Moustapha SONKO
Quel est votre sentiment sur le basket en Afrique en général et au Sénégal en particulier ?
Moustapha Sonko : Je crois sincèrement que le continent est le plus important réservoir de joueurs au monde. Il y a d’énormes potentiels mais la seule chose qui fait que l’Afrique n’arrive pas à se développer est qu’il n’y a pas de structures pour aider et encadrer les basketteurs qui sont là bas. Pour ma part, j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice au Sénégal, où je retourne en vacances chaque été. Je prends pas mal de contacts avec des joueurs locaux - il y en a qui ont vraiment un gros potentiel - pour les passer à des agents ou des clubs. Cet été encore, j’ai rencontré trois quatre personnes qui pourraient avoir un super avenir. Je vais essayer de les aider à tenter leur chance à l’étranger.
Quand on vous présente comme la légende française des playgrounds. Est ce une étiquette que vous assumez et que vous revendiquez ?
Moustapha Sonko : Les playgrounds, c’est vraiment du passé. A l’époque on jouait tout le temps dehors. C’était plus dans mes débuts. J’y joue encore pendant l’été quand j’ai le temps ou bien encore en vacances. Quand je rentre au Sénégal par exemple, je ne manque pas de jouer avec mes potes. Chez les professionnels c’est très différent. Le club est vraiment l’endroit où on apprend les fondamentaux. Il y a plus de rigueur. L’avantage dans le jeu de rue est que l’on peut développer ses propres qualités.
C’est à dire ?
Moustapha Sonko : Sur les playgrounds, les joueurs peuvent développer leur technique et leur jeu individuel. Le fait est que personne sur le terrain n’a de poste défini. Quand vous arrivez en club, on vous placera automatiquement pivot si vous êtes grand. Si vous êtes plus petit, vous serez meneur ou si vous avez un bon shoot, on vous mettra sur l’aile ou shooteur. Sur un playground, tu choisis ton poste et tu joues comme tu en as envie. L’avantage est que lorsque vous arrivez en club, vous êtes polyvalent. Et puis le jeu playground est très agressif, ce qui peut être un atout en club pour la hargne dans le jeu.
Vous venez de quitter l’équipementier Nike pour la marque Dia. Expliquez-nous ce choix.
Moustapha Sonko : Je suis chez Dia depuis trois semaines. J’ai été séduit par le projet que Dia nous a proposé où Mohamed a vraiment voulu faire quelque chose de différent. Je n’ai pas hésité.
Nike est une marque bien plus puissante de Dia ? Est ce que vous n’y perdez pas au change, notamment financièrement ?
Moustapha Sonko : L’aspect financier n’a pas été un critère. Mon contrat avec Nike n’avait rien à voir avec ceux des grandes stars de la NBA (le championnat américain, ndlr). En ce qui me concerne, c’était plus matériel qu’autre chose.
Quelles sont aujourd’hui vos ambitions sportives ?
Moustapha Sonko : Comme tous sportifs, c’est de gagner des titres. Je joue en Europe à Malaga. Mes principaux objectifs sont donc de gagner l’Euro ligue et le championnat d’Espagne.
Avez-vous l’ambition de jouer dans un autre club ou un autre championnat ? Rêvez-vous encore de la NBA ?
Moustapha Sonko : Je ne voudrais pas jouer dans un autre championnat européen puisque le championnat espagnol est le plus fort du continent. Quant à Malaga, c’est une des meilleures équipes espagnoles et c’est surtout une équipe qui a de solides ambitions. Il y a un véritable projet pour gagner le championnat d’Europe. Pour ce qui est de la NBA, je ne pense plus aller aux Etats-Unis maintenant.
Moustapha Sonko : Je crois sincèrement que le continent est le plus important réservoir de joueurs au monde. Il y a d’énormes potentiels mais la seule chose qui fait que l’Afrique n’arrive pas à se développer est qu’il n’y a pas de structures pour aider et encadrer les basketteurs qui sont là bas. Pour ma part, j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice au Sénégal, où je retourne en vacances chaque été. Je prends pas mal de contacts avec des joueurs locaux - il y en a qui ont vraiment un gros potentiel - pour les passer à des agents ou des clubs. Cet été encore, j’ai rencontré trois quatre personnes qui pourraient avoir un super avenir. Je vais essayer de les aider à tenter leur chance à l’étranger.
Quand on vous présente comme la légende française des playgrounds. Est ce une étiquette que vous assumez et que vous revendiquez ?
Moustapha Sonko : Les playgrounds, c’est vraiment du passé. A l’époque on jouait tout le temps dehors. C’était plus dans mes débuts. J’y joue encore pendant l’été quand j’ai le temps ou bien encore en vacances. Quand je rentre au Sénégal par exemple, je ne manque pas de jouer avec mes potes. Chez les professionnels c’est très différent. Le club est vraiment l’endroit où on apprend les fondamentaux. Il y a plus de rigueur. L’avantage dans le jeu de rue est que l’on peut développer ses propres qualités.
C’est à dire ?
Moustapha Sonko : Sur les playgrounds, les joueurs peuvent développer leur technique et leur jeu individuel. Le fait est que personne sur le terrain n’a de poste défini. Quand vous arrivez en club, on vous placera automatiquement pivot si vous êtes grand. Si vous êtes plus petit, vous serez meneur ou si vous avez un bon shoot, on vous mettra sur l’aile ou shooteur. Sur un playground, tu choisis ton poste et tu joues comme tu en as envie. L’avantage est que lorsque vous arrivez en club, vous êtes polyvalent. Et puis le jeu playground est très agressif, ce qui peut être un atout en club pour la hargne dans le jeu.
Vous venez de quitter l’équipementier Nike pour la marque Dia. Expliquez-nous ce choix.
Moustapha Sonko : Je suis chez Dia depuis trois semaines. J’ai été séduit par le projet que Dia nous a proposé où Mohamed a vraiment voulu faire quelque chose de différent. Je n’ai pas hésité.
Nike est une marque bien plus puissante de Dia ? Est ce que vous n’y perdez pas au change, notamment financièrement ?
Moustapha Sonko : L’aspect financier n’a pas été un critère. Mon contrat avec Nike n’avait rien à voir avec ceux des grandes stars de la NBA (le championnat américain, ndlr). En ce qui me concerne, c’était plus matériel qu’autre chose.
Quelles sont aujourd’hui vos ambitions sportives ?
Moustapha Sonko : Comme tous sportifs, c’est de gagner des titres. Je joue en Europe à Malaga. Mes principaux objectifs sont donc de gagner l’Euro ligue et le championnat d’Espagne.
Avez-vous l’ambition de jouer dans un autre club ou un autre championnat ? Rêvez-vous encore de la NBA ?
Moustapha Sonko : Je ne voudrais pas jouer dans un autre championnat européen puisque le championnat espagnol est le plus fort du continent. Quant à Malaga, c’est une des meilleures équipes espagnoles et c’est surtout une équipe qui a de solides ambitions. Il y a un véritable projet pour gagner le championnat d’Europe. Pour ce qui est de la NBA, je ne pense plus aller aux Etats-Unis maintenant.