Maguette DIOP DTN
Magatte Diop, vous venez de boucler votre deuxième semaine de préparation. Quelle appréciation en faites-vous ?
J’avoue que deux semaines et six séances d’entraînement, c’est peu compte tenu de l’objectif qu’on s’était fixé. Dans cette partie, il nous fallait voir tout le groupe des joueuses locales, leur qualité et leur niveau physique. En fonction de la stratégie que nous devons mettre en place, nous avons vu comment nous pouvons utiliser ces joueuses locales, et en fonction des expatriées qu’on aura. Il fallait que l’on sache ce que nous avions sous la main pour avoir une bonne équipe. Pendant six jours, nous les avons suivies et dans les jours à venir, nous allons procéder à une première sélection avant la phase interne prévue du 25 juin au 5 juillet.
Quels sont les enseignements que vous tirez au terme de ces six jours de préparation ?
Dans l’ensemble, les filles ont démontré qu’elles n’ont pas beaucoup de lacunes sur le plan physique. Elles se sont bien produites sous le soleil. Nous avons travaillé pendant six jours sur le jeu de transition, contre-attaque et transition. Nous avons travaillé sur la transition offensive et quelques déplacements en défense avec l’encadrement du collège d’entraîneurs qui nous a épaulés : Cheikh Sarr qui revient des Usa et Raoul Toupane, nous ont prêté main forte. Au terme de cela, il ressort qu’au plan physique, nous n’avons pas de crainte, mais sur le plan collectif, il y a encore des choses à faire. Nous avons constaté qu’il y a des manquements au niveau du jeu intérieur. La qualité reste chez les pivots alors qu’il y a un bon potentiel au niveau du jeu extérieur. Mais, nous allons voir comment combler ce gap. Nous avons vu les locales, il nous reste les expatriées.
Justement à quand l’intégration des expatriées ?
Dès la semaine prochaine (lundi 25) quand nous allons entrer en regroupement interne. Déjà, plus de 9 joueuses professionnelles sont attendues pour le stage en interne. Là, nous sommes en train de voir par rapport à l’arrivée des unes et des autres, le groupe de «locales» à retenir pour travailler correctement. Par exemple, Rama Ousmane Ndiaye (Etats-Unis) ne sera là que vers le 2 juillet ; aux Usa, nous avons aussi ciblé Astou Ndiaye, Aminata Nar, Khady Yacine Ngom, Aya Traoré.
Est-ce à dire que le Sénégal va vers des Jeux Africains avec une équipe où il n’y aura que 5 joueuses locales ?
(Il hésite) Je ne sais pas encore. Mais, nous allons composer la meilleure équipe. Il y aura une dizaine de «locales» qui seront épaulées par des expatriées. Au fur et à mesure que nous allons avancer dans la préparation, nous allons faire des sélections. S’il se trouve que les locales sont meilleures, elles auront les places.
Vous dites que vous allez entrer en internat dès lundi, mais est-ce que tout est fin prêt au plan technique et matériel ?
Nous avons été au ministère des Sports et l’on nous a informé que c’est au Cneps (Centre national d’éducation populaire et sportive) de Thiès que le Basket va faire sa préparation. Pourquoi Thiès, parce qu’il y a la salle de basket du Seed où nous pourrons nous entraîner matin et soir. Quant à l’hébergement, nous allons nous rendre à Thiès pour voir les conditions d’hébergement et de restauration sur place puisque garçons et filles seront logés à Thiès.
En tant que Directeur technique national quel est votre point de vue concernant le stage des garçons ?
Chez les garçons aussi, nous allons avoir un groupe de «locaux» qui sera épaulé par des expatriés qui vont venir. Présentement, il y a Moustapha Niang et Ibrahima Faye «Piff» dans le groupe, mais nous attendons d’autres en provenance des Etats-Unis, de la France et même de l’Autriche avec Seyni qui est un ancien du Ndiambour de Louga. Donc, le groupe sera bien renforcé. C’est pourquoi, je tiens à revenir sur l’importance de la participation de ces joueurs aux Jeux Africains. Là où les gens (le ministère des Sports) pensent qu’il faut présenter notre équipe-type pour nous en sortir (…) Nous aurons une équipe composée d’expatriés et de locaux et les Jeux Africains peuvent arranger le problème de nos expatriés qui n‘ont pas encore joué en Equipe Nationale. Aujourd’hui, le fait que certains joueurs évoluent en Equipe Nationale, nous permet de les garder. S’ils jouent, ils ne pourront pas changer de nationalité, tel que jouer au Qatar.
Est-ce à dire que le basket est confronté à l’immigration choisie ?
