Les sociétés de téléphonie mobile, as des jeu-concours par sms devraient bien exploiter ce créneau : «Où aura lieu la Can féminine de basket en septembre prochain ? Envoyer au 50. . ; si c’est Dakar ou 67… si c’est Accra.» Et, ils s’en rempliront bien plein les comptes bancaires.
Aujourd’hui, le Sénégal se consume dans sa légendaire politique de dernière minute. Aucune effervescence n’est notée. Au plan étatique, exceptées les visites à relent électoraliste, rien ne bouge. Le simulacre de campagne législative intéresse plus les libéraux reconduits pour cinq ans encore. Leur priorité n’est autre que «bleuir» au maximum la place Soweto. Au moment où les infrastructures sportives devant abriter la Can tardent à prendre forme. Pire, le stadium Lat Dior est toujours sous le coup de l’arrêt plombé par ses chantiers de Thiès. Sûr que la délégation de la Fiba-Afrique attendue à Dakar la semaine prochaine, affichera une moue dédaigneuse devant la tronche de son organisateur de ses joutes féminines à la veille de la cérémonie de tirage au sort prévu le 9 juin à l’hôtel Méridien Dakar.
A l’heure actuelle, Marius Ndiaye résiste encore pour être dans les délais, mais Thiès, le deuxième site de compétition peine à finir son chantier de Lat Dior. Tel un lieu hanté. L’herbe sauvage continue d’y pousser. Quant au comité régional de développement (Crd), il reste à l’état embryonnaire. Aucune convocation. Le Crd qui doit impliquer les autorités locales, piloter et installer le comité local d’organisation reste à l’état de projet. Les futurs membres de l’organisation à Thiès attendent leur légitimité. Normal donc que le stadium Lat Dior, dont le cordon ombilical avec les chantiers de Thiès attend d’être coupé, peine à être débloqué. Pourtant, Daouda Faye avait surmédiatisé le choix de la capitale du Rail comme deuxième ville devant abriter la Can féminine le 16 avril dernier, en donnant toutes les garanties. Gagné par l’euphorie de l’inauguration de la nouvelle salle de basket intégralement rénovée par Seed Academy-Cneps, Daouda Faye avait annoncé à coup de volée le choix de Thiès comme deuxième site de la Can 2007. Près de deux mois après, c’est le statu quo.
«Rien n’a bougé», se désespère le président de la Cocan 2007, Gabriel Lopès. Un refrain repris par Gora Mbaye, le président désigné du comité local qui affiche une mine des mauvais jours. Et chez «Vava», la priorité est ailleurs. Le temps s’arrête pour les campagnes électorales. «Vava» est plus enclin à sa conquête d’un Soweto «bleu» dans les berges du Saloum. Et les délégués de pouvoir ne savent point à quel saint se vouer. Sur la date de reprise du stadium Lat Dior, «aucune information». Sinon, c’est la litanie : «Le ministre est en campagne.» Et Gaby est bien dépité. Désarmé face à cette comédie politicienne, il s’exaspère : «C’est inquiétant, à Thiès, rien n’a bougé.» A quel niveau se situe la lenteur ? «Je ne sais pas», répond le patron de l’organisation de la Cocan 2007. Toutes les correspondances ont été faites mais c’est silence radio du côté de la rue Carnot où on préfère se murer dans les législatives. Et l’avance au goal-overage de «Thiès qui est actuellement plus exploitable que Dakar», selon Gabriel Lopès est prête à fondre comme beurre au soleil. D’où ses prémonitions : «S’il y a une vraie volonté politique, en un mois, le site peut être prêt», prie le président du Cocan. Seulement dans ce pays et présentement, «la vie s’arrête à la campagne électorale». Pauvre Sénégalais ! Pauvre balle orange !
Aujourd’hui, le Sénégal se consume dans sa légendaire politique de dernière minute. Aucune effervescence n’est notée. Au plan étatique, exceptées les visites à relent électoraliste, rien ne bouge. Le simulacre de campagne législative intéresse plus les libéraux reconduits pour cinq ans encore. Leur priorité n’est autre que «bleuir» au maximum la place Soweto. Au moment où les infrastructures sportives devant abriter la Can tardent à prendre forme. Pire, le stadium Lat Dior est toujours sous le coup de l’arrêt plombé par ses chantiers de Thiès. Sûr que la délégation de la Fiba-Afrique attendue à Dakar la semaine prochaine, affichera une moue dédaigneuse devant la tronche de son organisateur de ses joutes féminines à la veille de la cérémonie de tirage au sort prévu le 9 juin à l’hôtel Méridien Dakar.
A l’heure actuelle, Marius Ndiaye résiste encore pour être dans les délais, mais Thiès, le deuxième site de compétition peine à finir son chantier de Lat Dior. Tel un lieu hanté. L’herbe sauvage continue d’y pousser. Quant au comité régional de développement (Crd), il reste à l’état embryonnaire. Aucune convocation. Le Crd qui doit impliquer les autorités locales, piloter et installer le comité local d’organisation reste à l’état de projet. Les futurs membres de l’organisation à Thiès attendent leur légitimité. Normal donc que le stadium Lat Dior, dont le cordon ombilical avec les chantiers de Thiès attend d’être coupé, peine à être débloqué. Pourtant, Daouda Faye avait surmédiatisé le choix de la capitale du Rail comme deuxième ville devant abriter la Can féminine le 16 avril dernier, en donnant toutes les garanties. Gagné par l’euphorie de l’inauguration de la nouvelle salle de basket intégralement rénovée par Seed Academy-Cneps, Daouda Faye avait annoncé à coup de volée le choix de Thiès comme deuxième site de la Can 2007. Près de deux mois après, c’est le statu quo.
«Rien n’a bougé», se désespère le président de la Cocan 2007, Gabriel Lopès. Un refrain repris par Gora Mbaye, le président désigné du comité local qui affiche une mine des mauvais jours. Et chez «Vava», la priorité est ailleurs. Le temps s’arrête pour les campagnes électorales. «Vava» est plus enclin à sa conquête d’un Soweto «bleu» dans les berges du Saloum. Et les délégués de pouvoir ne savent point à quel saint se vouer. Sur la date de reprise du stadium Lat Dior, «aucune information». Sinon, c’est la litanie : «Le ministre est en campagne.» Et Gaby est bien dépité. Désarmé face à cette comédie politicienne, il s’exaspère : «C’est inquiétant, à Thiès, rien n’a bougé.» A quel niveau se situe la lenteur ? «Je ne sais pas», répond le patron de l’organisation de la Cocan 2007. Toutes les correspondances ont été faites mais c’est silence radio du côté de la rue Carnot où on préfère se murer dans les législatives. Et l’avance au goal-overage de «Thiès qui est actuellement plus exploitable que Dakar», selon Gabriel Lopès est prête à fondre comme beurre au soleil. D’où ses prémonitions : «S’il y a une vraie volonté politique, en un mois, le site peut être prêt», prie le président du Cocan. Seulement dans ce pays et présentement, «la vie s’arrête à la campagne électorale». Pauvre Sénégalais ! Pauvre balle orange !