’Il n’est plus question qu’on nous demande de changer nos programmes de compétitions parce que soi-disant le stade doit être loué à des gens pour y tenir des récitals ou des chants religieux’’, a averti M. Tandian qui relève le caractère irresponsable d’une telle démarche. ‘’Nous avons, cette année, deux campagnes internationales à préparer et, pour cela, nos compétitions doivent se terminer à temps. Alors, on ne va plus accepter qu’on nous chasse de Marius Ndiaye pour des manifestations qui n’ont rien à voir avec le sport’’, a répété Baba Tandian qui se dit ‘’outré qu’on nous impose des chants religieux’’. Il a indiqué que la Fédération sénégalaise de basket a reçu le 1er mai une lettre lui demandant de ‘’déprogrammer’’ ses rencontres au profit de l’organisation de chants religieux. Baba Tandian assimile un tel fait ‘’à un manque de respect total vis-à-vis du basket’’. ‘’Les responsables du stade ne doivent pas nous imposer un calendrier d’occupation du stade par des chants religieux, alors que de telles manifestations peuvent se tenir n’importe où dans la ville’’, a expliqué le président de la Fédération selon qui une telle façon de faire relève du ‘’laxisme’’. ‘’Tous les jours que Dieu fait, a-t-il souligné, un chef religieux organise des chants religieux à Mermoz en mettant des tentes et ne gêne personne. Pourtant, il aurait pu demander le stadium comme tous les autres’’. Le président de la Fédération sénégalaise promet que le basket va entrer en résistance face à la propension à priver les basketteurs du stadium Marius Ndiaye. ‘’Ce qui est clair, c’est qu’on n’acceptera plus de déprogrammer, quitte à entrer en conflit avec ceux qui veulent organiser des manifestations de ce genre, parce que c’est inadmissible que Marius Ndiaye, qui est le seul parquet du Sénégal, serve à des manifestations de ce genre au moment où on nous impose d’arrêter de jouer’’, a menacé M. Tandian qui déclare avoir reçu l’aval du ministre des Sports dans ce sens. ‘’Nous avons déjà discuté de la question avec le ministre des Sports qui nous propose une commission ad-hoc, parce que le basket doit avoir son mot à dire désormais’’, a-t-il précisé. ABK/ASG