Diaw ayant souffert de problèmes récurrents au dos lors de la dernière saison NBA (le championnat nord-américain), son club des Phoenix Suns souhaite qu'une assurance couvre ses éventuelles blessures au dos contractées au service de sa sélection.
Sans une telle assurance, Boris Diaw n'est même pas autorisé à s'entraîner avec les autres Tricolores qui ont entamé lundi leur préparation à l'Euro-2007 (3-16 septembre en Espagne) par un stage à Divonne-les-Bains.
Diaw a seulement obtenu la nuit dernière le droit de s'entraîner "tout seul, à part, hors de l'équipe", a indiqué le directeur sportif.
"Boris Diaw va très bien, ce n'est pas avec lui qu'il y a un problème. Il est en pleine forme. C'est un problème d'assurance, administratif, pas un problème de santé de joueur", a assuré M. Beesley.
"Le risque de blessure au dos a été exclu de la couverture du joueur NBA (lors du récent renouvellement de contrat de Diaw). Le club de Phoenix assume cet état de choses pour eux, pour la compétition NBA. Mais ils nous demandent à nous, dans le cadre de l'équipe de France, que ce risque soit couvert", a-t-il expliqué.
Il est là tous les jours, au bord du terrain, à suivre, des yeux, les entraînements de ses coéquipiers, en stage depuis lundi à Divonne-les-Bains pour préparer l'Euro-2007 du 3 au 16 septembre en Espagne.
Lui n'y a toujours pas droit, interdit de terrain tant qu'il n'a pas d'assurance spécifique, exigée par son club NBA de Phoenix, pour couvrir les risques d'une éventuelle blessure au dos, son talon d'Achille, qui lui a notamment valu d'être arrêté un mois en février.
"J'attends, j'attends...", se résigne l'ailier polyvalent, en pleine forme mais qui ne peut que prendre son mal en patience en attendant que la situation se débloque.
Quand? Personne à l'heure actuelle ne le sait. En coulisse, la Fédération française (FFBB), qui préfère désormais avancer dans la discrétion sur ce dossier selon son président Ivan Mainini, continue à s'activer pour trouver un assureur.
"On travaille sur le dossier jour et nuit", souligne le directeur sportif des Bleus, Patrick Beesley.
Une addition salée
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Parallèlement, la FFBB a cependant aussi déjà contacté des joueurs susceptibles de remplacer Diaw (le nom de Mickaël Gelabale revient le plus souvent) au cas où aucune solution ne serait trouvée.
Une hypothèse qu'on ne peut écarter car les obstacles administratifs sont nombreux et, surtout, le prix à payer faramineux: on parle d'un montant compris entre 300.000 et 500.000 euros pour assurer Diaw pendant les deux mois de la campagne estivale. Une addition salée que la Fédération est incapable d'assumer seule.
LA FFBB aurait ainsi fait appel à ses partenaires commerciaux pour contribuer à financer cette "surprime". Boris Diaw, très attaché au maillot bleu, pourrait éventuellement aussi faire un effort, à l'instar de la star allemande Dirk Nowitzki qui, tous les ans, met la main à la poche pour pouvoir jouer avec la Mannschaft.
L'importance de la prime s'explique par le contrat liant Diaw à Phoenix et qui lui garantit 32,68 millions d'euros sur cinq ans.
Or, échaudés par la fracture à l'index de Tony Parker et surtout de celle au pied de l'Espagnol Pau Gasol (quatre mois d'indispoibilité) à l'occasion du Mondial-2006, les compagnies d'assurance américaines ont demandé aux franchises NBA des garanties supplémentaires.
Bergeaud impuissant
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En juin, les contrats d'assurance ont été renégociés et Phoenix a pris le risque d'accepter, dans le cas de Diaw, qu'une blessure au dos soit exclue de la couverture pour la saison NBA.
Or les dirigeants des Suns tiennent à ce que la FFBB, qui a pourtant formé le joueur pendant trois ans au Centre fédéral, se prémunisse contre un éventuel pépin dans le cadre de l'équipe nationale.
Devant la complexité du dossier, le temps est évidemment le principal ennemi de la FFBB. Le sélectionneur Claude Bergeaud, impuissant, avoue ne pas encore s'être fixé de limite concernant un éventuel remplacement de son capitaine.
"Je ne veux pas y penser", soupire-t-il. Ce qui est certain c'est qu'il ne pourra pas attendre éternellement et qu'il aimerait bien être fixé le plus rapidement possible. Au plus tard pour le premier tournoi de préparation des Bleus, le 10 août à Strasbourg.
Sinon, les Bleus risquent fort, un an après le forfait de Tony Parker pour le Mondial-2006, de devoir faire une nouvelle fois sans l'un de leurs principaux rouages pour cet Euro, où il faudra au minimum finir sur le podium pour décrocher une qualification directe pour les jeux Olympiques de Pékin.
