Fin de l'aventure pour Boris Diaw et ses potes de l'équipe de France (Panoramic)
Les Bleus espéraient secrètement prendre leur revanche de la demi-finale de l’Euro 2005, perdue à Belgrade après avoir compté sept points d’avance à cinquante secondes de la fin, ce mercredi face à la Grèce en quarts de finale du Championnat du Monde. Mais cette fois, il n’y aura pas eu de remake du finish à suspense de l’an dernier. Inconstante depuis le début de la compétition, l’équipe de France n’a jamais véritablement inquiété les champions d’Europe en titre et voit sa route s’arrêter en quarts de finale.
Un bon démarrage…
Comme attendu, entre deux équipes très défensives, la partie était intense dès les premières secondes. La tension était palpable et les Français semblaient crispés par l’enjeu, à l’instar de Florent Pietrus, impeccable depuis le début de la compétition, mais qui montrait des signes de fébrilité évidentes. En deux minutes, l’intérieur de Malaga ratait trois shoots et faisait une faute anti-sportive. Il fallait attendre près de trois minutes pour voir Mickaël Gelabale inscrire le premier panier du match. Les Grecs réagissaient dans la foulée et faisaient la course en tête : 7-2 (5e), 10-6 (7e). Après dix minutes déjà étouffantes, les champions d’Europe menaient de quatre points (12-8). Comme face à l’Argentine, les Tricolores jouaient cependant les yeux dans les yeux avec les hommes de Yannakis. Et en une minute, Aymeric Jeanneau, d’un tir primé et d’une pénétration habile, ramenait les siens à un petit point (18-17,13e).
L’entrée de «Baby Shaq», Sofoklis Schortsianitis, faisait pourtant des dégâts dans la raquette bleue. Le massif intérieur grec provoquait les fautes et se montrait presque parfait aux lancers francs (5/6) pour redonner de l’air aux siens (24-19, 15e). C’est d’ailleurs à l’intérieur et grâce aux fautes françaises que les Grecs creusaient peu à peu l’écart (12/15 à la pause aux lancers francs) pour compter dix longueurs d’avance (31-21, 18e). Les intérieurs français, si efficaces jusque-là, restaient presque muets (4 points en tout et pour tout répartis entre Weis, Petro, Turiaf et Florent Pietrus à la mi-temps) et en étaient réduits à défendre (5 rebonds pour Weis, 4 pour Turiaf). Heureusement, Aymeric Jeanneau trouvait la cible à longue distance pour maintenir les Bleus à flots (31-24, 19e). Mais le bourreau de Belgrade, Dimitrios Diamantidis, auteur du tir victorieux l’an dernier, lui répondait du tac au tac en marquant derrière la ligne des 6,25 m. Les Bleus rentraient donc aux vestiaires avec un retard de dix points (34-24, 20e).
… mais la machine grecque se met en route
Un écart loin d’être insurmontable dans un match ordinaire mais dans une rencontre si serrée et face à une défense si solide, cela commençait à faire beaucoup. Les Bleus laissaient pourtant entrevoir la possibilité d’un retour sur un tir primé de Gelabale et un panier de Flo Pietrus (37-29, 23e). Hélas, deux pertes de balles stupides de suite annihilaient les efforts tricolores et permettaient à Schortsianitis, qui jouait allègrement des coudes «dans la peinture», et ses coéquipiers de garder leurs distances et même de prendre le large sur une nouvelle flèche longue distance de Diamantidis (48-33, 27e). Avec une défense de zone efficace et, enfin, un peu plus d’adresse au shoot, les Bleus recollaient pourtant à -8 (48-40, 29e). Mais encore une fois, les lancers francs et ce diable de Diamantidis, auteur d’un shoot à 0’’9 du buzzer, redonnaient aux Grecs leur confortable petit matelas (53-43, 30e).
