Tout d'abord pouvez vous résumer votre parcours professionnel ?
Donc, j'ai un bac + 5 en compta gestion. Ensuite, j'ai travaillé 4-5 ans dans le contrôle de gestion. En 1994, j'ai crée une société d'éditions de presse : «Proball». Puis en 1996, j'ai fondé Comsport.
Quelle était votre principale motivation pour devenir un agent ?
Franchement, je crois que c'était une vocation ( rires ). Je n'ai pas obligatoirement cherché à en être un. Deux de mes frères jouaient au basket en pro, ils avaient des agents et j'étais assez curieux de leurs manières de procéder, je posais beaucoup de questions.
Je n'ai jamais géré mes frères en tant qu'agent. Ensuite, ma proximité avec des joueurs de la génération Sonko, Dioumassi, Giffa … m'a permis d'avoir un pied dans le basket de rue. En plus, avec mes guides, j'avais déjà les contacts avec les clubs.
Après, à partir de 1993, j'ai commencé à placer des joueurs. La personne qui m'a influencé à la base c'est George Eddy car je jouais avec lui étant jeune. Il me disait de devenir agent car je connaissais beaucoup de monde dans le milieu.
Quelles sont les qualités indispensables pour un agent ?
Je dirais la personnalité. Pour moi, c'est un élément important, et la passion dans le sport également. Mais il existe des agents qui sont très bons alors qu'ils ne connaissent pas le sport dans lequel ils sont.
Il faut une connaissance du jeu mais également des notions générales, des plans de carrière, du fiscal ...Le trait de caractère principal c'est la personnalité et la confiance entre soi et le joueur.
Pouvez-vous nous parler de Boniface Ndong ?
Boniface Ndong c'est un cas atypique. C'est une personne qui commence le basket à 20 ans, qui à 24 ans quand il commence à émerger. Le problème c'est qu'à ce moment là, il se blesse.
Donc il n'y a que moi qui ait vu son potentiel. A partir de là, personne ne veut le signer pro A, pro B et même en nationale 1. Ensuite, il vient en France et joue pour le minimum du minimum 1500$ en pro A.
Un GM de pro A en avait marre des Américains et il souhaitait changer. Donc je le place là bas. Puis maintenant, à 32 ans, il signe un contrat très important à Barcelone alors qu'il a eu plein d'aléas médicaux notamment au niveau de sa main. Donc ce contrat à Barcelone, c'est vraiment mérité pour lui.
Pourquoi vous êtes vous installé à Dallas ?
Mon 1er joueur c'était Didier Mbenga et il jouait aux Mavs. Et puis, en 2005, on a eu 3 joueurs à la draft : Turiaf, Mahinmi et Gelabale. Il était donc indispensable que je réside là bas.
La 1ere raison c'est que Donnie (Nelson GM des Dallas Mavericks) me vantait les mérites de Dallas. Amadou Fall, directeur des scouts des Mavs me disait également de venir car ici il n'y a pas d'agents dans le coin.
Et puis, il y a la situation géographique : il y a un vol direct à Paris et Dallas est situe au milieu des USA, a 2h30 de LA et Miami, et a 4h de Portland ...
Que manque t il au basket africain pour pouvoir se développer ?
Les structures, les moyens … On part de zéro il n'y a rien.
Il y’a de plus en plus d'africains en NBA, en Europe, qu'est ce que cela vous inspire ?
Ca m'inspire que c'est un continent avec un potentiel illimité. Saer Sene a commencé le basket à 18 ans, Boniface Ndong à 20 ans … Il y a beaucoup de potentiel c'est un continent en devenir.
Il y a très peu d'africains dans les instances dirigeantes de la NBA ou en Europe, comment vous l'expliquez ?
C’est tout simplement du au retard au niveau des structures … Aujourd'hui on va dire que le basket structurel en Afrique n'existe pas. Après, il y’a un GM NBA africain (Ujiri Masai) donc il faut déjà exister, et aujourd'hui le basket African n'existe pas.
Pour finir, êtes vous favorable à la protection d'un joueur une équipe NBA ?
Attention, il ne faut pas mélanger. S’il ne peut pas être trader, c'est dû uniquement à la négociation de l'agent. Tu ne peux pas négocier pour tous les joueurs bien sûr.
Le fait que certains joueurs soit protégés, cela existera toujours. Didier Mbenga aux Mavs fait une faute flagrante sur Kobe. Il écope de 50 000$ d'amendes. C'était un contre un peu dur mais bon il ne faut pas oublier, des joueurs comme Lebron James, Kobe, Wade représente du business pour la NBA, et obligatoirement il faut le protéger.
Dans ces cas là, la NBA marque beaucoup le coup, des fautes flagrantes, il y en a eu beaucoup plus sur Lebron James que sur n'importe quelle autre joueur.
