Champion de France 2006
Au fond du trou à la fin de la saison régulière, Le Mans a trouvé les ressources pour faire des playoffs de folie. Meilleure équipe de cette phase finale, la formation mancelle a imposé sa jeunesse pour sortir l'ASVEL puis Pau-Orthez. Et dimanche, les Sarthois ont encore surpris dans un palais de Paris-Bercy plein à craquer. Dominés aux rebonds, ils sont encore revenus de loin dimanche. Malmenés avant la pause, ils ont renversé la situation en deuxième période grâce à Huseyin Besok (26 points) et un Kenny Gregory omniprésent (25 points) et offrent un quatrième titre de champion de France au MSB. Le premier depuis 1982.
Cerise sur le gâteau, le club sarthois décroche son billet pour les trois prochaines saisons de l'Euroligue. En effet grâce à ce nouveau titre, Le Mans, vainqueur de la semaine des AS en février, dépasse Pau-Orthez au ranking. De son côté, Nancy cale une nouvelle fois en finale. Comme l'année passée, les joueurs de l'Est, très bien rentrés dans la partie, n'ont pas réussi à tenir le match durant les 40 minutes. Ils pourront se consoler avec la Coupe ULEB l'année prochaine.
Nancy domine dans la raquette
Imposant tout de suite son rythme, Le Mans commence le match parfaitement. Sous l'impulsion d'un Koffi explosif (2 points et 1 contre dans la première minute), le MSB prend les devants (5-2). Les Manceaux vont pourtant très vite tomber dans leurs travers. Les jeunes sarthois sont dominés sous les panneaux et n'arrivent pas fermer la raquette. Pourtant solides tout au long de playoffs en défense, ils ouvrent les vannes et Marques Green se régale (7 points en 10e).
Recadré par Vincent Collet, Le Mans va retrouver des couleurs tranquillement. Au fur et à mesure du match, la passivité des jeunes manceaux est effacée par l'expérience des anciens. Grâce à Guice et Ruzic, les Sarthois remettent Le Mans sur de bons rails. Ils retrouvent leur agressivité et la pression défensive fait son oeuvre. Toujours dominés aux rebonds, les Manceaux arrivent désormais à placer leurs contre-attaques pour recoller mais Marques Green et Mc Clintock permettent à Nancy de garder cinq points d'avance à la pause.
Le show Besok
De retour sur le parquet, Le Mans va montrer son vrai visage. Critiqués durant la saison, Huseyin Besok et Germaine Guice vont dynamiser le jeu manceau. L'intérieur turc prend le dessus dans la raquette. Il est la réponse de Vincent Collet à la domination nancéenne sous les panneaux. Double champion d'Israël avec Tel-Aviv et médaillé d'argent avec la Turquie en 2001, il apporte son expérience et prend le match à son compte pour permettre de recoller à l'issue du troisième quart (61-63).
La dernière période est impitoyable pour Nancy. Besok continue son show pour finir avec 26 points (11 sur 17) et Gregory Kenny l'épaule parfaitement. Pour la première fois du match, Le Mans prend le large et ne lâche plus son avantage. Le match s'emballe et les jeunes manceaux brillent sur jeu rapide pour l'emporter. J-D Jackson peut prendre sa retraite l'esprit tranquille. Il part sur un titre et la relève mancelle s'annonce prometteuse.
LA DECLA : Vincent Collet (entraîneur du Mans)
"C'est un énorme bonheur. On avait fini nos deux dernières saisons en queue de poisson après avoir montré un visage séduisant. Cette année, vu notre effondrement de fin de saison régulière, les gens nous avaient un peu enterrés. Nous mêmes on avait perdu confiance. Le plus fort n'est pas ce qui s'est passé aujourd'hui. Le plus fort c'est d'avoir retrouvé l'énergie au meilleur moment. Je pense que le public a d se régaler, c'était vraiment une belle finale. Ma plus grande fierté peut-être, c'est qu'on a eu exactement la même équipe du 20 aot au 18 juin. On doit être les seuls dans ce cas. Ca doit donner confiance à d'autres clubs de construire sur la durée. Pour l'Euroligue, on aura de l'ambition, il faut refuser la fatalité, même si le basket français souffre de la comparaison poste par poste face aux grosses armadas européennes."