(Prudent) Je ne veux pas encore entrer dans les détails. Depuis un certain temps, nous n’avons pas participé à des compétitions en petite catégorie chez les garçons ni en junior, ni en espoirs. Donc, je pense qu’il faut utiliser ces jeunes en Equipe nationale, c’est une occasion de les récupérer. Plus tard, ils pourront jouer en Equipe A. Mais pour l’heure, c’est important que les garçons jouent aux Jeux Africains avec l’apport de certains qui ont été chez les A. C’est le cas de Moustapha Niang et de Ibrahima Faye «Piff» qui ont été au championnat du monde. Nous comptons sur eux pour être sur le podium. D’autre part, il faut se rappeler que de tout temps, nous avons présenté des équipes purement locales et nous avons été sur le podium. Donc, il ne faut pas dire qu’avec les locaux, on ne gagne rien. Lors de l’édition précédente, nous avons présenté une équipe purement locale et nous avons été médaillés d’argent. Là, il faut conserver les acquis, car nous y partons pour être sur le podium.
Le potentiel est là, mais est-ce que les autres paramètres sont pris en compte ?
Nous avons le potentiel maintenant, nous avons seulement besoin de soutien et de considération.
Le basket n’est pas considéré ?
Si on se permet de nous dire qu’on ne peut pas présenter une équipe locale parce que c’est une Equipe A’. Et pourtant de tout temps, nous avons participé à des Jeux Africains en apportant des locaux et l’on s’est toujours bien classé. Aujourd’hui, on a une équipe locale plus des expatriés. En plus, nous avons demandé aux entraîneurs locaux nationaux, s’ils jugent que certains se sont bien comportés à Alger de les intégrer dans le groupe du championnat africain.
Quel peut être l’apport de Nike dans la préparation des Lions et Lionnes ?
Je pense que si nous avons Nike, le souci des entraînements sera réglé. Cela peut faire notre affaire sur le plan des équipements. Nous aurons un équipement complet sur tous les plans ; chaussures, tenues d’entraînement et il y aura moins de soucis. Deuxièmement, Nike peut aussi nous accompagner sur le plan de la formation : les camps d’entraînement, les clinics…
Liste des 16 Espoirs pour le regroupement au Cnpes de Thies ce lundi
Malamine Bodian (Gorée), Pape Malick Gadiaga (Bopp), Byago Diouf (Rail, Elizé Boissy (Asfa), Souleymane Diatta (Douanes), Abdou Khadre Ndiaye (Douanes), Moulaye Boye (Asfa), El Hadji Amad Diakhaté (Gorée), Mohamed Diop (Ugb), Omar Lanamy (Rail), Mamadou Diop (Ugb), Joahibou Diakhaté (Douanes), Mamadou Diop (Angola), Moustapha Niang, Ibrahima Faye Piff, Mambaye Lô (Tunisie).
J’avoue que deux semaines et six séances d’entraînement, c’est peu compte tenu de l’objectif qu’on s’était fixé. Dans cette partie, il nous fallait voir tout le groupe des joueuses locales, leur qualité et leur niveau physique. En fonction de la stratégie que nous devons mettre en place, nous avons vu comment nous pouvons utiliser ces joueuses locales, et en fonction des expatriées qu’on aura. Il fallait que l’on sache ce que nous avions sous la main pour avoir une bonne équipe. Pendant six jours, nous les avons suivies et dans les jours à venir, nous allons procéder à une première sélection avant la phase interne prévue du 25 juin au 5 juillet.
Quels sont les enseignements que vous tirez au terme de ces six jours de préparation ?
Dans l’ensemble, les filles ont démontré qu’elles n’ont pas beaucoup de lacunes sur le plan physique. Elles se sont bien produites sous le soleil. Nous avons travaillé pendant six jours sur le jeu de transition, contre-attaque et transition. Nous avons travaillé sur la transition offensive et quelques déplacements en défense avec l’encadrement du collège d’entraîneurs qui nous a épaulés : Cheikh Sarr qui revient des Usa et Raoul Toupane, nous ont prêté main forte. Au terme de cela, il ressort qu’au plan physique, nous n’avons pas de crainte, mais sur le plan collectif, il y a encore des choses à faire. Nous avons constaté qu’il y a des manquements au niveau du jeu intérieur. La qualité reste chez les pivots alors qu’il y a un bon potentiel au niveau du jeu extérieur. Mais, nous allons voir comment combler ce gap. Nous avons vu les locales, il nous reste les expatriées.
Justement à quand l’intégration des expatriées ?
Dès la semaine prochaine (lundi 25) quand nous allons entrer en regroupement interne. Déjà, plus de 9 joueuses professionnelles sont attendues pour le stage en interne. Là, nous sommes en train de voir par rapport à l’arrivée des unes et des autres, le groupe de «locales» à retenir pour travailler correctement. Par exemple, Rama Ousmane Ndiaye (Etats-Unis) ne sera là que vers le 2 juillet ; aux Usa, nous avons aussi ciblé Astou Ndiaye, Aminata Nar, Khady Yacine Ngom, Aya Traoré.
Est-ce à dire que le Sénégal va vers des Jeux Africains avec une équipe où il n’y aura que 5 joueuses locales ?
