Juels Camara à Kentucky
Wal Fadjri : Comment vont le choses pour vous ?
Souleymane Camara : Tout se passe bien. J'ai passé la saison dernière en Iran (Club de Phega-Shiraz) où je suis allé en octobre dernier, après les championnats d'Afrique. Je suis d'abord passé en Turquie où j'ai fait quelques essais. Mais, cela n'a pas marché, alors je suis parti en Iran.
Wal Fadjri : Comment s'est déroulée votre première saison en Iran ?
Souleymane Camara : C'était bien. On s'est bien battu durant toute la saison. On s'est fait éliminer en play off, en first rang (Premier Tour). C'est l'équipe qui nous a battu, qui a finalement décroché le titre. En ce qui nous concerne, nous avons terminé à la cinquième place sur seize équipes.
Wal Fadjri : Qu'est-ce qui a motivé votre choix pour l'Iran ?
Souleymane Camara : C'est mon agent qui a fait les contacts. Il m'a convaincu d'y aller. Franchement, c'était une bonne chose d'y aller. J'ai passé une bonne année. C'est un pays qui a les moyens et qui n'a pas peur de faire venir des joueurs américains.
Wal Fadjri : Allez-vous évoluer en Iran l'année prochaine ?
Souleymane Camara : Pour le moment, je ne sais pas encore. Il (le club) m'offre un contrat de trois ans. Je n'ai rien décidé. Je laisse les portes ouvertes.
Wal Fadjri : Est-ce à dire que vous avez des contacts ailleurs ?
Souleymane Camara : J'attends, comme je viens dire. Je profite des camps de basket aux Etats-Unis pour voir ce que je dois faire par la suite. J'espère que les portes vont s'ouvrir.
Wal Fadjri : Y a-t-il une différence entre le basket européen et celui du Proche-Orient ?
Souleymane Camara : En France, c'est beaucoup plus solide. L'Iran, c'est un pays en voie de développement. Il y a, dans chaque équipe, au moins un joueur de la Nba, en ce moment. C'est le meilleur championnat au Proche-Orient, en ce moment.
Wal Fadjri : Le championnat n'est quand même pas très connu.
Souleymane Camara : Pas encore ! Mais, c'est dans la lancée. Je viens de vous dire qu'il y a des joueurs de la Nba qui évoluent dans le championnat. Cela veut dire que le niveau n'est pas mal. Seulement, dans la mesure où c'est un pays qui est en voie de développement, il est normal que le basket ne soit pas très connu en ce moment.
Wal Fadjri : Y a-t-il d'autres basketteurs sénégalais qui évoluent en Iran ?
Souleymane Camara : Non ! Il n'y a pas de basketteurs. Dernièrement, j'ai croisé un Sénégalais, mais, c'est un gardien de but. Il n'y a pas d'autres basketteurs sénégalais.
Wal Fadjri : N'est-il pas risqué d'aller en Iran ?
Souleymane Camara : Pas du tout ! Les gens parlent de la pression des Américains... Personnellement, je me suis senti à l'aise là-bas. Les gens m'apprécient bien. D'ailleurs, mon club veut que je reste, mais je n'ai encore rien décidé. Je verrai avec mon agent... Dans le sport, il n'y a pas de limites. La politique, c'est la politique, on n'y touche pas.
Wal Fadjri : Où en êtes-vous avec l'équipe nationale ?
Souleymane Camara : Pour le moment, il n'y a pas de nouvelles. Jusque-là, les gens n'ont encore rien dit. J'ai une fois eu ‘Adidas’ (Abdourahmane Ndiaye, le coach des ‘Lions’, Ndlr) au téléphone. On n'a pas beaucoup discuté, cette année. Il était très occupé avec son club... J'ai eu Tapha (Moustapha Gaye, l'adjoint de ‘Adidas’, Ndlr). Il n'était au courant de rien aussi... On ne sait pas ce qui se passe. Mais, au Sénégal, on a l'habitude. Il y a une base qui est déjà sur place. D'autres vont certainement venir. C'est ce qui est bien.
Wal Fadjri : Qu'allez-vous faire maintenant ?
Souleymane Camara : J'attends de voir ce qui va se passer. Personnellement, je dois participer à un camp de basket aux Etats-Unis, dans les prochains jours. Ensuite, je vais revenir pour voir s'il y a du nouveau concernant l'équipe.
Wal Fadjri : Avez-vous des nouvelles de vos coéquipiers en sélection ?
Souleymane Camara : J'ai eu Jules (Souleymane) Wone vite fait. Il y a Babou Gaye qui est là. Malick Badiane, Jules Aw...
Wal Fadjri : Vous êtes à Dakar pour les vacances ?
Souleymane Camara : Effectivement ! Je suis là pour voir ma famille, profiter un peu des vacances, me reposer un peu.