NANCY-LE MANS 88-93 (19-25, 24-19, 20-21, 30-23)
Nancy: 33 paniers (dont 6 sur 20 à 3 pts) sur 70 tirs (47%) - 16 LF sur 17 tentés - 40 rebonds (Julian 12) - 16 passes décisives (Green 8) - 1 contre - 7 interceptions - 14 balles perdues - 17 fautes personnelles - joueur éliminé: Zianveni (39e)
Marqueurs: Julian (11), Kirksay (19), Green (16), Bailey (16), McClintock (6), Zianveni (16), Hayes (0), Boyette (4)
Le Mans: 40 paniers (dont 9 sur 17 à 3 pts) sur 67 tirs (60%) - 4 LF sur 8 tentés - 25 rebonds (Gregory et Guice 4) - 24 passes décisives (J.D. Jackson 5) - 5 contres - 5 interceptions - 10 balles perdues - 17 fautes personnelles - joueur éliminé: Koffi (39e)
Marqueurs: Grégory (25), Amagou (0), Koffi (4), Ruzic (3), Bokolo (7), Guice (13), Besok (26), Campbell (15), J.D. Jackson (0)
Cerise sur le gâteau, le club sarthois décroche son billet pour les trois prochaines saisons de l'Euroligue. En effet grâce à ce nouveau titre, Le Mans, vainqueur de la semaine des AS en février, dépasse Pau-Orthez au ranking. De son côté, Nancy cale une nouvelle fois en finale. Comme l'année passée, les joueurs de l'Est, très bien rentrés dans la partie, n'ont pas réussi à tenir le match durant les 40 minutes. Ils pourront se consoler avec la Coupe ULEB l'année prochaine.
Nancy domine dans la raquette
Imposant tout de suite son rythme, Le Mans commence le match parfaitement. Sous l'impulsion d'un Koffi explosif (2 points et 1 contre dans la première minute), le MSB prend les devants (5-2). Les Manceaux vont pourtant très vite tomber dans leurs travers. Les jeunes sarthois sont dominés sous les panneaux et n'arrivent pas fermer la raquette. Pourtant solides tout au long de playoffs en défense, ils ouvrent les vannes et Marques Green se régale (7 points en 10e).
Recadré par Vincent Collet, Le Mans va retrouver des couleurs tranquillement. Au fur et à mesure du match, la passivité des jeunes manceaux est effacée par l'expérience des anciens. Grâce à Guice et Ruzic, les Sarthois remettent Le Mans sur de bons rails. Ils retrouvent leur agressivité et la pression défensive fait son oeuvre. Toujours dominés aux rebonds, les Manceaux arrivent désormais à placer leurs contre-attaques pour recoller mais Marques Green et Mc Clintock permettent à Nancy de garder cinq points d'avance à la pause.
Le show Besok
De retour sur le parquet, Le Mans va montrer son vrai visage. Critiqués durant la saison, Huseyin Besok et Germaine Guice vont dynamiser le jeu manceau. L'intérieur turc prend le dessus dans la raquette. Il est la réponse de Vincent Collet à la domination nancéenne sous les panneaux. Double champion d'Israël avec Tel-Aviv et médaillé d'argent avec la Turquie en 2001, il apporte son expérience et prend le match à son compte pour permettre de recoller à l'issue du troisième quart (61-63).
La dernière période est impitoyable pour Nancy. Besok continue son show pour finir avec 26 points (11 sur 17) et Gregory Kenny l'épaule parfaitement. Pour la première fois du match, Le Mans prend le large et ne lâche plus son avantage. Le match s'emballe et les jeunes manceaux brillent sur jeu rapide pour l'emporter. J-D Jackson peut prendre sa retraite l'esprit tranquille. Il part sur un titre et la relève mancelle s'annonce prometteuse.
LA DECLA : Vincent Collet (entraîneur du Mans)
"C'est un énorme bonheur. On avait fini nos deux dernières saisons en queue de poisson après avoir montré un visage séduisant. Cette année, vu notre effondrement de fin de saison régulière, les gens nous avaient un peu enterrés. Nous mêmes on avait perdu confiance. Le plus fort n'est pas ce qui s'est passé aujourd'hui. Le plus fort c'est d'avoir retrouvé l'énergie au meilleur moment. Je pense que le public a d se régaler, c'était vraiment une belle finale. Ma plus grande fierté peut-être, c'est qu'on a eu exactement la même équipe du 20 aot au 18 juin. On doit être les seuls dans ce cas. Ca doit donner confiance à d'autres clubs de construire sur la durée. Pour l'Euroligue, on aura de l'ambition, il faut refuser la fatalité, même si le basket français souffre de la comparaison poste par poste face aux grosses armadas européennes."
NANCY-LE MANS 88-93 (19-25, 24-19, 20-21, 30-23)
Nancy: 33 paniers (dont 6 sur 20 à 3 pts) sur 70 tirs (47%) - 16 LF sur 17 tentés - 40 rebonds (Julian 12) - 16 passes décisives (Green 8) - 1 contre - 7 interceptions - 14 balles perdues - 17 fautes personnelles - joueur éliminé: Zianveni (39e)
Marqueurs: Julian (11), Kirksay (19), Green (16), Bailey (16), McClintock (6), Zianveni (16), Hayes (0), Boyette (4)
Le Mans: 40 paniers (dont 9 sur 17 à 3 pts) sur 67 tirs (60%) - 4 LF sur 8 tentés - 25 rebonds (Gregory et Guice 4) - 24 passes décisives (J.D. Jackson 5) - 5 contres - 5 interceptions - 10 balles perdues - 17 fautes personnelles - joueur éliminé: Koffi (39e)
Marqueurs: Grégory (25), Amagou (0), Koffi (4), Ruzic (3), Bokolo (7), Guice (13), Besok (26), Campbell (15), J.D. Jackson (0)