''J'aimerais que lorsque le choix porté sur ma personne sera rendu public, que tout le monde soit d'accord et que je puisse travailler à ma guise parce que j'aurais les armes nécessaires pour faire face'' a dit Cheikhou Diouf dans un entretien exclusif avec l'APS.
Il a dit qu'il préférait réussir ce qu'il a à faire en saisissant l'opportunité qui lui est offerte de se perfectionner.
L'ancien entraîneur adjoint de l'équipe du Sénégal de basket masculin lors du dernier championnat d'Afrique de basket, de retour d'un stage aux Etats-Unis a décliné l'offre de la sélection pour se consacrer à une série de stages, clinics et recyclages.
Il a confirmé cette position après que le directeur technique national, Ousseynou Ndiaga Diop a rendu public samedi dernier la décision du coach de Gorée de ne pas diriger les Lions.
''Souvent le grief qui est fait aux entraîneurs locaux pour ne pas leur confier l'équipe nationale est relatif au fait qu'ils ne se recyclent pas et qu'ils ne sont pas au courant de ce qui se fait dans le haut niveau. Alors si des opportunités se présentent de se perfectionner, je ne dois pas hésiter puisque c'est comme cela que je vais servir au mieux le basket de mon pays'', a expliqué Cheikhou Diouf
Par ailleurs Cheikhou Diouf a déclaré ne pas vouloir suivre les pas de Sam Vincent et Abdourahmane Ndiaye ''Adidas'' à qui on a reproché de ''n'être pas présent aux côtés de l'équipe''. Il estime qu'il avait la possibilité de s'appuyer sur un assistant devant assurer son intérim en cas d'absence.
''J'avais la possibilité de prendre cette équipe, de m'appuyer sur mon assistant en cas d'incompatibilité de calendrier et de gérer à distance, mais je ne veux pas que l'on me reproche d'être loin de l'équipe comme on l'a fait pour ''Adidas'' et Sam Vincent'', a-t-il dit.
En plus de son ''plan de recyclage et de remise à niveau'', Cheikh Diouf doit s'occuper de la sélection africaine du projet Fiba-Adidas.
Le technicien ne ferme pour autant pas les portes de la sélection. Il se dit ''prêt'' à restituer tout ce qu'il va apprendre au basket sénégalais, quel que soit le poste qui lui sera confié dans l'avenir.
Pour Cheikhou Diouf, sa décision de ne pas prendre l'équipe nationale des garçons actuellement peut être considérée comme une demande de disponibilité pour aller chercher des armes supplémentaires et pouvoir, le moment venu, s'acquitter correctement de toute mission.
L'entraîneur qui doit prendre part à toute une série de stages et session de renforcement aux Etats-Unis, en Europe et en Amérique latine, entend mettre à profit ces opportunités pour s'imprégner davantage des techniques d'entraînement, de préparation et de gestion d'un groupe de performances de haut niveau.
''Le Sénégal a un lourd potentiel qui, s'il est bien géré dans le futur, nous fera régner longtemps en Afrique et nous fera respecter dans le monde'', a-t-il conclu.
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