Propos recueillis par Woury DIALLO
http://www.walf.sn
Souleymane Camara : Tout se passe bien. J'ai passé la saison dernière en Iran (Club de Phega-Shiraz) où je suis allé en octobre dernier, après les championnats d'Afrique. Je suis d'abord passé en Turquie où j'ai fait quelques essais. Mais, cela n'a pas marché, alors je suis parti en Iran.
Wal Fadjri : Comment s'est déroulée votre première saison en Iran ?
Souleymane Camara : C'était bien. On s'est bien battu durant toute la saison. On s'est fait éliminer en play off, en first rang (Premier Tour). C'est l'équipe qui nous a battu, qui a finalement décroché le titre. En ce qui nous concerne, nous avons terminé à la cinquième place sur seize équipes.
Wal Fadjri : Qu'est-ce qui a motivé votre choix pour l'Iran ?
Souleymane Camara : C'est mon agent qui a fait les contacts. Il m'a convaincu d'y aller. Franchement, c'était une bonne chose d'y aller. J'ai passé une bonne année. C'est un pays qui a les moyens et qui n'a pas peur de faire venir des joueurs américains.
Wal Fadjri : Allez-vous évoluer en Iran l'année prochaine ?
Souleymane Camara : Pour le moment, je ne sais pas encore. Il (le club) m'offre un contrat de trois ans. Je n'ai rien décidé. Je laisse les portes ouvertes.
Wal Fadjri : Est-ce à dire que vous avez des contacts ailleurs ?
Souleymane Camara : J'attends, comme je viens dire. Je profite des camps de basket aux Etats-Unis pour voir ce que je dois faire par la suite. J'espère que les portes vont s'ouvrir.
Wal Fadjri : Y a-t-il une différence entre le basket européen et celui du Proche-Orient ?
Souleymane Camara : En France, c'est beaucoup plus solide. L'Iran, c'est un pays en voie de développement. Il y a, dans chaque équipe, au moins un joueur de la Nba, en ce moment. C'est le meilleur championnat au Proche-Orient, en ce moment.
Wal Fadjri : Le championnat n'est quand même pas très connu.
Souleymane Camara : Pas encore ! Mais, c'est dans la lancée. Je viens de vous dire qu'il y a des joueurs de la Nba qui évoluent dans le championnat. Cela veut dire que le niveau n'est pas mal. Seulement, dans la mesure où c'est un pays qui est en voie de développement, il est normal que le basket ne soit pas très connu en ce moment.
Wal Fadjri : Y a-t-il d'autres basketteurs sénégalais qui évoluent en Iran ?
Souleymane Camara : Non ! Il n'y a pas de basketteurs. Dernièrement, j'ai croisé un Sénégalais, mais, c'est un gardien de but. Il n'y a pas d'autres basketteurs sénégalais.
Wal Fadjri : N'est-il pas risqué d'aller en Iran ?
Souleymane Camara : Pas du tout ! Les gens parlent de la pression des Américains... Personnellement, je me suis senti à l'aise là-bas. Les gens m'apprécient bien. D'ailleurs, mon club veut que je reste, mais je n'ai encore rien décidé. Je verrai avec mon agent... Dans le sport, il n'y a pas de limites. La politique, c'est la politique, on n'y touche pas.
Wal Fadjri : Où en êtes-vous avec l'équipe nationale ?
Souleymane Camara : Pour le moment, il n'y a pas de nouvelles. Jusque-là, les gens n'ont encore rien dit. J'ai une fois eu ‘Adidas’ (Abdourahmane Ndiaye, le coach des ‘Lions’, Ndlr) au téléphone. On n'a pas beaucoup discuté, cette année. Il était très occupé avec son club... J'ai eu Tapha (Moustapha Gaye, l'adjoint de ‘Adidas’, Ndlr). Il n'était au courant de rien aussi... On ne sait pas ce qui se passe. Mais, au Sénégal, on a l'habitude. Il y a une base qui est déjà sur place. D'autres vont certainement venir. C'est ce qui est bien.
Wal Fadjri : Qu'allez-vous faire maintenant ?
Souleymane Camara : J'attends de voir ce qui va se passer. Personnellement, je dois participer à un camp de basket aux Etats-Unis, dans les prochains jours. Ensuite, je vais revenir pour voir s'il y a du nouveau concernant l'équipe.
Wal Fadjri : Avez-vous des nouvelles de vos coéquipiers en sélection ?
Souleymane Camara : J'ai eu Jules (Souleymane) Wone vite fait. Il y a Babou Gaye qui est là. Malick Badiane, Jules Aw...
Wal Fadjri : Vous êtes à Dakar pour les vacances ?
Souleymane Camara : Effectivement ! Je suis là pour voir ma famille, profiter un peu des vacances, me reposer un peu.
Propos recueillis par Woury DIALLO
http://www.walf.sn
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