
Cheikhou DIOUF et Moustapha GAYE
Ils avaient cheminé ensemble le temps d'une campagne. Partager les moments pénibles d'une aventure africaine et mondiale. La donne a changé. Ce sera chacun pour soi. Lui pour la gent féminine. L'autre, masculine. Pour les mêmes objectifs. Les mêmes obligations. Cheikhou Diouf et Moustapha Gaye ont été nommés respectivement à la tête des Lions et des Lionnes. Une consécration qui répond à une volonté de privilégier l'expertise locale, présente aussi bien chez les filles que chez les garçons. Un choix qu'argumente le nouveau Dtn, Ousseynou Ndiaga Diop : «Depuis 2005, l'entraîneur le plus performant chez les garçons, en dehors de Moustapha Gaye, c'est Cheikhou Diouf. Il a fait les championnats du monde 2006 et la la dernière Can 2007. Il a déjà un bon vécu au niveau des équipes de première division.» Le technicien de l'Us Gorée sera épaulé dans sa tâche par le coach des Dakar Université Club (Duc), Parfait Adjivon. «Tout le monde a vu son cursus au niveau du Duc, son assistanat dans les Equipes nationales de jeunes depuis 2000. J'ose espérer qu'il a suffisamment d'expérience pour cette mission. Rien ne s'oppose à ce qu'on lui fasse confiance», certifie Ousseynou Ndiaga Diop. A ceux qui soutiennent que les deux hommes n'ont pas la carrure pour piloter l'équipe masculine, composée souvent de joueurs professionnels, le directeur national relativise. Prenant l'exemple du jeune coach des Duchesses, le Dtn estime qu'«il faut commencer toujours à apprendre. Il faut d'abord qu'on cherche à savoir pourquoi ce sera lourd. Il travaillera à l'ombre de l'entraîneur qu'il va assister. Encore qu'il a du métier. Quand on entraîne l'une des meilleures équipes dans le championnat national et qu'on ait vécu un stage aux Etats-Unis, c'est l'occasion ou jamais de faire ses preuves».
Dans la même lancée, l'ancien coach des Lions a des réserves sur l'importance accordée aux joueurs évoluant dans le championnat américain ou ailleurs et évoque plutôt une question du patriotisme. «Il s'agit simplement de joueurs qui seraient appelés à évoluer sous la coupole d'un entraîneur. Il suffit que le joueur fasse son travail et se met dans la peau du joueur et que l'entraîneur fasse sa tâche. C'est pour la patrie», préconise Ousseynou Ndiaga Diop.
La même confiance est affichée par son prédécesseur, Maguette Diop. Toutefois, ce dernier préconise un travail dans le long terme. «Si on leur impose de gérer maintenant cette équipe, il leur sera difficile de gérer les Pros. Par contre, si on leur demande de reconstruire une équipe, et qu'ils travaillent dans le temps, ce sera plus facile pour eux», conseille l'ancien coach des Lionnes.
OBJECTIF 2011
Concernant la sélection féminine, la seule incertitude réside sur l'adaptation de Moustapha Gaye. Connu pour son tempérament ardu, le coach de l'As Douanes devra contenir ses émotions et apprendre à gérer l'environnement de la gente féminine aux côtés de Amadou Coulibaly, l'entraîneur de l'équipe féminine du Jaraaf. Pour Maguette Diop, «il lui faudra comprendre la psychologie de la femme. C'est à ce niveau seulement qu'il (Tapha) aura à faire quelques efforts. Sinon, il a tout pour pouvoir gérer une sélection nationale féminine». Sur la question, Ousseynou Ndiaga Diop estime qu'il n'y a pas d'entraîneur taillé sur mesure. «Le problème, ce sont les compétences, l'expérience du haut niveau. Sa capacité de s'adapter quel que soit le sexe, la catégorie.» Des qualités dont ne doute aucunement le directeur technique national.
Par ailleurs, les choix de Moustapha Gaye pour les filles et de Cheikhou Diouf à la tête des garçons, s'explique, selon le Dtn, par un souci de challenge. «Par moment, il faut savoir s'arrêter et rompre avec certaines choses. Au sortir de certaines campagnes, les entraîneurs les plus proches ont le devoir de reculer pour essayer de chercher un autre challenge», souligne-t-il.
