« Nous avons hérité d’une patate chaude ». Voilà ce qu’a exprimé Baba Tandian pour évoquer le climat répugnant qui gangrène le basket sénégalais. Car, selon lui, depuis quelque temps, les matchs de basket ne se terminent plus au stadium Marius Ndiaye. Ceci dit, la rencontre avec la presse consiste à officialiser la campagne pour mettre un terme à la violence. A l’en croire, ce sera la tolérance Zéro, estimant que « trop, c’est trop, car personne ne veut de ça ». Aux hooligans qui naissent de match en match, le président Tandian déclare la guerre et a promis de sévir toutes actions tendant à saper le jeu. Il est déterminé à mettre fin à cette situation embarrassante qui éloigne beaucoup d’amoureux du jeu de la balle orange. Le patron du basket sénégalais dit commencer par les techniciens qui doivent jouer pleinement leur rôle d’éducateurs. Selon l’ancien international, les arbitres sont à protéger quelles que soient leurs erreurs, puisque ce sont des humains sensés commettre des fautes. Mais, il revient à la commission chargée de les gérer de décider de leur sort. Ainsi, Baba Tandian, très en verve hier soir en livrant ces mesures, dit avoir saisi la direction de la sûreté nationale pour lui apporter soutien. Il a été à l’ASC Bopp où il s’était évertué à sensibiliser les supporters. Baba Tandian a même promis la création d’une coupe de supporters pour le fair-play d’une valeur d’1million.
Le président de la FSBB a révélé que la situation de la caisse de l’instance dirigeante du basket est déficitaire. Baba Tandian a souligné qu’il était obligé d’introduire 2 millions pour permettre le fonctionnement de la fédération et du championnat national. Il a évoqué la situation des agents de la fédération qui sont restés depuis le mois d’avril sans être payés. Il retient que l’argent évoqué par le président sortant n’est pas dans les caisses, notamment les 30 millions promis par la société SOCABET dans le cadre des championnats du Monde en République Tchèque, Mais le président Tandian précise que l’argent va être cherché ailleurs. Sans oublier d’évoquer que 40 % des ressources financières provenant de la publicité vont aller aux Ligues.