour sa spécialisation et terminer en France. Et pourquoi ne pas aller chercher cette agrégation et entendre le titre de professeur ?