Même si le staff féminin sera le premier à descendre sur le paquet avec le tournoi pré-Olympique, prévu en juin en Espagne, l'objectif assigné aux techniciens Sénégalais s'inscrit dans le long terme. «Il ne sert à rien de brûler les étapes. Quand on veut construire quelque chose de durable, il faut des fondements solides», souligne le Dtn. Une nouvelle démarche qu'il entend expérimenter en 2009. «Il faut les projeter à l'horizon 2011. Quand on change d'orientation, il faut en même temps trouver des échéances convenables. Quelque que soit ce qu'on puisse avoir cette année, il faut s'inscrire dans la logique de reconstruction ou d'amélioration», projette Ousseynou Ndiaga Diop. Une durée suffisante qui permettra au duo Cheikhou Diouf-Parfait Adjivon de mettre sur pied une équipe solide capable de défendre les couleurs nationales lors du prochain championnat d'Afrique des nations, prévu en 2009. Après avoir terminé à la 9e place, les Lions devront chercher le ticket qualificatif lors des phases éliminatoires.
A ceux qui soutiennent que les deux hommes n'ont pas la carrure pour piloter l'équipe masculine, composée souvent de joueurs professionnels, le directeur national relativise. Prenant l'exemple du jeune coach des Duchesses, le Dtn estime qu'«il faut commencer toujours à apprendre. Il faut d'abord qu'on cherche à savoir pourquoi ce sera lourd. Il travaillera à l'ombre de l'entraîneur qu'il va assister. Encore qu'il a du métier. Quand on entraîne l'une des meilleures équipes dans le championnat national et qu'on ait vécu un stage aux Etats-Unis, c'est l'occasion ou jamais de faire ses preuves».
Dans la même lancée, l'ancien coach des Lions a des réserves sur l'importance accordée aux joueurs évoluant dans le championnat américain ou ailleurs et évoque plutôt une question du patriotisme. «Il s'agit simplement de joueurs qui seraient appelés à évoluer sous la coupole d'un entraîneur. Il suffit que le joueur fasse son travail et se met dans la peau du joueur et que l'entraîneur fasse sa tâche. C'est pour la patrie», préconise Ousseynou Ndiaga Diop.
La même confiance est affichée par son prédécesseur, Maguette Diop. Toutefois, ce dernier préconise un travail dans le long terme. «Si on leur impose de gérer maintenant cette équipe, il leur sera difficile de gérer les Pros. Par contre, si on leur demande de reconstruire une équipe, et qu'ils travaillent dans le temps, ce sera plus facile pour eux», conseille l'ancien coach des Lionnes.
OBJECTIF 2011
Concernant la sélection féminine, la seule incertitude réside sur l'adaptation de Moustapha Gaye. Connu pour son tempérament ardu, le coach de l'As Douanes devra contenir ses émotions et apprendre à gérer l'environnement de la gente féminine aux côtés de Amadou Coulibaly, l'entraîneur de l'équipe féminine du Jaraaf. Pour Maguette Diop, «il lui faudra comprendre la psychologie de la femme. C'est à ce niveau seulement qu'il (Tapha) aura à faire quelques efforts. Sinon, il a tout pour pouvoir gérer une sélection nationale féminine». Sur la question, Ousseynou Ndiaga Diop estime qu'il n'y a pas d'entraîneur taillé sur mesure. «Le problème, ce sont les compétences, l'expérience du haut niveau. Sa capacité de s'adapter quel que soit le sexe, la catégorie.» Des qualités dont ne doute aucunement le directeur technique national.
Par ailleurs, les choix de Moustapha Gaye pour les filles et de Cheikhou Diouf à la tête des garçons, s'explique, selon le Dtn, par un souci de challenge. «Par moment, il faut savoir s'arrêter et rompre avec certaines choses. Au sortir de certaines campagnes, les entraîneurs les plus proches ont le devoir de reculer pour essayer de chercher un autre challenge», souligne-t-il.
