Maguette DIOP
Coach, remporter la médaille d’or est à coup sûr une source de motivation pour la prochaine Can.
Cela fait un bon bout de temps que le Sénégal n’était pas arrivé à ce stade d’une première place. Aujourd’hui, on y est, et je crois que c’est un bon signe.
Maintenant, il faut continuer le travail en vue des championnats d’Afrique. Ce que l’on peut dire d’ores et déjà, c’est que l’équipe a, beaucoup, gagné en mental et sur le plan du jeu, également, on se rend compte qu’elle a été la plus offensive dans ce championnat. Mais, il y a encore quelques défaillances.
Justement quelles sont les défaillances à corriger ?
Sur le plan de l’évolution de nos scores, nous sentons que l’équipe baisse de régime. Quand l’équipe nigériane nous a imposé le jeu physique, nous avons subi. Le Nigeria nous a imposé leur taille certes, mais il n’a pas su profiter de cela. Donc, il faut qu’on fortifie ces secteurs la défense au niveau de certaines de nos extérieures. Ce sont des points à travailler. Sur le plan de l’adresse, il faut augmenter notre taux de réussite. Nous avons beaucoup tiré, mais nous avons beaucoup raté.
Qu’est-ce qui explique cette maladresse sénégalaise?
Nous avons notre style de jeu qui est basé sur le jeu rapide, même s’il nous arrive de réussir quelque tir, notre jeu est basé sur le jeu rapide. Ce qu’il faut c’est allier la vitesse et l’adresse. Et quand on va très vite, on n’a pas les conditions idéales pour tirer. Par contre quand on joue lent, on est sur ses bases, on peut s’arrêter et réussir les tirs. Ce sont des tirs qu’on ratent par précipitation. Les rares qu’on a fait en position arrêtée, ils sont souvent réussis. Je pense que nous avons l’adresse, mais c’est au moment du choix qu’on se précipite.
Le Sénégal arrive premier aux jeux africains et dans deux mois, il y a la Can. Les Lionnes sont-elles prêtes à rééditer le même coup en septembre prochain ?
Nous avons fini les Jeux africain, maintenant il faut se concentrer sur le championnat d’Afrique. Mais, ce sera une autre étape très différente. La Can, ce sera une autre compétition. Elle sera très différente de ce qui s’est passé à Alger. Il faut se concentrer et ne pas se dire que c’est fait. Si nous ne mettons pas la préparation qu’il faut, si nous ne mettons pas les moyens, on peut passer à côté, chez nous. Nous avons fini les jeux africains maintenant, il faut se préparer sérieusement, mettre autant d’organisation possible pour être prêt. Parce que les autres équipes vont se préparer autrement, tout comme le Sénégal va devoir se préparer autrement. Il ne faut pas se dire qu’on a gagné et qu’on s’en arrête là. Les jeux africains sont derrières nous, maintenant, il faut se concentrer pour la Can.
Quelles sont les différentes étapes qui mènent à la Can ?
On aura quatre jours de repos. Certainement, on va rentrer en regroupement peut-être au Cneps de Thiès. Il faut que les filles regénèrent, elles sont fatiguées et éprouvées. Il faut qu’elles reprennent du tonus. Il y a un stage en France où nous allons travailler avec des filles qui attendent. Nous avons quatre joueuses aux Etat-Unis, deux en France, et une en Espagne. Et en plus, il y a les trois qu’on a laissé au Sénégal. Il va falloir faire une bonne sélection.
Quelle évaluation faites-vous des différents secteurs du jeu ?
Chez les extérieurs, nous avons noté une bonne attitude. Une bonne satisfaction. Cependant, on a observé des lacunes au niveau des tirs. Il y a de l’amélioration sur le plan tactique et sur le plan collectif. Il faut penser à augmenter la réussite aux tirs à trois points. Au niveau des intérieurs, si nous avons été présents dans la mobilité, en défense, nous avons été faibles à certain moment face au Nigeria. Sur les rebonds également, il y a des duels qu’on nous impose. Donc, il va falloir qu’on se rectifie pour être plus présent sous le panier. Les ailières ont montré de la rapidité dans l’exécution et elles ont montré aussi leur présence en défense. Il y en a qui se sont sacrifiées, mais il y a des absences aux rebonds.
Comment jugez-vous les anciennes qui reviennent d’année sabbatique ?
Elles ont fait leur tournoi. C’est le capital expérience dont nous avions besoin, elles nous ont montré qu’elles pouvaient nos apporter un plus. Elles ont su apporter les points. Quand on a eu besoin de points, Adama était là. Quand il s’est s’agit de corriger le jeu en défense, Anta était là. Elles ont fait ce qu’on attendait d’elles.
Et les bleus ?
Certaines ont fait ce qu’il fallait faire. Dès fois, il est difficile d’entrer dans un match engagé. Mais, elles ont eu un assez bon comportement. Elles ont été dans le groupe. On a fait huit matches et chacune a fait son match.
Le même groupe sera-t-il maintenu pour la Can ?
Je crois qu’il y aura des changements. A 75 %, 50%...je ne sais pas, mais ce ne sera pas le même groupe. Après le stage de Thiès, j’aurai une idée sur l’ossature de l’équipe.
