Fatou Dieng, Diodio, Awa Doumbia et Astou Traoré savourant leur médaille d'or -Photo APS
L’émotion est forte au coup de sifflet final. Les Lionnes se congratulent, s’embrassent. Les «françaises» Astou Traoré, Jeanne Senghor et Bineta Diouf ne tiennent plus le coup. Elles pleurent de bonheur sur le banc. Anta Sy a perdu la voix. Le capitaine des Lionnes trop émue ne pipe mot à la fin de la rencontre. Drapée dans les couleurs du Sénégal, elle et sa coéquipière Adama Diakhaté, viennent de signer un retour serti d’or en Equipe nationale après une année sabbatique. La Duchesse exulte de bonheur pour avoir retrouvé ses jeunes jambes et son esprit de 20 ans. Elle a su apporter son expérience au moment où le Sénégal était bloqué au chrono. Les Sénégalaises sont en délire. Elles ont assiégé le téraflex de la salle omnisport de Harcha, situé en plein centre ville d’Alger.
A quelques pas de la place du 1er Mai, les filles ne se gênent pas de manifester leur joie. Elles se mettent au rythme du Sud.Un mouvement d’ensemble, les unes derrière les autres, un pas à gauche, un autre à droite, et la chorégraphie de s’enchaîner. Mieux, elles s’intronisent chanteuses en terre algéroise. «Gaïndé ndiaye, mbarawakh.Gaïndé ndiaye mabarawath.» Les drapeaux ambulants, Thiam et Ndiaye assurent le rythme. Fatou Dieng est la première à recevoir sa médaille. «C’est une grande satisfaction, c’est la première fois que je participe à des jeux africains et c’est ma première médaille. Mais, il faudrait qu’on améliore notre jeu, surtout notre attaque mais là je crois qu’on est sur la bonne voie.» Celle qui a rejoint sa patrie en juillet dernier, rayonne de bonheur. Avant de lancer à l’endroit des Nigérianes. «C’est un plus au niveau mental pour la Can, on va être plus confiante par rapport aux Nigérianes. Elles vont avoir peur quand elles viendront à Dakar», juge l’espagnole de la Tanière. Après deux défaites, une en finale de la Can 2005 à Abuja et une en phase de poule, les Lionnes prennent leur revanche avant le grand bal de septembre à Dakar. Magatte Diop a le cœur léger. Il peut souffler. «Mon objectif est atteint et cela nous fait une bonne source de motivation pour la Can», commente le directeur technique national dont l’équipe a présenté une bonne présence défensive, une bonne attaque (60), mais l’adresse est toujours défaillante. Diodio Diouf : «Cette médaille est une source de motivation pour la Can. Là, on est confiante et je suis très contente parce c’est ma première médaille d’or», s’extasie l’ex-meneuse du Duc. Pourtant, le Sénégal a bien douté dans ce match.
Au terme du premier quart, les Ladies Tiggers ont mené au score par 15-13 avant que le Sénégal ne revienne au score pour devancer de sept points son adversaire à la mi-temps. Une avance que les Lionnes conserveront jalousement. L’équipe retrouve les vestiaires avec 9 points d’écart (37-28). Pour ne pas perdre le fil, elles restent sur le terrain. Elles s’étirent sur le parquet. Pourtant elles traverseront une zone de turbulence en restant quatre minutes sans scorer. Le Nigeria en profite pour grapiller des points au troisième quart : 39-31 puis 39-33. Adama Diakhaté redonne le ton : 41 -33, replaçant Jeanne Senghor en défense. Ce qui lui vaut un coup sur le visage, avec un œil enflé à la fin du match. Mais, le bonheur éclipse cette vilaine blessure. Oliyinka A Sanni, l’une des meilleures nigérianes ne peut que constater impuissante la machine sénégalaise qui broie tout sur son passage. La forteresse nigériane est dominée avec une Jeanne Senghor des grands jours. Présente en rebond même si la réussite ne lui a pas toujours sourit. Avec 15 points, le pivot sénégalais termine les neuvièmes jeux africains avec le jaune de l’or. Et le judoka Bara Ndiaye peut faire son show après ses «conseils» sous la raquette. «Fi gno ko mon».
A quelques pas de la place du 1er Mai, les filles ne se gênent pas de manifester leur joie. Elles se mettent au rythme du Sud.Un mouvement d’ensemble, les unes derrière les autres, un pas à gauche, un autre à droite, et la chorégraphie de s’enchaîner. Mieux, elles s’intronisent chanteuses en terre algéroise. «Gaïndé ndiaye, mbarawakh.Gaïndé ndiaye mabarawath.» Les drapeaux ambulants, Thiam et Ndiaye assurent le rythme. Fatou Dieng est la première à recevoir sa médaille. «C’est une grande satisfaction, c’est la première fois que je participe à des jeux africains et c’est ma première médaille. Mais, il faudrait qu’on améliore notre jeu, surtout notre attaque mais là je crois qu’on est sur la bonne voie.» Celle qui a rejoint sa patrie en juillet dernier, rayonne de bonheur. Avant de lancer à l’endroit des Nigérianes. «C’est un plus au niveau mental pour la Can, on va être plus confiante par rapport aux Nigérianes. Elles vont avoir peur quand elles viendront à Dakar», juge l’espagnole de la Tanière. Après deux défaites, une en finale de la Can 2005 à Abuja et une en phase de poule, les Lionnes prennent leur revanche avant le grand bal de septembre à Dakar. Magatte Diop a le cœur léger. Il peut souffler. «Mon objectif est atteint et cela nous fait une bonne source de motivation pour la Can», commente le directeur technique national dont l’équipe a présenté une bonne présence défensive, une bonne attaque (60), mais l’adresse est toujours défaillante. Diodio Diouf : «Cette médaille est une source de motivation pour la Can. Là, on est confiante et je suis très contente parce c’est ma première médaille d’or», s’extasie l’ex-meneuse du Duc. Pourtant, le Sénégal a bien douté dans ce match.
Au terme du premier quart, les Ladies Tiggers ont mené au score par 15-13 avant que le Sénégal ne revienne au score pour devancer de sept points son adversaire à la mi-temps. Une avance que les Lionnes conserveront jalousement. L’équipe retrouve les vestiaires avec 9 points d’écart (37-28). Pour ne pas perdre le fil, elles restent sur le terrain. Elles s’étirent sur le parquet. Pourtant elles traverseront une zone de turbulence en restant quatre minutes sans scorer. Le Nigeria en profite pour grapiller des points au troisième quart : 39-31 puis 39-33. Adama Diakhaté redonne le ton : 41 -33, replaçant Jeanne Senghor en défense. Ce qui lui vaut un coup sur le visage, avec un œil enflé à la fin du match. Mais, le bonheur éclipse cette vilaine blessure. Oliyinka A Sanni, l’une des meilleures nigérianes ne peut que constater impuissante la machine sénégalaise qui broie tout sur son passage. La forteresse nigériane est dominée avec une Jeanne Senghor des grands jours. Présente en rebond même si la réussite ne lui a pas toujours sourit. Avec 15 points, le pivot sénégalais termine les neuvièmes jeux africains avec le jaune de l’or. Et le judoka Bara Ndiaye peut faire son show après ses «conseils» sous la raquette. «Fi gno ko mon».