Je suis Fatou Kiné Ndiaye. Je suis une ancienne internationale sénégalaise qui a la particularité d'avoir jouée dans l'équipe nationale féminine du Sénégal et également en équipe de France.
Je suis à Abidjan dans le cadre d'un séminaire qui est organisé par les Nations Unies en ma qualité d'ambassadrice de bonne volonté de l'ONU depuis maintenant un an. L'ONU-CI organise un séminaire sur les enfants maltraités plus particulièrement sur les enfants soldats et dans ce cadre là, ils ont choisi de faire passer le même message par le sport et particulièrement par le Basket-ball d'où notre présence ici, Rolando Blackman et moi.
Le programme s'étend sur combien de jours et quels sont les sites choisis?
Le programme a démarré exactement le 26 Novembre et prendra fin le 28 novembre prochain avec l'ouverture en parallèle d'un clinic d'informations à Abidjan et demain on mettra le cap sur Guiglo pour finir à par Bouaké.
La fédération Ivoirienne de BB a t-elle été associée à ce projet ?
Bien sûr, je profite de cette occasion pour remercier
Ancienne joueuse, aujourd'hui vous êtes impliquée à un autre niveau mais d'avantage dans l'évolution du Basket-ball et vous êtes à Abidjan dans le cadre d'un programme, quelle est votre appréciation du travail réalisé par la nouvelle équipe dirigeante de FIBA Afrique conduite par Alphonse Bilé ?
Oui, je trouve que Alphonse Bilé et son équipe font vraiment beaucoup d'efforts pour tirer le niveau du Basket-ball africain vers le haut. J'ai personnellement suivi de très près le dernier Championnat d'Afrique Féminin qui s'est déroulé dans mon pays d'origine le Sénégal et vraiment on a vu des équipes qui ont rehaussé le niveau, il y a aussi d'autres équipes qui étaient parties comme
De façon comparative, que pensez-vous du niveau du Basket-ball féminin aujourd'hui ?
Le niveau du Basket-ball à un moment donné avait sérieusement baissé mais on sent une réelle volonté, on sent que ça repart. Je suis optimiste, je sais que les pays travaillent. Puisque avant on remarquait qu'il y avait un énorme fossé. Vous voyez par exemple 3 ou 4 équipes et qui émergent et tout le reste est derrière. Il y avait un fossé mais maintenant on sent que les équipes se valent surtout avec ce qu'on a vu dans la poule du Nigeria, Congo et Angola où chaque équipe pouvait battre l'autre.
Y a-t-il des raisons d'espérer en un avenir meilleur pour le Basket-ball au niveau continental ?
Oui, je le pense car le Secrétaire Général Alphonse Bilé qui est de la même génération que moi se bat corps et âme pour atteindre cet objectif et je pense qu'on va y arriver. Je voudrais très sincèrement le féliciter lui et son équipe pour le travail abattu et les encourager pour les challenges à venir.