En tant qu’ambassadeur mondial de la Nba, quelle est la portée que vous donnez à votre présence au Festival mondial des arts nègres?
Je suis très content de faire partie de ce festival mondial des arts nègres initié par le président Wade. Au nom de la Nba et de tous les joueurs de la Ligue et à mon nom personnel en tant que ambassadeur mondial, je suis très content d’être leur représentant à cette manifestation.
Nous avons amené des anciens joueurs et anciennes joueuses pour encadrer nos jeunes dans les différentes sites à Dakar et en dehors de Dakar. Il s’agit notamment de Thiès, où nous nous nous sommes rendus en vue d’encadrer les jeunes basketteurs sur le plan technique du jeu et de les préparer pour le futur.
Quel est le massage des joueurs de la Nba en direction du Fesman III ?
C’est de dire que l’Afrique de demain nous appartient tous. Le patron de la Nba David Stern et les joueurs continueront de faire de leur mieux afin que la jeunesse de demain puisse être bien représentée en Nba comme l’a été Mutombo. Mais aussi que l’on sente une forte présence de jeunes africains. Aujourd’hui, nous avons plus de 148 joueurs africains qui évoluent maintenant aux Etat-Unis, une vingtaine en Nba, une centaine dans les universités et le reste dans les écoles secondaires. Ces chiffres, je crois, vont progresser.
Au sortir de ce Fesman, vous allez sans doute partager le message et les idéaux que véhicule le Fesman auprès de cette Ligue de basket qui compte beaucoup de joueurs d’origines africaines ?
Je dirais aux joueurs de la diaspora évoluant en Nba que l’Afrique a besoin de vous. L’Afrique a besoin des basketteurs de la diaspora évoluant aux Etats-unis. Malgré nos préoccupations liées à notre travail, nous devons nous déplacer pour trois ou cinq jours en Afrique et d’aller montrer à nos jeunes africains que le futur sera mieux que celui d’aujourd’hui. Il faut leur dire qu’il y a toujours de la lumière à la sortie du tunnel.
Pour revenir au basket, les derniers championnats ont démontré une nette différence des niveaux entre les équipes africaines et le reste du monde. Quelle est votre appréciation là-dessus ?
Sur le plan du basket, l’Afrique est un peu en retard. Il y a une progression au niveau des dames notamment au Sénégal et au Mali, mais on peut constater que le Congo ou de l’Angola, le Mozambique, la Tunisie sont bien représentés. On doit faire en sorte que ces forces et ces pays puissent être représentés un peu partout. Du côté des hommes, l’Angola a bien représenté le continent en coupe du monde.
Concrètement est -ce qu’il n’y a pas toujours lieu de multiplier des rencontres internationales pour donner plus de compétitions aux équipes africaines qui souffrent d’un déficit à ce niveau ?
Il y a une question de volonté des gouvernements. Il faut des sponsors. Les grandes firmes internationales en Afrique n’essaient pas de contribuer au développement du sport en Afrique. Je ne sais pas pour quelle raison. Ce sont des questions que je me pose tout le temps. J’essaie d’encourager beaucoup d’entre elles à se lancer pour le développement des jeunes.
Ne pensez vous pas que la Fiba ne fait pas grand-chose pour développer le basket en Afrique. Loin de toute comparaison, nous le voyons plus avec la Fifa ?
Tout ce que la Fiba peut faire est de contrôler le règlement du jeu. Sur le plan des finances, aux Etats-unis, la Nba, les universités, c’est à travers le sponsoring. Toutes les grandes firmes donnent beaucoup d’argent. Ici en Afrique, nous avons les grandes compagnies téléphoniques, de boissons, de ciments, les compagnies minières qui font beaucoup d’argent que toutes autres compagnies. Quelle est leur place dans la société africaine, quelle est leur contribution ? Cela me fait mal en tant qu’athlète qui a évolué pendant dix-huit ans dans le championnat Nord américain de basket (Nba). Un championnat dans lequel les sociétés participent à la promotion du sport. En Afrique, ce sont les personnes qui sortent l’argent de leurs poches pour aider la jeunesse et pas ces compagnies qui font des millions de dollars.
Pour aider la jeunesse, il suffit de dix mille dollars, cent mille dollars. C’est pour toutes ses raisons que j’aie dépensé plus de 30 millions de dollars pour construire cet hôpital au République démocratique du Congo afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations et monter l’exemple à d’autres qui peuvent faire plus que moi.
Est ce que vous avez une idée du basket sénégalais ?
Parmi nos 148 jeunes qui évoluent aux Etats-Unis, presque le tiers sont des Sénégalais. Cela est à mettre au crédit d'Amadou Gallo Fall (Ndlr vice-président de la Nba, chargé du bureau Afrique). Je crois que les chiffres vont continuer de progresser. J’ai vu les jeunes qui sont ici au Sénégal. Il y a toutes les tailles. Je me demande pourquoi, on n’amènerait pas 150 jeunes aux Etats-Unis pour devenir de grands joueurs.
Le Sénégal peut dominer le basket-ball africain. Ils ont les tailles et il reste l’encadrement. Les tailles que je vais vu ici m’ont impressionné. Je me demande pourquoi, ils sont toujours ici. Si l’Etat me donne l’autorisation, je passerais pour ramasser les jeunes et les amener en Amérique.