Même si le staff féminin sera le premier à descendre sur le paquet avec le tournoi pré-Olympique, prévu en juin en Espagne, l'objectif assigné aux techniciens Sénégalais s'inscrit dans le long terme. «Il ne sert à rien de brûler les étapes. Quand on veut construire quelque chose de durable, il faut des fondements solides», souligne le Dtn. Une nouvelle démarche qu'il entend expérimenter en 2009. «Il faut les projeter à l'horizon 2011. Quand on change d'orientation, il faut en même temps trouver des échéances convenables. Quelque que soit ce qu'on puisse avoir cette année, il faut s'inscrire dans la logique de reconstruction ou d'amélioration», projette Ousseynou Ndiaga Diop. Une durée suffisante qui permettra au duo Cheikhou Diouf-Parfait Adjivon de mettre sur pied une équipe solide capable de défendre les couleurs nationales lors du prochain championnat d'Afrique des nations, prévu en 2009. Après avoir terminé à la 9e place, les Lions devront chercher le ticket qualificatif lors des phases éliminatoires.
Dans la même lancée, l'ancien coach des Lions a des réserves sur l'importance accordée aux joueurs évoluant dans le championnat américain ou ailleurs et évoque plutôt une question du patriotisme. «Il s'agit simplement de joueurs qui seraient appelés à évoluer sous la coupole d'un entraîneur. Il suffit que le joueur fasse son travail et se met dans la peau du joueur et que l'entraîneur fasse sa tâche. C'est pour la patrie», préconise Ousseynou Ndiaga Diop.
La même confiance est affichée par son prédécesseur, Maguette Diop. Toutefois, ce dernier préconise un travail dans le long terme. «Si on leur impose de gérer maintenant cette équipe, il leur sera difficile de gérer les Pros. Par contre, si on leur demande de reconstruire une équipe, et qu'ils travaillent dans le temps, ce sera plus facile pour eux», conseille l'ancien coach des Lionnes.
OBJECTIF 2011
Concernant la sélection féminine, la seule incertitude réside sur l'adaptation de Moustapha Gaye. Connu pour son tempérament ardu, le coach de l'As Douanes devra contenir ses émotions et apprendre à gérer l'environnement de la gente féminine aux côtés de Amadou Coulibaly, l'entraîneur de l'équipe féminine du Jaraaf. Pour Maguette Diop, «il lui faudra comprendre la psychologie de la femme. C'est à ce niveau seulement qu'il (Tapha) aura à faire quelques efforts. Sinon, il a tout pour pouvoir gérer une sélection nationale féminine». Sur la question, Ousseynou Ndiaga Diop estime qu'il n'y a pas d'entraîneur taillé sur mesure. «Le problème, ce sont les compétences, l'expérience du haut niveau. Sa capacité de s'adapter quel que soit le sexe, la catégorie.» Des qualités dont ne doute aucunement le directeur technique national.
Par ailleurs, les choix de Moustapha Gaye pour les filles et de Cheikhou Diouf à la tête des garçons, s'explique, selon le Dtn, par un souci de challenge. «Par moment, il faut savoir s'arrêter et rompre avec certaines choses. Au sortir de certaines campagnes, les entraîneurs les plus proches ont le devoir de reculer pour essayer de chercher un autre challenge», souligne-t-il.
Même si le staff féminin sera le premier à descendre sur le paquet avec le tournoi pré-Olympique, prévu en juin en Espagne, l'objectif assigné aux techniciens Sénégalais s'inscrit dans le long terme. «Il ne sert à rien de brûler les étapes. Quand on veut construire quelque chose de durable, il faut des fondements solides», souligne le Dtn. Une nouvelle démarche qu'il entend expérimenter en 2009. «Il faut les projeter à l'horizon 2011. Quand on change d'orientation, il faut en même temps trouver des échéances convenables. Quelque que soit ce qu'on puisse avoir cette année, il faut s'inscrire dans la logique de reconstruction ou d'amélioration», projette Ousseynou Ndiaga Diop. Une durée suffisante qui permettra au duo Cheikhou Diouf-Parfait Adjivon de mettre sur pied une équipe solide capable de défendre les couleurs nationales lors du prochain championnat d'Afrique des nations, prévu en 2009. Après avoir terminé à la 9e place, les Lions devront chercher le ticket qualificatif lors des phases éliminatoires.
