Toucouleur bon teint, taille supérieure à la moyenne (1m74) pour 54 kg, Fanta Lèye arbore le dossard numéro 6 de l’Ascc Bopp. Cette ailière doublée de pivot fait des merveilles autour du cerceau. Course rapide, percussion, altruisme, Fanta marque le 1/3 des points de son club. Cette ailière multifonction est une prétendante sérieuse au titre de reine du basket 2010. Née le 3 février 1987 à Pikine, elle a touché à la balle orange pour la première fois en 1999 au centre de formation Jacques Chirac de Pikine sous la houlette de Mathiam. «Je n’avais pas de chaussure, je portais fièrement des Tic-tics, fameuses chaussures en plastique, avant qu’un certain Aliou Senghor ne m’achète des chaussures adaptées.» À l’école de Mathiam, la gamine sera «cuisinée» pendant 6 ans. Aguerrie après une brillante formation dans la petite catégorie, Fanta dépose ses valises à l’Ascc Bopp en 2006. L’année suivante, Fanta s’ouvre les portes de l’Equipe nationale des moins de 18 ans. De retour du Mozambique avec la médaille de bronze de la Coupe d’Afrique de basket (Dames) des moins de 18 ans, Fanta gagne en expérience. Sa place au Bopp se confirme.
En 2009, une autre page s’ouvre, celle de l’Equipe nationale A avec une présélection en perspective de la préparation de l’Afrobasket 2009, Fanta Lèye participe au tournoi du Mali avant d’être recalée du groupe qui ira gagner la 21e édition de l’Afrobasket à Madagascar. Le courage en bandoulière, Fanta multiplie ses efforts. «Je n’ai d’autre métier si ce n’est le basket», dit-elle. A force de croquer les vidéos du basket en Nba les mercredis sur Canal, l’envie de jouer dans le haut niveau commence à la titiller. «Quand je suis dans la bouteille, c’est marquer le panier qui compte et non le beau jeu», confie la renarde de cerceau. Fatale sur les tirs à 2 points comme à 3 points, Fanta marque le tiers des points de son équipe. «C’est une fille qui a de la personnalité sur le parquet. Elle est fougueuse et n’a pas de complexe devant qui que ce soit», constate Mathiam, son formateur. Ce dernier trouve, par contre, des lacunes défensives chez Fanta. «Elle a souvent des problèmes quand il s’agit de reculer pour défendre aussitôt après une attaque», renchérit-il. À côté de la pratique du ballon orange, Fanta, qui avait mis une croix sur ces études en classe de Troisième secondaire au profit du sport, a repris le chemin des classes. La basketteuse poursuit des études en Bureautique à L’Ipg.
En 2009, une autre page s’ouvre, celle de l’Equipe nationale A avec une présélection en perspective de la préparation de l’Afrobasket 2009, Fanta Lèye participe au tournoi du Mali avant d’être recalée du groupe qui ira gagner la 21e édition de l’Afrobasket à Madagascar. Le courage en bandoulière, Fanta multiplie ses efforts. «Je n’ai d’autre métier si ce n’est le basket», dit-elle. A force de croquer les vidéos du basket en Nba les mercredis sur Canal, l’envie de jouer dans le haut niveau commence à la titiller. «Quand je suis dans la bouteille, c’est marquer le panier qui compte et non le beau jeu», confie la renarde de cerceau. Fatale sur les tirs à 2 points comme à 3 points, Fanta marque le tiers des points de son équipe. «C’est une fille qui a de la personnalité sur le parquet. Elle est fougueuse et n’a pas de complexe devant qui que ce soit», constate Mathiam, son formateur. Ce dernier trouve, par contre, des lacunes défensives chez Fanta. «Elle a souvent des problèmes quand il s’agit de reculer pour défendre aussitôt après une attaque», renchérit-il. À côté de la pratique du ballon orange, Fanta, qui avait mis une croix sur ces études en classe de Troisième secondaire au profit du sport, a repris le chemin des classes. La basketteuse poursuit des études en Bureautique à L’Ipg.