Coach, comment appréciez-vous l’élimination surprise de l’équipe des Lions ?
C’est une déception par rapport au potentiel de l’équipe, qui était censée aller à la reconquête du titre, et qui se fait éliminer au premier tour. Pour nous entraîneurs, c’est une grosse déception parce qu’il va falloir recommencer à zéro. Nous allons retrouver une place jamais connue par le Sénégal parce qu’au meilleur des cas, nous serons neuvième.
Qu’est-ce qui a manqué à cette équipe sénégalaise ?
On a senti une équipe qui n’était pas suffisamment préparée. Dans ce genre de situation, l’équipe a besoin de quelques matches de mise en jambes. C’est à travers ces matches, qu’on retrouve son rythme, sa cohésion, ses sensations et qu’on procède à des options en fonction des capacités des uns et des autres. C’est l’intérêt des matches de préparation. Pour avoir raté le tournoi de Tunis, nous avons hypothéqué nos chances d’acquérir un bon rythme collectif, une bonne cohésion avant la dernière phase qui était prévue en Italie où il aurait fallu, simplement, faire des réglages. Le deuxième élément, c’est que l’insuffisance d’observation des joueurs n’a pas permis de déceler qu’on était trop faible au niveau du secteur des meneurs de jeu. Nous avons souffert parce que nos meneurs n’organisaient pas le jeu, ne dirigeaient pas la manœuvre.
Les absences de l’entraîneur Sam Vincent et de certains joueurs comme Desagana Diop et Boniface Ndong n’ont-il pas fait défaut à l’équipe ?
Pour ce qui est de Sam Vincent, je ne peux pas me prononcer. Je ne sais pas pourquoi il n’est pas parti en Angola. Il a signé un contrat avec les autorités du basket sénégalais. Il a eu son temps de présence, je crois que pendant la préparation en Italie, il a clamé haut et fort qu’il ne va pas se déplacer en Angola pour perdre. Il n’y était pas parti. Avait-il senti qu’il allait perdre ? Y a-t-il eu des problèmes ? Je crois que seuls les responsables de la fédération qui sont allés à Luanda sont en mesure de nous donner des explications. Tout le temps qu’il a été absent, il a fait piloter l’équipe par des assistants qu’il a choisis lui-même dont l’un a coaché l’équipe durant tous les matches de préparation et pendant cette Can. S’agissant des joueurs, pour Boniface, on peut épiloguer longtemps sur sa non-participation. Particulièrement par rapport à son statut, pour avoir été meilleur joueur de la dernière Can à Alger et meilleur rebondeur. Celui-là, s’il s’absente, c’est un poids. Mais quelles en sont les raisons ? Au niveau de la Direction technique nationale, nous ne sommes au courant de rien par rapport à la gestion de cette équipe masculine. Elle a été gérée ailleurs, par d’autres personnes jusqu’à la sélection de dernière minute. Vous verrez qu’en dehors des entraîneurs, Moustapha Gaye et Cheikhou Diouf, qui étaient les adjoints de l’américain, il n’y avait aucun membre de la direction technique qui était présent à Luanda. S’agissant de Desagana, il n’y a pas à épiloguer là-dessus. Jusque-là, il n’a eu qu’une seule participation au sein de l’équipe nationale du Sénégal, c’était à Rabat. Il ne nous a jamais valu de satisfaction au niveau de l’équipe. On souhaitait l’avoir, mais quelqu’un qui a choisi de ne pas jouer avec l’équipe nationale, on n’y peut rien.
Où situez-vous les responsabilités de cet échec ?
Il faut attendre que les fédéraux rentrent de la Can. Que l’entraîneur qui s’est absenté donne son explication. Il faut écouter le manager général. Je crois que la responsabilité ne peut être située qu’entre ces trois entités : les responsables fédéraux qui étaient en contrat avec l’entraîneur, l’entraîneur lui-même qui n’a pas respecté physiquement ses engagements, et le manager général qui piloté l’équipe depuis les Etats-Unis jusqu’à Luanda .
Comment voyez-vous l’avenir de cette équipe ?
La première leçon à tirer est liée au fait que depuis 2003, le Sénégal est devenu un terrain d’expérimentation, malgré ses titres et sa place en Afrique. Qu’est-ce que cela vaut de ne pas prendre en compte son véritable potentiel, ses véritables ressources humaines. C’est à l’opinion de se prononcer là.