A ceux qui soutiennent que les deux hommes n'ont pas la carrure pour piloter l'équipe masculine, composée souvent de joueurs professionnels, le directeur national relativise. Prenant l'exemple du jeune coach des Duchesses, le Dtn estime qu'«il faut commencer toujours à apprendre. Il faut d'abord qu'on cherche à savoir pourquoi ce sera lourd. Il travaillera à l'ombre de l'entraîneur qu'il va assister. Encore qu'il a du métier. Quand on entraîne l'une des meilleures équipes dans le championnat national et qu'on ait vécu un stage aux Etats-Unis, c'est l'occasion ou jamais de faire ses preuves».
Dans la même lancée, l'ancien coach des Lions a des réserves sur l'importance accordée aux joueurs évoluant dans le championnat américain ou ailleurs et évoque plutôt une question du patriotisme. «Il s'agit simplement de joueurs qui seraient appelés à évoluer sous la coupole d'un entraîneur. Il suffit que le joueur fasse son travail et se met dans la peau du joueur et que l'entraîneur fasse sa tâche. C'est pour la patrie», préconise Ousseynou Ndiaga Diop.
La même confiance est affichée par son prédécesseur, Maguette Diop. Toutefois, ce dernier préconise un travail dans le long terme. «Si on leur impose de gérer maintenant cette équipe, il leur sera difficile de gérer les Pros. Par contre, si on leur demande de reconstruire une équipe, et qu'ils travaillent dans le temps, ce sera plus facile pour eux», conseille l'ancien coach des Lionnes.
OBJECTIF 2011
Concernant la sélection féminine, la seule incertitude réside sur l'adaptation de Moustapha Gaye. Connu pour son tempérament ardu, le coach de l'As Douanes devra contenir ses émotions et apprendre à gérer l'environnement de la gente féminine aux côtés de Amadou Coulibaly, l'entraîneur de l'équipe féminine du Jaraaf. Pour Maguette Diop, «il lui faudra comprendre la psychologie de la femme. C'est à ce niveau seulement qu'il (Tapha) aura à faire quelques efforts. Sinon, il a tout pour pouvoir gérer une sélection nationale féminine». Sur la question, Ousseynou Ndiaga Diop estime qu'il n'y a pas d'entraîneur taillé sur mesure. «Le problème, ce sont les compétences, l'expérience du haut niveau. Sa capacité de s'adapter quel que soit le sexe, la catégorie.» Des qualités dont ne doute aucunement le directeur technique national.
Par ailleurs, les choix de Moustapha Gaye pour les filles et de Cheikhou Diouf à la tête des garçons, s'explique, selon le Dtn, par un souci de challenge. «Par moment, il faut savoir s'arrêter et rompre avec certaines choses. Au sortir de certaines campagnes, les entraîneurs les plus proches ont le devoir de reculer pour essayer de chercher un autre challenge», souligne-t-il.
Même si le staff féminin sera le premier à descendre sur le paquet avec le tournoi pré-Olympique, prévu en juin en Espagne, l'objectif assigné aux techniciens Sénégalais s'inscrit dans le long terme. «Il ne sert à rien de brûler les étapes. Quand on veut construire quelque chose de durable, il faut des fondements solides», souligne le Dtn. Une nouvelle démarche qu'il entend expérimenter en 2009. «Il faut les projeter à l'horizon 2011. Quand on change d'orientation, il faut en même temps trouver des échéances convenables. Quelque que soit ce qu'on puisse avoir cette année, il faut s'inscrire dans la logique de reconstruction ou d'amélioration», projette Ousseynou Ndiaga Diop. Une durée suffisante qui permettra au duo Cheikhou Diouf-Parfait Adjivon de mettre sur pied une équipe solide capable de défendre les couleurs nationales lors du prochain championnat d'Afrique des nations, prévu en 2009. Après avoir terminé à la 9e place, les Lions devront chercher le ticket qualificatif lors des phases éliminatoires.