Les hommes de Claude Bergeaud avaient laissé passer leur chance. Dimitrios Diamantidis (13 points, 8 rebonds, 5 passes) et ses partenaires maintenaient la pression dans le dernier acte de la partie tandis que les Français, résignés, lâchaient prise peu à peu. Les champions d’Europe gardaient ainsi une quinzaine de points d’avance (60-46, 33e ; 65-50, 36e ; 69-53, 38e) tout au long de ces dix dernières minutes. Voyant le match perdu, Claude Bergeaud offrait quelques minutes de jeu à Yannick Bokolo et Laurent Foirest, restés sur le banc jusque-là. Mais le cœur n’y était plus et la Grèce, vraiment trop forte pour ces Bleus là, s’imposait tranquillement (73-56). Contrairement à l’an dernier, les Tricolores n’auront pas de regrets après cette partie maîtrisée de bout en bout par les Hellènes dont le collectif si bien huilé pourrait désormais croiser la route des Etats-Unis en demi-finales. Les Français, eux, devront vite digérer leur déception, se rappeler qu’ils ont atteint leur objectif (les quarts de finale) et se concentrer sur les matches de classement. Histoire de terminer leur Championnat du Monde sur une bonne note…
Résultats et programme des quarts de finale
Espagne - Lituanie 89-67
Argentine - Turquie 83-58
Mercredi
France - Grèce 56-73
Un bon démarrage…
Comme attendu, entre deux équipes très défensives, la partie était intense dès les premières secondes. La tension était palpable et les Français semblaient crispés par l’enjeu, à l’instar de Florent Pietrus, impeccable depuis le début de la compétition, mais qui montrait des signes de fébrilité évidentes. En deux minutes, l’intérieur de Malaga ratait trois shoots et faisait une faute anti-sportive. Il fallait attendre près de trois minutes pour voir Mickaël Gelabale inscrire le premier panier du match. Les Grecs réagissaient dans la foulée et faisaient la course en tête : 7-2 (5e), 10-6 (7e). Après dix minutes déjà étouffantes, les champions d’Europe menaient de quatre points (12-8). Comme face à l’Argentine, les Tricolores jouaient cependant les yeux dans les yeux avec les hommes de Yannakis. Et en une minute, Aymeric Jeanneau, d’un tir primé et d’une pénétration habile, ramenait les siens à un petit point (18-17,13e).
L’entrée de «Baby Shaq», Sofoklis Schortsianitis, faisait pourtant des dégâts dans la raquette bleue. Le massif intérieur grec provoquait les fautes et se montrait presque parfait aux lancers francs (5/6) pour redonner de l’air aux siens (24-19, 15e). C’est d’ailleurs à l’intérieur et grâce aux fautes françaises que les Grecs creusaient peu à peu l’écart (12/15 à la pause aux lancers francs) pour compter dix longueurs d’avance (31-21, 18e). Les intérieurs français, si efficaces jusque-là, restaient presque muets (4 points en tout et pour tout répartis entre Weis, Petro, Turiaf et Florent Pietrus à la mi-temps) et en étaient réduits à défendre (5 rebonds pour Weis, 4 pour Turiaf). Heureusement, Aymeric Jeanneau trouvait la cible à longue distance pour maintenir les Bleus à flots (31-24, 19e). Mais le bourreau de Belgrade, Dimitrios Diamantidis, auteur du tir victorieux l’an dernier, lui répondait du tac au tac en marquant derrière la ligne des 6,25 m. Les Bleus rentraient donc aux vestiaires avec un retard de dix points (34-24, 20e).
… mais la machine grecque se met en route
Un écart loin d’être insurmontable dans un match ordinaire mais dans une rencontre si serrée et face à une défense si solide, cela commençait à faire beaucoup. Les Bleus laissaient pourtant entrevoir la possibilité d’un retour sur un tir primé de Gelabale et un panier de Flo Pietrus (37-29, 23e). Hélas, deux pertes de balles stupides de suite annihilaient les efforts tricolores et permettaient à Schortsianitis, qui jouait allègrement des coudes «dans la peinture», et ses coéquipiers de garder leurs distances et même de prendre le large sur une nouvelle flèche longue distance de Diamantidis (48-33, 27e). Avec une défense de zone efficace et, enfin, un peu plus d’adresse au shoot, les Bleus recollaient pourtant à -8 (48-40, 29e). Mais encore une fois, les lancers francs et ce diable de Diamantidis, auteur d’un shoot à 0’’9 du buzzer, redonnaient aux Grecs leur confortable petit matelas (53-43, 30e).
Les hommes de Claude Bergeaud avaient laissé passer leur chance. Dimitrios Diamantidis (13 points, 8 rebonds, 5 passes) et ses partenaires maintenaient la pression dans le dernier acte de la partie tandis que les Français, résignés, lâchaient prise peu à peu. Les champions d’Europe gardaient ainsi une quinzaine de points d’avance (60-46, 33e ; 65-50, 36e ; 69-53, 38e) tout au long de ces dix dernières minutes. Voyant le match perdu, Claude Bergeaud offrait quelques minutes de jeu à Yannick Bokolo et Laurent Foirest, restés sur le banc jusque-là. Mais le cœur n’y était plus et la Grèce, vraiment trop forte pour ces Bleus là, s’imposait tranquillement (73-56). Contrairement à l’an dernier, les Tricolores n’auront pas de regrets après cette partie maîtrisée de bout en bout par les Hellènes dont le collectif si bien huilé pourrait désormais croiser la route des Etats-Unis en demi-finales. Les Français, eux, devront vite digérer leur déception, se rappeler qu’ils ont atteint leur objectif (les quarts de finale) et se concentrer sur les matches de classement. Histoire de terminer leur Championnat du Monde sur une bonne note…
Résultats et programme des quarts de finale
Espagne - Lituanie 89-67
Argentine - Turquie 83-58
Mercredi
France - Grèce 56-73