L'Hebdo du Vendredi : Que retenez-vous du championnat d'Afrique des Nations ?
Fatou Dieng : C'était une superbe expérience. Notre groupe était nouveau, mais nous avons beaucoup travaillé et surtout nous avons bien vécu ensemble. Retourner au Sénégal est toujours un plaisir. Il y a la famille et les amis. Puis après la victoire, lors de notre retour au pays, c'était de la folie. Les Sénégalais aiment le basket. Avec la victoire, ils deviennent fous, un peu comme avec le football. Ce sont des fanatiques (rires).
H.V. : ça vous a fait du bien après vos débuts difficiles avec Reims ?
F.D. : Oui, ça m'a permis de m'aérer l'esprit. Déjà, il y a eu le changement de vie entre l'Espagne et la France. J'y avais mes habitudes. Puis, les résultats avec Reims qui ne sont pas bons. J'aime gagner alors c'est forcément difficile. Mais je suis revenue du championnat d'Afrique reboostée et prête mentalement pour la suite de la saison.
H.V. : J'imagine que vous avez parlé de Reims avec votre coéquipière Mame-Marie Sy Diop (membre de l'équipe du Sénégal et joueuse du RBF de 2006 à 2009, depuis cette année à Nantes Rezé en LFB) ?
F.D. : Bien sûr. Elle aime la ville et ce club. Elle y a vécu de grandes choses. La situation actuelle la désole. D'ailleurs quand on en a parlé, elle disait « on » comme si elle faisait toujours partie de l'équipe.
H.V. : Pourquoi êtes-vous revenue jouer en France ?
F.D. : J'avais envie de retrouver ma famille et mes amis. Même si l'Espagne ce n'est pas très loin, les voir c'est différent. Quand j'ai un coup de blues, je n'ai qu'à les appeler. Après, ma venue au RBF s'est faite comme ça : les dirigeants m'ont appelée et j'ai été séduite par le projet. En 2003, j'avais fait des tests à Reims, je devais rester, mais finalement, j'avais choisi Valenciennes. C'est finalement un juste retour des choses.
H.V. : Comment expliquez-vous les difficultés actuelles de l'équipe ?
F.D. : D'abord, il ne faut pas se cacher derrière les blessures ou les absences de telle joueuse ou telle autre. Il y a de bonnes joueuses, il faut juste qu'on apprenne à jouer 40 minutes et non 30 comme jusqu'à maintenant. Il faut que la mayonnaise prenne. Je suis sûre qu'on peut faire quelque chose de bien. Samedi dernier, contre une belle équipe de Graffenstaden, certes on a perdu, mais on a mieux joué (66-77). C'est prometteur pour la suite.
H.V. : Les deux prochains matches, à l'extérieur (à Macon samedi 31 octobre puis face au Centre Fédéral mercredi 4 novembre), seront très importants face à deux équipes mal classées.
F.D. : Tous les matches le sont. Ces deux équipes doivent certainement se dire qu'elle peuvent nous battre parce que nous sommes en difficulté. Il faudra être très concentrées et essayer d'aller de l'avant. Pour nous, c'est un nouveau championnat qui commence.
H.V. : Quel jugement portez-vous sur vos propres performances ?
F.D. : J'ai beaucoup de chose à améliorer. D'ailleurs, on peut toujours progresser. Avec le poste que j’occupe, je dois apporter plus de cohésion et perdre moins de ballon. Il fait que j'arrive à donner plus de rythme, un peu comme avec l'équipe du Sénégal, pour que l'équipe joue davantage sur ses qualités.
H.V. : Quels sont vos objectifs pour l'avenir ?
F.D. : Avant tout, je veux gagner avec Reims et montrer que nous sommes meilleures que ça. Maintenant, j'espère être avec le Sénégal lors des Championnats du Monde qui se dérouleront en République Tchèque (en septembre 2010). Pour la suite, j'espère toujours aller le plus haut possible. Il ne faut pas se fixer de limites. Je pense aussi à l'après-basket. Tout va très vite. Je m'essaierais bien au coaching. Je crois que ça me plairait (sourire). Mais bon, pour le moment, je profite simplement du moment présent.