Cela fait un bon bout de temps que le Sénégal n’était pas arrivé à ce stade d’une première place. Aujourd’hui, on y est, et je crois que c’est un bon signe.
Maintenant, il faut continuer le travail en vue des championnats d’Afrique. Ce que l’on peut dire d’ores et déjà, c’est que l’équipe a, beaucoup, gagné en mental et sur le plan du jeu, également, on se rend compte qu’elle a été la plus offensive dans ce championnat. Mais, il y a encore quelques défaillances.
Justement quelles sont les défaillances à corriger ?
Sur le plan de l’évolution de nos scores, nous sentons que l’équipe baisse de régime. Quand l’équipe nigériane nous a imposé le jeu physique, nous avons subi. Le Nigeria nous a imposé leur taille certes, mais il n’a pas su profiter de cela. Donc, il faut qu’on fortifie ces secteurs la défense au niveau de certaines de nos extérieures. Ce sont des points à travailler. Sur le plan de l’adresse, il faut augmenter notre taux de réussite. Nous avons beaucoup tiré, mais nous avons beaucoup raté.
Qu’est-ce qui explique cette maladresse sénégalaise?
Nous avons notre style de jeu qui est basé sur le jeu rapide, même s’il nous arrive de réussir quelque tir, notre jeu est basé sur le jeu rapide. Ce qu’il faut c’est allier la vitesse et l’adresse. Et quand on va très vite, on n’a pas les conditions idéales pour tirer. Par contre quand on joue lent, on est sur ses bases, on peut s’arrêter et réussir les tirs. Ce sont des tirs qu’on ratent par précipitation. Les rares qu’on a fait en position arrêtée, ils sont souvent réussis. Je pense que nous avons l’adresse, mais c’est au moment du choix qu’on se précipite.
Le Sénégal arrive premier aux jeux africains et dans deux mois, il y a la Can. Les Lionnes sont-elles prêtes à rééditer le même coup en septembre prochain ?
Nous avons fini les Jeux africain, maintenant il faut se concentrer sur le championnat d’Afrique. Mais, ce sera une autre étape très différente. La Can, ce sera une autre compétition. Elle sera très différente de ce qui s’est passé à Alger. Il faut se concentrer et ne pas se dire que c’est fait. Si nous ne mettons pas la préparation qu’il faut, si nous ne mettons pas les moyens, on peut passer à côté, chez nous. Nous avons fini les jeux africains maintenant, il faut se préparer sérieusement, mettre autant d’organisation possible pour être prêt. Parce que les autres équipes vont se préparer autrement, tout comme le Sénégal va devoir se préparer autrement. Il ne faut pas se dire qu’on a gagné et qu’on s’en arrête là. Les jeux africains sont derrières nous, maintenant, il faut se concentrer pour la Can.
Quelles sont les différentes étapes qui mènent à la Can ?
On aura quatre jours de repos. Certainement, on va rentrer en regroupement peut-être au Cneps de Thiès. Il faut que les filles regénèrent, elles sont fatiguées et éprouvées. Il faut qu’elles reprennent du tonus. Il y a un stage en France où nous allons travailler avec des filles qui attendent. Nous avons quatre joueuses aux Etat-Unis, deux en France, et une en Espagne. Et en plus, il y a les trois qu’on a laissé au Sénégal. Il va falloir faire une bonne sélection.
Quelle évaluation faites-vous des différents secteurs du jeu ?
Chez les extérieurs, nous avons noté une bonne attitude. Une bonne satisfaction. Cependant, on a observé des lacunes au niveau des tirs. Il y a de l’amélioration sur le plan tactique et sur le plan collectif. Il faut penser à augmenter la réussite aux tirs à trois points. Au niveau des intérieurs, si nous avons été présents dans la mobilité, en défense, nous avons été faibles à certain moment face au Nigeria. Sur les rebonds également, il y a des duels qu’on nous impose. Donc, il va falloir qu’on se rectifie pour être plus présent sous le panier. Les ailières ont montré de la rapidité dans l’exécution et elles ont montré aussi leur présence en défense. Il y en a qui se sont sacrifiées, mais il y a des absences aux rebonds.
Comment jugez-vous les anciennes qui reviennent d’année sabbatique ?
Elles ont fait leur tournoi. C’est le capital expérience dont nous avions besoin, elles nous ont montré qu’elles pouvaient nos apporter un plus. Elles ont su apporter les points. Quand on a eu besoin de points, Adama était là. Quand il s’est s’agit de corriger le jeu en défense, Anta était là. Elles ont fait ce qu’on attendait d’elles.
Et les bleus ?
Certaines ont fait ce qu’il fallait faire. Dès fois, il est difficile d’entrer dans un match engagé. Mais, elles ont eu un assez bon comportement. Elles ont été dans le groupe. On a fait huit matches et chacune a fait son match.
Le même groupe sera-t-il maintenu pour la Can ?
Je crois qu’il y aura des changements. A 75 %, 50%...je ne sais pas, mais ce ne sera pas le même groupe. Après le stage de Thiès, j’aurai une idée sur l’ossature de l’équipe.
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