LIONS DU BASKET - La Dtn opte pour l’expertise locale : Les limites d’un choix

Consommer local ! C’est le credo de la nouvelle Direction technique nationale de basket. Après quelques déboires, la balle orange veut reprendre ses couleurs nationales. Le patriotisme s’est fait une place en première loge. «Pour le moment, tous les entraîneurs seront des locaux. On confectionne notre staff à partir de ce que nous avons sur place», a révélé le directeur technique national, Ousseynou Ndiaga Diop que nous avons joint hier, en début d’après-midi. Le successeur de Magatte Diop soutient par rapport à l’expertise extérieure, que «le problème des entraîneurs étrangers, c’est une autre paire de manche. Ce n’est pas encore à l’ordre du jour. Moi, je nomme les entraîneurs sénégalais». Pas question désormais de lui parler de la piste étrangère. L’ancien coach des Lions ne veut rien entendre. «La piste étrangère ne dépend pas du Directeur technique national. C’est simplement pour une orientation qu’on demande au Directeur technique son avis là-dessus», précise Ousseynou Ndiaga Diop, qui rappelle qu’à ce jour, personne ne lui a demandé son avis sur la question.
Un choix des hommes qui n’a pas été une partie de plaisir pour le Dtn qui s’est cependant gardé de révéler des noms. Préférant accorder la primeur aujourd’hui aux membres du bureau fédéral. Mais des fuites ont été notées avec l’annonce de Moustapha Gaye, ancien adjoint de Adidas, qui devrait virer chez les Filles avec comme adjoint Amadou Coulibaly du Jaraaf. Ces deux techniciens prenant le relais de Magatte Diop, «sacrifié» par les Fédéraux, qui refusent toujours d’endosser leurs responsabilités dans l’échec des deux Can, féminine et masculine.
Par contre chez les Garçons, rien n’a filtré venant de la Dtn. Même si un plan B est agité avec un possible maintien du même Tapha chez les Garçons.
En tout cas, quel que soit le nom du futur coach des Lions, qui sera un entraîneur sénégalais, on va vers des difficultés au vu des relations souvent conflictuelles qu’entretiennent les joueurs professionnels et les entraîneurs locaux, considérés comme des «amateurs». On se rappelle des humeurs notées lors de la dernière campagne africaine en Angola, avec l’absence de Sam Vincent. Adjoints du coach Américain, Moustapha Gaye et Cheikhou Diouf avaient eu leur dose. Ils ont eu toutes les peines du monde à orienter le navire dans la bonne direction. Un problème de niveau ou manque d’autorité devant des professionnels aguerris ? Mystère et boule de gomme.
Face à ces manquements qui ont plongé l’équipe sénégalaise dans le fin fond du classement, les avis restent partagés sur le choix d’un entraîneur local pour les Hommes. Si d’aucuns estiment qu’il est plus réaliste de faire confiance aux techniciens étrangers aptes à gérer des Pros, d’autres pensent qu’il faut tendre vers la mise sur pied d’une sélection nationale locale. Pour ce fédéral, «on doit cesser de s’alarmer sur la difficulté que pourrait connaître un entraîneur local auprès des joueurs professionnels, dont la plupart d’ailleurs ne joue pas dans leurs clubs. Et pour contourner ce débat, je pense qu’il faut mettre en place une équipe locale qui pourra rivaliser avec les professionnels. C’est dans cette dynamique qu’on doit reconstruire notre basket».
Autant d’incertitudes qui compliquent davantage les choix du nouveau directeur technique national. Cependant, et à en croire une source proche de l’instance dirigeante du basket, le nom de Pape Moussa Touré a été aussi évoqué. Actuellement en Tunisie, l’ancien international sénégalais pourrait rentrer au bercail et se voir confier les destinées du basket masculin, en chute libre depuis un certain temps. D’ailleurs, renchérit le Dtn, «les pourparlers» se poursuivent avec ses pairs pour désigner la bonne personne susceptible de remettre sur les rails la balle orange. «Tant que je n’aurais pas fini mes consultations où qu’ils (les techniciens) puissent être, j’irais les voir», promet-il. On en saura un plus aujourd’hui sur la première mouture proposée par Ousseynou Ndiaga Diop. Même si ce dernier se veut prudent : «Je ne suis pas formel, mais demain (aujourd’hui) dans l’après midi, on devrait connaître les noms retenus pour le poste de sélectionneur national chez les garçons et les filles.»