C’est une déception par rapport au potentiel de l’équipe, qui était censée aller à la reconquête du titre, et qui se fait éliminer au premier tour. Pour nous entraîneurs, c’est une grosse déception parce qu’il va falloir recommencer à zéro. Nous allons retrouver une place jamais connue par le Sénégal parce qu’au meilleur des cas, nous serons neuvième.
Qu’est-ce qui a manqué à cette équipe sénégalaise ?
On a senti une équipe qui n’était pas suffisamment préparée. Dans ce genre de situation, l’équipe a besoin de quelques matches de mise en jambes. C’est à travers ces matches, qu’on retrouve son rythme, sa cohésion, ses sensations et qu’on procède à des options en fonction des capacités des uns et des autres. C’est l’intérêt des matches de préparation. Pour avoir raté le tournoi de Tunis, nous avons hypothéqué nos chances d’acquérir un bon rythme collectif, une bonne cohésion avant la dernière phase qui était prévue en Italie où il aurait fallu, simplement, faire des réglages. Le deuxième élément, c’est que l’insuffisance d’observation des joueurs n’a pas permis de déceler qu’on était trop faible au niveau du secteur des meneurs de jeu. Nous avons souffert parce que nos meneurs n’organisaient pas le jeu, ne dirigeaient pas la manœuvre.
Les absences de l’entraîneur Sam Vincent et de certains joueurs comme Desagana Diop et Boniface Ndong n’ont-il pas fait défaut à l’équipe ?
Pour ce qui est de Sam Vincent, je ne peux pas me prononcer. Je ne sais pas pourquoi il n’est pas parti en Angola. Il a signé un contrat avec les autorités du basket sénégalais. Il a eu son temps de présence, je crois que pendant la préparation en Italie, il a clamé haut et fort qu’il ne va pas se déplacer en Angola pour perdre. Il n’y était pas parti. Avait-il senti qu’il allait perdre ? Y a-t-il eu des problèmes ? Je crois que seuls les responsables de la fédération qui sont allés à Luanda sont en mesure de nous donner des explications. Tout le temps qu’il a été absent, il a fait piloter l’équipe par des assistants qu’il a choisis lui-même dont l’un a coaché l’équipe durant tous les matches de préparation et pendant cette Can. S’agissant des joueurs, pour Boniface, on peut épiloguer longtemps sur sa non-participation. Particulièrement par rapport à son statut, pour avoir été meilleur joueur de la dernière Can à Alger et meilleur rebondeur. Celui-là, s’il s’absente, c’est un poids. Mais quelles en sont les raisons ? Au niveau de la Direction technique nationale, nous ne sommes au courant de rien par rapport à la gestion de cette équipe masculine. Elle a été gérée ailleurs, par d’autres personnes jusqu’à la sélection de dernière minute. Vous verrez qu’en dehors des entraîneurs, Moustapha Gaye et Cheikhou Diouf, qui étaient les adjoints de l’américain, il n’y avait aucun membre de la direction technique qui était présent à Luanda. S’agissant de Desagana, il n’y a pas à épiloguer là-dessus. Jusque-là, il n’a eu qu’une seule participation au sein de l’équipe nationale du Sénégal, c’était à Rabat. Il ne nous a jamais valu de satisfaction au niveau de l’équipe. On souhaitait l’avoir, mais quelqu’un qui a choisi de ne pas jouer avec l’équipe nationale, on n’y peut rien.
Où situez-vous les responsabilités de cet échec ?
Il faut attendre que les fédéraux rentrent de la Can. Que l’entraîneur qui s’est absenté donne son explication. Il faut écouter le manager général. Je crois que la responsabilité ne peut être située qu’entre ces trois entités : les responsables fédéraux qui étaient en contrat avec l’entraîneur, l’entraîneur lui-même qui n’a pas respecté physiquement ses engagements, et le manager général qui piloté l’équipe depuis les Etats-Unis jusqu’à Luanda .
Comment voyez-vous l’avenir de cette équipe ?
La première leçon à tirer est liée au fait que depuis 2003, le Sénégal est devenu un terrain d’expérimentation, malgré ses titres et sa place en Afrique. Qu’est-ce que cela vaut de ne pas prendre en compte son véritable potentiel, ses véritables ressources humaines. C’est à l’opinion de se prononcer là.