Plusieurs dirigeants du club nordiste affirment ’’n’être au courant de rien’’ concernant cette affaire, pendant que des sources concordantes désigne le premier vice-président du SLBC Papa Banda Ndiaye comme l’homme ayant piloté en catimini le dossier de transfert.
’’Ni le président du SLBC Cheikh Sourang, ni les techniciens n’ont été saisis. On n’est pas contre ce départ car Ndèye est une joueuse qui mérite plus que ça, mais l’idéal serait que celui qui a négocié le contrat avertisse les dirigeants et rende compte sur les tenants et aboutissants de ce transfert pour que le SLBC sache les retombées financières qu’il devrait en tirer’’, ont confié à l’APS des dirigeants du club.
Très remontés d’avoir apparemment été mis devant un fait accompli, ils ajoutent que ‘’cela est anormal d’autant plus que ce départ intervient en milieu du championnat. Si l’on sait que Ndèye Sène représente les 60 % dans l’effectif du SLBC, à coup sûr elle va laisser un grand vide dans le dispositif de l’équipe. C’est un pur produit du basket-ball saint-louisien’’.
Actuellement, les dirigeants et techniciens sont en quête de la joueuse capable de remplacer dans les plus brefs délais la ‘’Reine’’ dont le départ semble quasi-certain.
Joint au téléphone depuis Matam où il se trouve, Mansour Diagne, président de la ligue régionale de basket-ball de Saint-Louis et mari de Ndèye Sène se dit ‘’dans le même cas de figure’’ que les dirigeants du SLBC.
’’Je n’ai aucun élément jusqu’à présent pour me prononcer. On ne m’a pas informé sur son départ vers la Roumanie et je ne vais pas réagir sur les rumeurs qui courent ça et là. J’aurais même appris que le visa de son départ est obtenu’’, a dit M. Diagne.
’’Pour le moment, a-t-il poursuivi, je ne peux rien dire sur le contrat signé à mon insu et j’attends qu’on me le certifie pour donner mon avis en temps que président de la ligue régionale de basket-ball de Saint-Louis’’.