Exergue :
« Le basket africain est en retard. Mais au niveau des dames, il y a une progression au Sénégal et au Mali »
« J’ai mal en tant qu’athlète qui a évolué pendant dix-huit ans dans le championnat Nord américain de basket (Nba)de voir que les firmes africaines ne dépensent pas de l’argent pour la jeunesse »
Source:sudonline
Je suis très content de faire partie de ce festival mondial des arts nègres initié par le président Wade. Au nom de la Nba et de tous les joueurs de la Ligue et à mon nom personnel en tant que ambassadeur mondial, je suis très content d’être leur représentant à cette manifestation.
Nous avons amené des anciens joueurs et anciennes joueuses pour encadrer nos jeunes dans les différentes sites à Dakar et en dehors de Dakar. Il s’agit notamment de Thiès, où nous nous nous sommes rendus en vue d’encadrer les jeunes basketteurs sur le plan technique du jeu et de les préparer pour le futur.
Quel est le massage des joueurs de la Nba en direction du Fesman III ?
C’est de dire que l’Afrique de demain nous appartient tous. Le patron de la Nba David Stern et les joueurs continueront de faire de leur mieux afin que la jeunesse de demain puisse être bien représentée en Nba comme l’a été Mutombo. Mais aussi que l’on sente une forte présence de jeunes africains. Aujourd’hui, nous avons plus de 148 joueurs africains qui évoluent maintenant aux Etat-Unis, une vingtaine en Nba, une centaine dans les universités et le reste dans les écoles secondaires. Ces chiffres, je crois, vont progresser.
Au sortir de ce Fesman, vous allez sans doute partager le message et les idéaux que véhicule le Fesman auprès de cette Ligue de basket qui compte beaucoup de joueurs d’origines africaines ?
Je dirais aux joueurs de la diaspora évoluant en Nba que l’Afrique a besoin de vous. L’Afrique a besoin des basketteurs de la diaspora évoluant aux Etats-unis. Malgré nos préoccupations liées à notre travail, nous devons nous déplacer pour trois ou cinq jours en Afrique et d’aller montrer à nos jeunes africains que le futur sera mieux que celui d’aujourd’hui. Il faut leur dire qu’il y a toujours de la lumière à la sortie du tunnel.
Pour revenir au basket, les derniers championnats ont démontré une nette différence des niveaux entre les équipes africaines et le reste du monde. Quelle est votre appréciation là-dessus ?
Sur le plan du basket, l’Afrique est un peu en retard. Il y a une progression au niveau des dames notamment au Sénégal et au Mali, mais on peut constater que le Congo ou de l’Angola, le Mozambique, la Tunisie sont bien représentés. On doit faire en sorte que ces forces et ces pays puissent être représentés un peu partout. Du côté des hommes, l’Angola a bien représenté le continent en coupe du monde.
Concrètement est -ce qu’il n’y a pas toujours lieu de multiplier des rencontres internationales pour donner plus de compétitions aux équipes africaines qui souffrent d’un déficit à ce niveau ?
Il y a une question de volonté des gouvernements. Il faut des sponsors. Les grandes firmes internationales en Afrique n’essaient pas de contribuer au développement du sport en Afrique. Je ne sais pas pour quelle raison. Ce sont des questions que je me pose tout le temps. J’essaie d’encourager beaucoup d’entre elles à se lancer pour le développement des jeunes.
Ne pensez vous pas que la Fiba ne fait pas grand-chose pour développer le basket en Afrique. Loin de toute comparaison, nous le voyons plus avec la Fifa ?
Tout ce que la Fiba peut faire est de contrôler le règlement du jeu. Sur le plan des finances, aux Etats-unis, la Nba, les universités, c’est à travers le sponsoring. Toutes les grandes firmes donnent beaucoup d’argent. Ici en Afrique, nous avons les grandes compagnies téléphoniques, de boissons, de ciments, les compagnies minières qui font beaucoup d’argent que toutes autres compagnies. Quelle est leur place dans la société africaine, quelle est leur contribution ? Cela me fait mal en tant qu’athlète qui a évolué pendant dix-huit ans dans le championnat Nord américain de basket (Nba). Un championnat dans lequel les sociétés participent à la promotion du sport. En Afrique, ce sont les personnes qui sortent l’argent de leurs poches pour aider la jeunesse et pas ces compagnies qui font des millions de dollars.
Pour aider la jeunesse, il suffit de dix mille dollars, cent mille dollars. C’est pour toutes ses raisons que j’aie dépensé plus de 30 millions de dollars pour construire cet hôpital au République démocratique du Congo afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations et monter l’exemple à d’autres qui peuvent faire plus que moi.
Est ce que vous avez une idée du basket sénégalais ?
Parmi nos 148 jeunes qui évoluent aux Etats-Unis, presque le tiers sont des Sénégalais. Cela est à mettre au crédit d'Amadou Gallo Fall (Ndlr vice-président de la Nba, chargé du bureau Afrique). Je crois que les chiffres vont continuer de progresser. J’ai vu les jeunes qui sont ici au Sénégal. Il y a toutes les tailles. Je me demande pourquoi, on n’amènerait pas 150 jeunes aux Etats-Unis pour devenir de grands joueurs.
Le Sénégal peut dominer le basket-ball africain. Ils ont les tailles et il reste l’encadrement. Les tailles que je vais vu ici m’ont impressionné. Je me demande pourquoi, ils sont toujours ici. Si l’Etat me donne l’autorisation, je passerais pour ramasser les jeunes et les amener en Amérique.
Exergue :
« Le basket africain est en retard. Mais au niveau des dames, il y a une progression au Sénégal et au Mali »
« J’ai mal en tant qu’athlète qui a évolué pendant dix-huit ans dans le championnat Nord américain de basket (Nba)de voir que les firmes africaines ne dépensent pas de l’argent pour la jeunesse »
Source:sudonline