Aïda NIANG -ASCFO
Fille d’un ancien militaire, Aïda s’est
intéressée au sport dès son bas âge. «J’ai eu un papa militaire qui
m’amenait voir les cross, et je peux dire que c’est là qu’est née ma passion
pour le sport. J’ai commencé le basket en 1995, au CNEPS de Thiès, et comme
je voyais ma grande sœur jouer, j’ai voulu la suivre», confie-t-elle. A
l’INSEPS depuis cinq ans, Aïda a opté en année de licence pour son sport
favori. Cependant, le fait qu’elle se trouve dans cet institut de sport
l’aide beaucoup à allier études, jeu et arbitrage. Elle laisse entendre :
«Je parviens à allier ces trois choses grâce à une bonne organisation, et
surtout que j’aime bien ce milieu. J’ai décidé d’embrasser la carrière
d’arbitre pour mieux vivre ma passion. Henriette et Cheikh Diouf m’ont
initiée à l’arbitrage, et j’avoue que je ne l’aimais pas au début».
Au moment où le national féminin bat son
plein, Aïda Niang, avec ses trois casquettes, apporte son jugement sur le
niveau du championnat : «Je pense que hormis DUC, SLBC et Bopp, toutes
les autres équipes se valent». En ce qui concerne l’ASFO, elle renchérit
: «ASFO est une équipe en formation, et nous allons nous battre pour
recoller au peloton de tête, car on a un bon groupe. Nous ne voulons pas
jouer les seconds rôles dans ce championnat, même si on n’est pas favoris.
Notre but, c’est de rester en D1. Fatou Kiné et compagnie nous soutiennent
sans relâche. Ainsi, je profite de l’occasion qui m’est offerte aujourd’hui
pour lancer un appel à tous les fonctionnaires du Sénégal et de la diaspora
de participer à l’essor du club. Je pense que si tous les fonctionnaires
cotisent 100 francs, l’ASFO sera l’équipe la plus riche du Sénégal».
Enfin, Aïda rêve ardemment de devenir arbitre et entraîneur international.
Que les dieux du sport exaucent ses prières et qu’ils lui accordent beaucoup
de consécrations.