(Il hésite) Je ne sais pas encore. Mais, nous allons composer la meilleure équipe. Il y aura une dizaine de «locales» qui seront épaulées par des expatriées. Au fur et à mesure que nous allons avancer dans la préparation, nous allons faire des sélections. S’il se trouve que les locales sont meilleures, elles auront les places.
Vous dites que vous allez entrer en internat dès lundi, mais est-ce que tout est fin prêt au plan technique et matériel ?
Nous avons été au ministère des Sports et l’on nous a informé que c’est au Cneps (Centre national d’éducation populaire et sportive) de Thiès que le Basket va faire sa préparation. Pourquoi Thiès, parce qu’il y a la salle de basket du Seed où nous pourrons nous entraîner matin et soir. Quant à l’hébergement, nous allons nous rendre à Thiès pour voir les conditions d’hébergement et de restauration sur place puisque garçons et filles seront logés à Thiès.
En tant que Directeur technique national quel est votre point de vue concernant le stage des garçons ?
Chez les garçons aussi, nous allons avoir un groupe de «locaux» qui sera épaulé par des expatriés qui vont venir. Présentement, il y a Moustapha Niang et Ibrahima Faye «Piff» dans le groupe, mais nous attendons d’autres en provenance des Etats-Unis, de la France et même de l’Autriche avec Seyni qui est un ancien du Ndiambour de Louga. Donc, le groupe sera bien renforcé. C’est pourquoi, je tiens à revenir sur l’importance de la participation de ces joueurs aux Jeux Africains. Là où les gens (le ministère des Sports) pensent qu’il faut présenter notre équipe-type pour nous en sortir (…) Nous aurons une équipe composée d’expatriés et de locaux et les Jeux Africains peuvent arranger le problème de nos expatriés qui n‘ont pas encore joué en Equipe Nationale. Aujourd’hui, le fait que certains joueurs évoluent en Equipe Nationale, nous permet de les garder. S’ils jouent, ils ne pourront pas changer de nationalité, tel que jouer au Qatar.
Est-ce à dire que le basket est confronté à l’immigration choisie ?
(Prudent) Je ne veux pas encore entrer dans les détails. Depuis un certain temps, nous n’avons pas participé à des compétitions en petite catégorie chez les garçons ni en junior, ni en espoirs. Donc, je pense qu’il faut utiliser ces jeunes en Equipe nationale, c’est une occasion de les récupérer. Plus tard, ils pourront jouer en Equipe A. Mais pour l’heure, c’est important que les garçons jouent aux Jeux Africains avec l’apport de certains qui ont été chez les A. C’est le cas de Moustapha Niang et de Ibrahima Faye «Piff» qui ont été au championnat du monde. Nous comptons sur eux pour être sur le podium. D’autre part, il faut se rappeler que de tout temps, nous avons présenté des équipes purement locales et nous avons été sur le podium. Donc, il ne faut pas dire qu’avec les locaux, on ne gagne rien. Lors de l’édition précédente, nous avons présenté une équipe purement locale et nous avons été médaillés d’argent. Là, il faut conserver les acquis, car nous y partons pour être sur le podium.
Le potentiel est là, mais est-ce que les autres paramètres sont pris en compte ?
Nous avons le potentiel maintenant, nous avons seulement besoin de soutien et de considération.
Le basket n’est pas considéré ?
Si on se permet de nous dire qu’on ne peut pas présenter une équipe locale parce que c’est une Equipe A’. Et pourtant de tout temps, nous avons participé à des Jeux Africains en apportant des locaux et l’on s’est toujours bien classé. Aujourd’hui, on a une équipe locale plus des expatriés. En plus, nous avons demandé aux entraîneurs locaux nationaux, s’ils jugent que certains se sont bien comportés à Alger de les intégrer dans le groupe du championnat africain.
Quel peut être l’apport de Nike dans la préparation des Lions et Lionnes ?
Je pense que si nous avons Nike, le souci des entraînements sera réglé. Cela peut faire notre affaire sur le plan des équipements. Nous aurons un équipement complet sur tous les plans ; chaussures, tenues d’entraînement et il y aura moins de soucis. Deuxièmement, Nike peut aussi nous accompagner sur le plan de la formation : les camps d’entraînement, les clinics…
Liste des 16 Espoirs pour le regroupement au Cnpes de Thies ce lundi
Malamine Bodian (Gorée), Pape Malick Gadiaga (Bopp), Byago Diouf (Rail, Elizé Boissy (Asfa), Souleymane Diatta (Douanes), Abdou Khadre Ndiaye (Douanes), Moulaye Boye (Asfa), El Hadji Amad Diakhaté (Gorée), Mohamed Diop (Ugb), Omar Lanamy (Rail), Mamadou Diop (Ugb), Joahibou Diakhaté (Douanes), Mamadou Diop (Angola), Moustapha Niang, Ibrahima Faye Piff, Mambaye Lô (Tunisie).