Sans une telle assurance, Boris Diaw n'est même pas autorisé à s'entraîner avec les autres Tricolores qui ont entamé lundi leur préparation à l'Euro-2007 (3-16 septembre en Espagne) par un stage à Divonne-les-Bains.
Diaw a seulement obtenu la nuit dernière le droit de s'entraîner "tout seul, à part, hors de l'équipe", a indiqué le directeur sportif.
"Boris Diaw va très bien, ce n'est pas avec lui qu'il y a un problème. Il est en pleine forme. C'est un problème d'assurance, administratif, pas un problème de santé de joueur", a assuré M. Beesley.
"Le risque de blessure au dos a été exclu de la couverture du joueur NBA (lors du récent renouvellement de contrat de Diaw). Le club de Phoenix assume cet état de choses pour eux, pour la compétition NBA. Mais ils nous demandent à nous, dans le cadre de l'équipe de France, que ce risque soit couvert", a-t-il expliqué.
Il est là tous les jours, au bord du terrain, à suivre, des yeux, les entraînements de ses coéquipiers, en stage depuis lundi à Divonne-les-Bains pour préparer l'Euro-2007 du 3 au 16 septembre en Espagne.
Lui n'y a toujours pas droit, interdit de terrain tant qu'il n'a pas d'assurance spécifique, exigée par son club NBA de Phoenix, pour couvrir les risques d'une éventuelle blessure au dos, son talon d'Achille, qui lui a notamment valu d'être arrêté un mois en février.
"J'attends, j'attends...", se résigne l'ailier polyvalent, en pleine forme mais qui ne peut que prendre son mal en patience en attendant que la situation se débloque.
Quand? Personne à l'heure actuelle ne le sait. En coulisse, la Fédération française (FFBB), qui préfère désormais avancer dans la discrétion sur ce dossier selon son président Ivan Mainini, continue à s'activer pour trouver un assureur.
"On travaille sur le dossier jour et nuit", souligne le directeur sportif des Bleus, Patrick Beesley.
Une addition salée
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Parallèlement, la FFBB a cependant aussi déjà contacté des joueurs susceptibles de remplacer Diaw (le nom de Mickaël Gelabale revient le plus souvent) au cas où aucune solution ne serait trouvée.
Une hypothèse qu'on ne peut écarter car les obstacles administratifs sont nombreux et, surtout, le prix à payer faramineux: on parle d'un montant compris entre 300.000 et 500.000 euros pour assurer Diaw pendant les deux mois de la campagne estivale. Une addition salée que la Fédération est incapable d'assumer seule.
LA FFBB aurait ainsi fait appel à ses partenaires commerciaux pour contribuer à financer cette "surprime". Boris Diaw, très attaché au maillot bleu, pourrait éventuellement aussi faire un effort, à l'instar de la star allemande Dirk Nowitzki qui, tous les ans, met la main à la poche pour pouvoir jouer avec la Mannschaft.
L'importance de la prime s'explique par le contrat liant Diaw à Phoenix et qui lui garantit 32,68 millions d'euros sur cinq ans.
Or, échaudés par la fracture à l'index de Tony Parker et surtout de celle au pied de l'Espagnol Pau Gasol (quatre mois d'indispoibilité) à l'occasion du Mondial-2006, les compagnies d'assurance américaines ont demandé aux franchises NBA des garanties supplémentaires.
Bergeaud impuissant
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En juin, les contrats d'assurance ont été renégociés et Phoenix a pris le risque d'accepter, dans le cas de Diaw, qu'une blessure au dos soit exclue de la couverture pour la saison NBA.
Or les dirigeants des Suns tiennent à ce que la FFBB, qui a pourtant formé le joueur pendant trois ans au Centre fédéral, se prémunisse contre un éventuel pépin dans le cadre de l'équipe nationale.
Devant la complexité du dossier, le temps est évidemment le principal ennemi de la FFBB. Le sélectionneur Claude Bergeaud, impuissant, avoue ne pas encore s'être fixé de limite concernant un éventuel remplacement de son capitaine.
"Je ne veux pas y penser", soupire-t-il. Ce qui est certain c'est qu'il ne pourra pas attendre éternellement et qu'il aimerait bien être fixé le plus rapidement possible. Au plus tard pour le premier tournoi de préparation des Bleus, le 10 août à Strasbourg.
Sinon, les Bleus risquent fort, un an après le forfait de Tony Parker pour le Mondial-2006, de devoir faire une nouvelle fois sans l'un de leurs principaux rouages pour cet Euro, où il faudra au minimum finir sur le podium pour décrocher une qualification directe pour les jeux Olympiques de Pékin.