Donc, j'ai un bac + 5 en compta gestion. Ensuite, j'ai travaillé 4-5 ans dans le contrôle de gestion. En 1994, j'ai crée une société d'éditions de presse : «Proball». Puis en 1996, j'ai fondé Comsport.
Quelle était votre principale motivation pour devenir un agent ?
Franchement, je crois que c'était une vocation ( rires ). Je n'ai pas obligatoirement cherché à en être un. Deux de mes frères jouaient au basket en pro, ils avaient des agents et j'étais assez curieux de leurs manières de procéder, je posais beaucoup de questions.
Je n'ai jamais géré mes frères en tant qu'agent. Ensuite, ma proximité avec des joueurs de la génération Sonko, Dioumassi, Giffa … m'a permis d'avoir un pied dans le basket de rue. En plus, avec mes guides, j'avais déjà les contacts avec les clubs.
Après, à partir de 1993, j'ai commencé à placer des joueurs. La personne qui m'a influencé à la base c'est George Eddy car je jouais avec lui étant jeune. Il me disait de devenir agent car je connaissais beaucoup de monde dans le milieu.
Quelles sont les qualités indispensables pour un agent ?
Je dirais la personnalité. Pour moi, c'est un élément important, et la passion dans le sport également. Mais il existe des agents qui sont très bons alors qu'ils ne connaissent pas le sport dans lequel ils sont.
Il faut une connaissance du jeu mais également des notions générales, des plans de carrière, du fiscal ...Le trait de caractère principal c'est la personnalité et la confiance entre soi et le joueur.
Pouvez-vous nous parler de Boniface Ndong ?
Boniface Ndong c'est un cas atypique. C'est une personne qui commence le basket à 20 ans, qui à 24 ans quand il commence à émerger. Le problème c'est qu'à ce moment là, il se blesse.
Donc il n'y a que moi qui ait vu son potentiel. A partir de là, personne ne veut le signer pro A, pro B et même en nationale 1. Ensuite, il vient en France et joue pour le minimum du minimum 1500$ en pro A.
Un GM de pro A en avait marre des Américains et il souhaitait changer. Donc je le place là bas. Puis maintenant, à 32 ans, il signe un contrat très important à Barcelone alors qu'il a eu plein d'aléas médicaux notamment au niveau de sa main. Donc ce contrat à Barcelone, c'est vraiment mérité pour lui.
Pourquoi vous êtes vous installé à Dallas ?
Mon 1er joueur c'était Didier Mbenga et il jouait aux Mavs. Et puis, en 2005, on a eu 3 joueurs à la draft : Turiaf, Mahinmi et Gelabale. Il était donc indispensable que je réside là bas.
La 1ere raison c'est que Donnie (Nelson GM des Dallas Mavericks) me vantait les mérites de Dallas. Amadou Fall, directeur des scouts des Mavs me disait également de venir car ici il n'y a pas d'agents dans le coin.
Et puis, il y a la situation géographique : il y a un vol direct à Paris et Dallas est situe au milieu des USA, a 2h30 de LA et Miami, et a 4h de Portland ...
Que manque t il au basket africain pour pouvoir se développer ?
Les structures, les moyens … On part de zéro il n'y a rien.
Il y’a de plus en plus d'africains en NBA, en Europe, qu'est ce que cela vous inspire ?
Ca m'inspire que c'est un continent avec un potentiel illimité. Saer Sene a commencé le basket à 18 ans, Boniface Ndong à 20 ans … Il y a beaucoup de potentiel c'est un continent en devenir.
Il y a très peu d'africains dans les instances dirigeantes de la NBA ou en Europe, comment vous l'expliquez ?
C’est tout simplement du au retard au niveau des structures … Aujourd'hui on va dire que le basket structurel en Afrique n'existe pas. Après, il y’a un GM NBA africain (Ujiri Masai) donc il faut déjà exister, et aujourd'hui le basket African n'existe pas.
Pour finir, êtes vous favorable à la protection d'un joueur une équipe NBA ?
Attention, il ne faut pas mélanger. S’il ne peut pas être trader, c'est dû uniquement à la négociation de l'agent. Tu ne peux pas négocier pour tous les joueurs bien sûr.
Le fait que certains joueurs soit protégés, cela existera toujours. Didier Mbenga aux Mavs fait une faute flagrante sur Kobe. Il écope de 50 000$ d'amendes. C'était un contre un peu dur mais bon il ne faut pas oublier, des joueurs comme Lebron James, Kobe, Wade représente du business pour la NBA, et obligatoirement il faut le protéger.
Dans ces cas là, la NBA marque beaucoup le coup, des fautes flagrantes, il y en a eu beaucoup plus sur Lebron James que sur n'importe quelle autre joueur.
Propos recueillis par Jérome Knoepffler pour Fiba Afrique