Ce n’est point de la fiction. Ni une mauvaise blague. Le Sénégal, vice-champion 2005 et potentiel champion 2007, n’a fait qu’un tour en Angola. Les Lions calent en phase de poule. Incroyable ! Juste trois matches avant d’être reversés dans le championnat des plus faibles, précisément dans le hit du play-down continental à Bengala. Le quintuple champion d’Afrique s’est trompé de chemin et de panier. Les Lions ne verront pas Luanda, le théâtre des phases qualificatives, la terre des primés, des vainqueurs et du sacre. Ainsi, l’acte ne suit pas l’objectif écrit en lettre d’or, 2007, année de la reconquête du titre, sur le plan quadriennal de la Direction technique nationale. L’Afrique australe se révèle maudite pour les Sénégalais.
Dites, ce n’est pas un cauchemar ! Sur tous les toits, les fédéraux n’ont cessé de chanter : «Notre objectif, c’est remporter la Can pour être présents aux Jeux Olympique de Beijing.» Hélas, la balle orange sénégalaise, qui visait le sommet, le podium, le ticket qualificatif pour Beijing 2008, est absente du deuxième tour. Mais les préliminaires se révèlent infranchissables pour le Sénégal. Le super favori ne peut que se contenter des matches de classement. Quelle déchéance. Le vice-champion 2005, a passé un week-end cauchemardesque à Lubango. Terre maudite, où Ivoiriens (65-63) et Egyptiens (66-63) ont anéanti le vœu doré des joueurs de Coleman Crawford, adjoint de Sam Vincent, l’invisible. Sur les cinq matches qui mènent à Beijing, les Lions ne feront que trois matches dans ce tournoi. 2007, l’année charnière, a un goût de souffre chez les coéquipiers de Malèye Ndoye, surpris par les Ivoiriens avant d’être achevés par l’Egypte. L’histoire bégaie en Angola. C’est encore la désillusion. Une grosse désillusion pour les Vice-champions d’Afrique qui, comme en 1999, s’échouent dans les montagnes de l’Afrique australe. Une partie africaine qui tarde à réussir au Sénégal. Déjà, en 1997, les Lions, auréolés du titre de champion d’Afrique à Dakar, ratèrent les demi-finales de l’édition 1999 en Angola. Et, depuis les Palencas Negras règnent en maître au niveau du basket continental. Aidés en cela par un amateurisme légendaire que les Fédéraux sénégalais traînent comme un boulet.
PREPARATION TRONQUEE
Un coup sur le rétroviseur. La préparation n’a été nickel que sur la dernière ligne droite en Italie. Le Sénégal joue cinq matches, mais se remplit le sac de défaites devant les ogres du basket mondial, tels que la Serbie, la Grèce, l’Australie, l’Autriche.. N’empêche, il y a un décalage entre les 13 matches préparatoires, quatre pour le camp de Dallas, quatre pour celui de Tunis, cinq en Italie. Le Sénégal ne jouera que huit matches (8), soit un manque de trois rencontres perdues à cause des errements administratifs des Fédéraux. Le feuilleton des visas s’invite dans la Tanière. Les Lions sont bloqués à Dakar, faute de sésame. Une semaine perdue, ils retrouvent Dallas pendant que le coach national, Sam Vincent, se tourne les pouces et repart pour Bobcats. Il laisse des directives à son compatriote. Le camp texan se déroule sous les ordres de Colemen Crawford, Moustapha Gaye et Cheikhou Diouf. Le stage est tronqué. Le calendrier subit des réaménagements, une étape dakaroise de 24 heures est insérée dans le menu des Lions. Mais de 24 h, l’on passe à une semaine environ 144 heures, dans la capitale sénégalaise. Le camp de Tunis sera encore amputé. Les Lions, attendus le 24 juillet à Monastir, ne débarqueront que le 30 juillet. Un retard qui va porter préjudice aux Tunisiens qui paieront la note salée de 25 millions de FCfa pour une nuitée de Lions. Amer, le président de la Fédération tunisienne de basket, Ben Zarti, ne peut contenir sa colère : «Je suis déçu par le Sénégal.» Au moment où le Manager général, Amadou Galo Fall, s’indigne devant cet énième impair pré-Can 2007 : «Je suis frustré.»
N’empêche, un vent d’optimisme continue de souffler dans la Tanière. L’objectif reste toujours la reconquête du titre continental, tel que défini dans la lettre de mission du président Alioune Badara Diagne.
Beijing est sur la ligne de mire fédérale. Que de paroles ! Jamais traduites en actes. Les faits sont aux antipodes de la volonté fédérale. Gagner la Can ne dépassera point l’état de projet. Une promesse non tenue ! Boniface Ndong et Ngagne Desagana Diop tournent le dos à la sélection pour des raisons personnelles. Mais la bande à Malèye Ndoye assume. Un manque de réussite les sort de la course effrénée qui mène au podium. Le Sénégal ne se relèvera point de sa chute face aux Ivoiriens. Pourtant, Makhtar et compagnie avaient bien enflammé Lubango face au Mali en match d’ouverture. Mais cela ne suffit point. Deux voisins ouest-africains vont ainsi jouer les matches de classement à Benguela, tandis que la Côte d’Ivoire et l’Egypte s’offrent la capitale. Le week-end austral ne réussit pas aux Lions. La tristesse, à travers les images retransmises par la télévision angolaise, se lit sur les visages au moment où certains joueurs, gagnés par la déception, s’en prennent au banc. Le réveil est douloureux pour ces jeunes apprentis de la Tanière : Boumi Seck, Mouhamed Faye et Bamba Fall. Rendez-vous en 2009. Mais l’heure est au bilan. La balle orange se doit de situer les responsabilités avant de se pencher sur la Can féminine du mois prochain à Dakar.