Propos recueillis par Julien Debant
Fatou Dieng : C'était une superbe expérience. Notre groupe était nouveau, mais nous avons beaucoup travaillé et surtout nous avons bien vécu ensemble. Retourner au Sénégal est toujours un plaisir. Il y a la famille et les amis. Puis après la victoire, lors de notre retour au pays, c'était de la folie. Les Sénégalais aiment le basket. Avec la victoire, ils deviennent fous, un peu comme avec le football. Ce sont des fanatiques (rires).
H.V. : ça vous a fait du bien après vos débuts difficiles avec Reims ?
F.D. : Oui, ça m'a permis de m'aérer l'esprit. Déjà, il y a eu le changement de vie entre l'Espagne et la France. J'y avais mes habitudes. Puis, les résultats avec Reims qui ne sont pas bons. J'aime gagner alors c'est forcément difficile. Mais je suis revenue du championnat d'Afrique reboostée et prête mentalement pour la suite de la saison.
H.V. : J'imagine que vous avez parlé de Reims avec votre coéquipière Mame-Marie Sy Diop (membre de l'équipe du Sénégal et joueuse du RBF de 2006 à 2009, depuis cette année à Nantes Rezé en LFB) ?
F.D. : Bien sûr. Elle aime la ville et ce club. Elle y a vécu de grandes choses. La situation actuelle la désole. D'ailleurs quand on en a parlé, elle disait « on » comme si elle faisait toujours partie de l'équipe.
H.V. : Pourquoi êtes-vous revenue jouer en France ?
F.D. : J'avais envie de retrouver ma famille et mes amis. Même si l'Espagne ce n'est pas très loin, les voir c'est différent. Quand j'ai un coup de blues, je n'ai qu'à les appeler. Après, ma venue au RBF s'est faite comme ça : les dirigeants m'ont appelée et j'ai été séduite par le projet. En 2003, j'avais fait des tests à Reims, je devais rester, mais finalement, j'avais choisi Valenciennes. C'est finalement un juste retour des choses.
H.V. : Comment expliquez-vous les difficultés actuelles de l'équipe ?
F.D. : D'abord, il ne faut pas se cacher derrière les blessures ou les absences de telle joueuse ou telle autre. Il y a de bonnes joueuses, il faut juste qu'on apprenne à jouer 40 minutes et non 30 comme jusqu'à maintenant. Il faut que la mayonnaise prenne. Je suis sûre qu'on peut faire quelque chose de bien. Samedi dernier, contre une belle équipe de Graffenstaden, certes on a perdu, mais on a mieux joué (66-77). C'est prometteur pour la suite.
H.V. : Les deux prochains matches, à l'extérieur (à Macon samedi 31 octobre puis face au Centre Fédéral mercredi 4 novembre), seront très importants face à deux équipes mal classées.
F.D. : Tous les matches le sont. Ces deux équipes doivent certainement se dire qu'elle peuvent nous battre parce que nous sommes en difficulté. Il faudra être très concentrées et essayer d'aller de l'avant. Pour nous, c'est un nouveau championnat qui commence.
H.V. : Quel jugement portez-vous sur vos propres performances ?
F.D. : J'ai beaucoup de chose à améliorer. D'ailleurs, on peut toujours progresser. Avec le poste que j’occupe, je dois apporter plus de cohésion et perdre moins de ballon. Il fait que j'arrive à donner plus de rythme, un peu comme avec l'équipe du Sénégal, pour que l'équipe joue davantage sur ses qualités.
H.V. : Quels sont vos objectifs pour l'avenir ?
F.D. : Avant tout, je veux gagner avec Reims et montrer que nous sommes meilleures que ça. Maintenant, j'espère être avec le Sénégal lors des Championnats du Monde qui se dérouleront en République Tchèque (en septembre 2010). Pour la suite, j'espère toujours aller le plus haut possible. Il ne faut pas se fixer de limites. Je pense aussi à l'après-basket. Tout va très vite. Je m'essaierais bien au coaching. Je crois que ça me plairait (sourire). Mais bon, pour le moment, je profite simplement du moment présent.
Propos recueillis par Julien Debant