Talibou Dabo, finaliste malheureux
Les basketteurs de Grand-Yoff ont misé et perdu. La précipitation et leur stratégie de tuer le match en début de partie ont viré à la perte. Birahim Fall, le coach de Talibou Dabo constate les dégâts : «On devait nous ouvrir le stadium au moins une fois avant la finale.» Et d’analyser : «On voulait tuer le match en début de partie mais dans la précipitation, les joueurs se sont affolés. Je connais mon adversaire, je l’ai déjà gagné en championnat mais le terrain nous a fait défaut. On mettait plus de 60 points par match.» Seul contre tous, l’entraîneur fustige le silence et le comportement dédaigneux des autorités locales : «On a toujours écrit des correspondances. Mais on a jamais eu de réponses. De la même manière que les navétanes, on devrait nous subventionner.»
Devant cette palette de récriminations, son adversaire de Grand-Dakar, lui, a su compter sur les siens. La municipalité de sa localité n’a pas lésiné sur la tirelire. «La mairie nous a beaucoup aidés sur le plan logistique pour préparer cette finale», se confond en remerciements El Hadj Ndiaye, le coach de Handistars. A Grand-Dakar, c’est la fête. L’on jubile de tout cœur : «Nous sommes très heureux de remporter cette finale.» Et Handistars peut danser avec ses 500 mille francs offerts par le ministre des Sports. Le vaincu a reçu 300 mille et les troisième et quatrième ont eu 100 mille francs chacun. Une source de motivation pour ces jeunes handicapés. Normal que le président du Comité national provisoire (Cnp) Santi Hagne toise les étoiles après cette réussite: «Nous avons testé nos capacités, et c’est une réussite. Cette finale vaut les autres finales de basket.»
En tout cas, le Handisport a servi une bonne leçon de discipline aux autres sports de masse. Sans service d’ordre, ils ont su communier dans la ferveur sportive.
Devant cette palette de récriminations, son adversaire de Grand-Dakar, lui, a su compter sur les siens. La municipalité de sa localité n’a pas lésiné sur la tirelire. «La mairie nous a beaucoup aidés sur le plan logistique pour préparer cette finale», se confond en remerciements El Hadj Ndiaye, le coach de Handistars. A Grand-Dakar, c’est la fête. L’on jubile de tout cœur : «Nous sommes très heureux de remporter cette finale.» Et Handistars peut danser avec ses 500 mille francs offerts par le ministre des Sports. Le vaincu a reçu 300 mille et les troisième et quatrième ont eu 100 mille francs chacun. Une source de motivation pour ces jeunes handicapés. Normal que le président du Comité national provisoire (Cnp) Santi Hagne toise les étoiles après cette réussite: «Nous avons testé nos capacités, et c’est une réussite. Cette finale vaut les autres finales de basket.»
En tout cas, le Handisport a servi une bonne leçon de discipline aux autres sports de masse. Sans service d’ordre, ils ont su communier dans la ferveur sportive.