Pas question désormais de lui parler de la piste étrangère. L’ancien coach des Lions ne veut rien entendre. «La piste étrangère ne dépend pas du Directeur technique national. C’est simplement pour une orientation qu’on demande au Directeur technique son avis là-dessus», précise Ousseynou Ndiaga Diop, qui rappelle qu’à ce jour, personne ne lui a demandé son avis sur la question.
Un choix des hommes qui n’a pas été une partie de plaisir pour le Dtn qui s’est cependant gardé de révéler des noms. Préférant accorder la primeur aujourd’hui aux membres du bureau fédéral. Mais des fuites ont été notées avec l’annonce de Moustapha Gaye, ancien adjoint de Adidas, qui devrait virer chez les Filles avec comme adjoint Amadou Coulibaly du Jaraaf. Ces deux techniciens prenant le relais de Magatte Diop, «sacrifié» par les Fédéraux, qui refusent toujours d’endosser leurs responsabilités dans l’échec des deux Can, féminine et masculine.
Par contre chez les Garçons, rien n’a filtré venant de la Dtn. Même si un plan B est agité avec un possible maintien du même Tapha chez les Garçons.
En tout cas, quel que soit le nom du futur coach des Lions, qui sera un entraîneur sénégalais, on va vers des difficultés au vu des relations souvent conflictuelles qu’entretiennent les joueurs professionnels et les entraîneurs locaux, considérés comme des «amateurs». On se rappelle des humeurs notées lors de la dernière campagne africaine en Angola, avec l’absence de Sam Vincent. Adjoints du coach Américain, Moustapha Gaye et Cheikhou Diouf avaient eu leur dose. Ils ont eu toutes les peines du monde à orienter le navire dans la bonne direction. Un problème de niveau ou manque d’autorité devant des professionnels aguerris ? Mystère et boule de gomme.
Face à ces manquements qui ont plongé l’équipe sénégalaise dans le fin fond du classement, les avis restent partagés sur le choix d’un entraîneur local pour les Hommes. Si d’aucuns estiment qu’il est plus réaliste de faire confiance aux techniciens étrangers aptes à gérer des Pros, d’autres pensent qu’il faut tendre vers la mise sur pied d’une sélection nationale locale. Pour ce fédéral, «on doit cesser de s’alarmer sur la difficulté que pourrait connaître un entraîneur local auprès des joueurs professionnels, dont la plupart d’ailleurs ne joue pas dans leurs clubs. Et pour contourner ce débat, je pense qu’il faut mettre en place une équipe locale qui pourra rivaliser avec les professionnels. C’est dans cette dynamique qu’on doit reconstruire notre basket».
Autant d’incertitudes qui compliquent davantage les choix du nouveau directeur technique national. Cependant, et à en croire une source proche de l’instance dirigeante du basket, le nom de Pape Moussa Touré a été aussi évoqué. Actuellement en Tunisie, l’ancien international sénégalais pourrait rentrer au bercail et se voir confier les destinées du basket masculin, en chute libre depuis un certain temps. D’ailleurs, renchérit le Dtn, «les pourparlers» se poursuivent avec ses pairs pour désigner la bonne personne susceptible de remettre sur les rails la balle orange. «Tant que je n’aurais pas fini mes consultations où qu’ils (les techniciens) puissent être, j’irais les voir», promet-il. On en saura un plus aujourd’hui sur la première mouture proposée par Ousseynou Ndiaga Diop. Même si ce dernier se veut prudent : «Je ne suis pas formel, mais demain (aujourd’hui) dans l’après midi, on devrait connaître les noms retenus pour le poste de sélectionneur national chez les garçons et les filles.»