Dites, ce n’est pas un cauchemar ! Sur tous les toits, les fédéraux n’ont cessé de chanter : «Notre objectif, c’est remporter la Can pour être présents aux Jeux Olympique de Beijing.» Hélas, la balle orange sénégalaise, qui visait le sommet, le podium, le ticket qualificatif pour Beijing 2008, est absente du deuxième tour. Mais les préliminaires se révèlent infranchissables pour le Sénégal. Le super favori ne peut que se contenter des matches de classement. Quelle déchéance. Le vice-champion 2005, a passé un week-end cauchemardesque à Lubango. Terre maudite, où Ivoiriens (65-63) et Egyptiens (66-63) ont anéanti le vœu doré des joueurs de Coleman Crawford, adjoint de Sam Vincent, l’invisible. Sur les cinq matches qui mènent à Beijing, les Lions ne feront que trois matches dans ce tournoi. 2007, l’année charnière, a un goût de souffre chez les coéquipiers de Malèye Ndoye, surpris par les Ivoiriens avant d’être achevés par l’Egypte. L’histoire bégaie en Angola. C’est encore la désillusion. Une grosse désillusion pour les Vice-champions d’Afrique qui, comme en 1999, s’échouent dans les montagnes de l’Afrique australe. Une partie africaine qui tarde à réussir au Sénégal. Déjà, en 1997, les Lions, auréolés du titre de champion d’Afrique à Dakar, ratèrent les demi-finales de l’édition 1999 en Angola. Et, depuis les Palencas Negras règnent en maître au niveau du basket continental. Aidés en cela par un amateurisme légendaire que les Fédéraux sénégalais traînent comme un boulet.
PREPARATION TRONQUEE
Un coup sur le rétroviseur. La préparation n’a été nickel que sur la dernière ligne droite en Italie. Le Sénégal joue cinq matches, mais se remplit le sac de défaites devant les ogres du basket mondial, tels que la Serbie, la Grèce, l’Australie, l’Autriche.. N’empêche, il y a un décalage entre les 13 matches préparatoires, quatre pour le camp de Dallas, quatre pour celui de Tunis, cinq en Italie. Le Sénégal ne jouera que huit matches (8), soit un manque de trois rencontres perdues à cause des errements administratifs des Fédéraux. Le feuilleton des visas s’invite dans la Tanière. Les Lions sont bloqués à Dakar, faute de sésame. Une semaine perdue, ils retrouvent Dallas pendant que le coach national, Sam Vincent, se tourne les pouces et repart pour Bobcats. Il laisse des directives à son compatriote. Le camp texan se déroule sous les ordres de Colemen Crawford, Moustapha Gaye et Cheikhou Diouf. Le stage est tronqué. Le calendrier subit des réaménagements, une étape dakaroise de 24 heures est insérée dans le menu des Lions. Mais de 24 h, l’on passe à une semaine environ 144 heures, dans la capitale sénégalaise. Le camp de Tunis sera encore amputé. Les Lions, attendus le 24 juillet à Monastir, ne débarqueront que le 30 juillet. Un retard qui va porter préjudice aux Tunisiens qui paieront la note salée de 25 millions de FCfa pour une nuitée de Lions. Amer, le président de la Fédération tunisienne de basket, Ben Zarti, ne peut contenir sa colère : «Je suis déçu par le Sénégal.» Au moment où le Manager général, Amadou Galo Fall, s’indigne devant cet énième impair pré-Can 2007 : «Je suis frustré.»
N’empêche, un vent d’optimisme continue de souffler dans la Tanière. L’objectif reste toujours la reconquête du titre continental, tel que défini dans la lettre de mission du président Alioune Badara Diagne.
Beijing est sur la ligne de mire fédérale. Que de paroles ! Jamais traduites en actes. Les faits sont aux antipodes de la volonté fédérale. Gagner la Can ne dépassera point l’état de projet. Une promesse non tenue ! Boniface Ndong et Ngagne Desagana Diop tournent le dos à la sélection pour des raisons personnelles. Mais la bande à Malèye Ndoye assume. Un manque de réussite les sort de la course effrénée qui mène au podium. Le Sénégal ne se relèvera point de sa chute face aux Ivoiriens. Pourtant, Makhtar et compagnie avaient bien enflammé Lubango face au Mali en match d’ouverture. Mais cela ne suffit point. Deux voisins ouest-africains vont ainsi jouer les matches de classement à Benguela, tandis que la Côte d’Ivoire et l’Egypte s’offrent la capitale. Le week-end austral ne réussit pas aux Lions. La tristesse, à travers les images retransmises par la télévision angolaise, se lit sur les visages au moment où certains joueurs, gagnés par la déception, s’en prennent au banc. Le réveil est douloureux pour ces jeunes apprentis de la Tanière : Boumi Seck, Mouhamed Faye et Bamba Fall. Rendez-vous en 2009. Mais l’heure est au bilan. La balle orange se doit de situer les responsabilités avant de se pencher sur la Can féminine du mois prochain à Dakar.