On sentait venir. On savait que cela allait être le dossier qu’il ne fallait pas dépouiller. Jusque-là apaisée, l’Assemblée générale de l’instance dirigeante du basket a vite tourné au vinaigre. La cause ? Le rapport financier des commissaires aux comptes pour le magistère du président Alioune Badara Diagne. Le tout concentré sur une feuille. La «fuite» du trésorier général, Cheikh Gningue en Europe, ne serait pas étrangère à cela. Pourtant, l’ancien patron de la balle orange, qui a préféré ne point être coopté par le ministère des Sports, Bacar Dia, savait à quoi s’en tenir. Le pauvre ne pouvait dès lors pas échapper au contrôle des commissaires aux comptes.
Désignés par l’Assemblée générale, Moustapha Maurice Bèye et Ndiawar Ndiaye avaient l’obligation de rendre compte. C’est ce qu’ils ont fait lors de l’Ag ordinaire, tenue hier, au stade Léopold Sédar Senghor. «Nous avons été dans l’impossibilité de faire notre travail», lit-on sur la feuille envoyée à l’assemblée. Et la raison évoquée par les commissaires aux comptes répond «à un délai court». «Le rapport financier n’a été mis à notre disposition qu’à partir du 5 août vers 16 heures, c’est-à-dire, à 12 jours de la tenue de cette assemblée générale.» C’est ainsi que «pour les comptes du Cafem (Championnat d’Afrique féminin) 2007, ça a été un flou, avec certainement des évasions de recettes à justifier». C’est pourquoi, les commissaires aux comptes demandent «à l’assemblée d’exiger un contrôle strict des comptes pour la magistère de M. Alioune Badara Diagne». Et la conséquence de tout cela est qu’aucun quitus n’a été délivré pour avaliser le bilan financier.
Faute de rapport financier, l’Ag ne s’est pas penché donc sur le bilan. Ce qui ne sera pas le cas du principal «accusé», Alioune Badara Diagne. Devant la «barre», le président, après avoir pris acte de la décision, ne manquera pas de verser sa bile sur les commissaires aux comptes. «Qu’on me donne le quitus ou pas. Je ne demande pas à ce qu’on me donne un quitus de complaisance. Je pars la tête haute et tranquille jusqu’à ce qu’on me convoque devant n’importe quelle instance. Je suis responsable de l’ensemble de mes actes. J’aimerai que cela soit clair dans votre tête, doyen Bèye (Moustapha Maurice)», précise-t-il. Comme piqué dans son amour propre, le Fédéral renchérit : «Ce n’est pas avec une gestion d’une Fédération que je vais entacher une carrière de trente ans, après avoir géré des milliards dont on ne m’a reproché le moindre centime.» Une manière pour l’agent du ministère des Finances de laver son honneur devant l’assemblée. Surtout qu’il dresse un bilan satisfaisant de son magistère à la tête de la balle orange «avec 16 objectifs atteints sur les 22» que lui avait fixé la tutelle.
Les seuls regrets qu’il dira éprouver au moment de quitter la famille du basket, c’est de n’avoir pas été champion en 2005 et championne en 2007. Un échec qu’il qualifie «d’incidents de parcours», à l’image de la finale des Lionnes, perdue à Dakar, lors du Championnat d’Afrique féminin.
Par ailleurs, Alioune Badara Diagne ne manquera pas de déplorer la démarche peu catholique des agents de l’Etat, qu’il accuse d’être partisans. «Si j’étais encore président de la Fédération, vous partirez pour incompétence et partialité», menace-t-il. Contrairement au vœu du président sortant, les commissions aux comptes resteront encore un mois «pour faire reprendre le travail et produire le rapport financier». Une décision prise à l’issue d’un débat très contradictoire entre les membres de l’assemblée.
En attendant la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante, Alioune Badara Diagne prie simplement pour que la balle orange ne soit pas confiée à des «marchands d’illusions, des personnes dont l’intelligence est proportionnelle à la masse corporelle». La balle est entre les mains de Bacar Dia qui était représenté par Omar Sène et El Hadji Matar Ndiaye, de la Direction des activités physique et sportive.
Désignés par l’Assemblée générale, Moustapha Maurice Bèye et Ndiawar Ndiaye avaient l’obligation de rendre compte. C’est ce qu’ils ont fait lors de l’Ag ordinaire, tenue hier, au stade Léopold Sédar Senghor. «Nous avons été dans l’impossibilité de faire notre travail», lit-on sur la feuille envoyée à l’assemblée. Et la raison évoquée par les commissaires aux comptes répond «à un délai court». «Le rapport financier n’a été mis à notre disposition qu’à partir du 5 août vers 16 heures, c’est-à-dire, à 12 jours de la tenue de cette assemblée générale.» C’est ainsi que «pour les comptes du Cafem (Championnat d’Afrique féminin) 2007, ça a été un flou, avec certainement des évasions de recettes à justifier». C’est pourquoi, les commissaires aux comptes demandent «à l’assemblée d’exiger un contrôle strict des comptes pour la magistère de M. Alioune Badara Diagne». Et la conséquence de tout cela est qu’aucun quitus n’a été délivré pour avaliser le bilan financier.
Faute de rapport financier, l’Ag ne s’est pas penché donc sur le bilan. Ce qui ne sera pas le cas du principal «accusé», Alioune Badara Diagne. Devant la «barre», le président, après avoir pris acte de la décision, ne manquera pas de verser sa bile sur les commissaires aux comptes. «Qu’on me donne le quitus ou pas. Je ne demande pas à ce qu’on me donne un quitus de complaisance. Je pars la tête haute et tranquille jusqu’à ce qu’on me convoque devant n’importe quelle instance. Je suis responsable de l’ensemble de mes actes. J’aimerai que cela soit clair dans votre tête, doyen Bèye (Moustapha Maurice)», précise-t-il. Comme piqué dans son amour propre, le Fédéral renchérit : «Ce n’est pas avec une gestion d’une Fédération que je vais entacher une carrière de trente ans, après avoir géré des milliards dont on ne m’a reproché le moindre centime.» Une manière pour l’agent du ministère des Finances de laver son honneur devant l’assemblée. Surtout qu’il dresse un bilan satisfaisant de son magistère à la tête de la balle orange «avec 16 objectifs atteints sur les 22» que lui avait fixé la tutelle.
Les seuls regrets qu’il dira éprouver au moment de quitter la famille du basket, c’est de n’avoir pas été champion en 2005 et championne en 2007. Un échec qu’il qualifie «d’incidents de parcours», à l’image de la finale des Lionnes, perdue à Dakar, lors du Championnat d’Afrique féminin.
Par ailleurs, Alioune Badara Diagne ne manquera pas de déplorer la démarche peu catholique des agents de l’Etat, qu’il accuse d’être partisans. «Si j’étais encore président de la Fédération, vous partirez pour incompétence et partialité», menace-t-il. Contrairement au vœu du président sortant, les commissions aux comptes resteront encore un mois «pour faire reprendre le travail et produire le rapport financier». Une décision prise à l’issue d’un débat très contradictoire entre les membres de l’assemblée.
En attendant la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante, Alioune Badara Diagne prie simplement pour que la balle orange ne soit pas confiée à des «marchands d’illusions, des personnes dont l’intelligence est proportionnelle à la masse corporelle». La balle est entre les mains de Bacar Dia qui était représenté par Omar Sène et El Hadji Matar Ndiaye, de la Direction des activités physique et sportive.