Le Sud-Soudan, appelé dimanche aux urnes pour décider de son indépendance, est la terre d'origine de plusieurs grands joueurs de basket évoluant dans le championnat américain et c'est avec cette discipline qu'il entend faire sa marque sur la scène sportive internationale.
Pour la population du Sud-Soudan, qui met un baume sur 22 ans de guerre civile en votant jusqu'au 15 janvier dans un référendum d'indépendance, le basket-ball n'est pas seulement le plus populaire des sports, c'est aussi un trésor national.
Lorsque la dépouille de la légende du championnat nord-américain de la NBA Manute Bol, qui mesurait 2,31 mètres, a été rapatriée l'été dernier, le président sud-soudanais Salva Kiir en personne lui a rendu hommage lors d'une messe de requiem, et des centaines de personnes en deuil ont parcouru plusieurs kilomètres à pied pour assister aux funérailles, dans son village reculé.
Pour célébrer le compte à rebours avant le référendum d'indépendance, le Sud-Soudan a organisé une série de tournois dans la capitale régionale, Juba, et attiré des milliers de personnes.
Le stade de basket de la ville est basique --une surface de jeu et des simples gradins en béton -- mais il est le meilleur de tout le Sud.
Cela n'empêche pas les responsables sportifs de rêver de transformer la passion populaire pour ce jeu en succès pour leur future nation. "Nous allons tenter d'améliorer le niveau du basket après le référendum en tant que pays indépendant", affirme le général Wilson Deng, vice-président de la Fédération de basket-ball du Sud-Soudan.
M. Deng a joué pour le Sud-Soudan pendant la courte période de paix entre 1972 et 1983. Lorsque la guerre a repris, il a rejoint la rébellion. Aujourd'hui, il ne cache pas que le pays va avoir besoin d'une aide financière internationale conséquente pour investir dans des équipements et l'infrastructure s'il veut percer sur la scène internationale.
"Nous allons chercher un bon Samaritain qui essaiera de nous aider en améliorant notre niveau. Nous avons besoin de l'aide de la NBA", dit-il.
Les perspectives du Sud-Soudan ont été améliorées par le retour d'un certain nombre de réfugiés ayant eu l'occasion de développer leurs aptitudes en Occident et voulant maintenant les mettre à profit pour développer le sport sur leur terre natale.
Deng Aldo Ajou Deng est le frère de la star des Chicago Bulls, Luol Deng. Il a lui-même joué en Grande-Bretagne pour les Brixton Topcats, dans le sud de Londres, et les Plymouth Raiders, dans le sud-ouest.
Né dans la ville sudiste de Wau en 1976, il a fui vers l'Egypte en 1988 puis en Grande-Bretagne en 1994 avant de regagner le Sud-Soudan après la signature de l'accord de paix en 2005 entre les rebelles sudistes et le gouvernement de Khartoum.
"Maintenant nous avons notre propre pays, ça me paraît incroyable. C'est mon rêve depuis 1988", affirme-t-il. "Je suis membre de l'Association d'athlétisme du Sud-Soudan. Nous sommes tous de jeunes gars qui essaient de faire en sorte que le basket, et tous les autres sports dans notre pays, marchent".
Depuis son retour, le jeune homme travaille à mettre sur pied une ligue à Juba qui serait la base pour une vraie ligue nationale, une fois l'indépendance obtenue.
John Kayanga, le correspondant sportif du Juba Post, un journal local, ne doute pas un seul instant que le Sud-Soudan parviendra à réaliser son rêve. "Ca va clairement changer. Nous allons avoir une compétition inter-Etats et à partir de là nous aurons une équipe nationale, c'est ce que nous espérons", dit-il.
"Nous avons toutes les qualités, nous avons la taille, nous avons le physique, aussi croyons-nous que nous pouvons gagner, que nous pouvons être les meilleurs", conclut-il. Et qui sait, les géants du Sud-Soudan se qualifieront peut-être un jour pour les JO.
Pour la population du Sud-Soudan, qui met un baume sur 22 ans de guerre civile en votant jusqu'au 15 janvier dans un référendum d'indépendance, le basket-ball n'est pas seulement le plus populaire des sports, c'est aussi un trésor national.
Lorsque la dépouille de la légende du championnat nord-américain de la NBA Manute Bol, qui mesurait 2,31 mètres, a été rapatriée l'été dernier, le président sud-soudanais Salva Kiir en personne lui a rendu hommage lors d'une messe de requiem, et des centaines de personnes en deuil ont parcouru plusieurs kilomètres à pied pour assister aux funérailles, dans son village reculé.
Pour célébrer le compte à rebours avant le référendum d'indépendance, le Sud-Soudan a organisé une série de tournois dans la capitale régionale, Juba, et attiré des milliers de personnes.
Le stade de basket de la ville est basique --une surface de jeu et des simples gradins en béton -- mais il est le meilleur de tout le Sud.
Cela n'empêche pas les responsables sportifs de rêver de transformer la passion populaire pour ce jeu en succès pour leur future nation. "Nous allons tenter d'améliorer le niveau du basket après le référendum en tant que pays indépendant", affirme le général Wilson Deng, vice-président de la Fédération de basket-ball du Sud-Soudan.
M. Deng a joué pour le Sud-Soudan pendant la courte période de paix entre 1972 et 1983. Lorsque la guerre a repris, il a rejoint la rébellion. Aujourd'hui, il ne cache pas que le pays va avoir besoin d'une aide financière internationale conséquente pour investir dans des équipements et l'infrastructure s'il veut percer sur la scène internationale.
"Nous allons chercher un bon Samaritain qui essaiera de nous aider en améliorant notre niveau. Nous avons besoin de l'aide de la NBA", dit-il.
Les perspectives du Sud-Soudan ont été améliorées par le retour d'un certain nombre de réfugiés ayant eu l'occasion de développer leurs aptitudes en Occident et voulant maintenant les mettre à profit pour développer le sport sur leur terre natale.
Deng Aldo Ajou Deng est le frère de la star des Chicago Bulls, Luol Deng. Il a lui-même joué en Grande-Bretagne pour les Brixton Topcats, dans le sud de Londres, et les Plymouth Raiders, dans le sud-ouest.
Né dans la ville sudiste de Wau en 1976, il a fui vers l'Egypte en 1988 puis en Grande-Bretagne en 1994 avant de regagner le Sud-Soudan après la signature de l'accord de paix en 2005 entre les rebelles sudistes et le gouvernement de Khartoum.
"Maintenant nous avons notre propre pays, ça me paraît incroyable. C'est mon rêve depuis 1988", affirme-t-il. "Je suis membre de l'Association d'athlétisme du Sud-Soudan. Nous sommes tous de jeunes gars qui essaient de faire en sorte que le basket, et tous les autres sports dans notre pays, marchent".
Depuis son retour, le jeune homme travaille à mettre sur pied une ligue à Juba qui serait la base pour une vraie ligue nationale, une fois l'indépendance obtenue.
John Kayanga, le correspondant sportif du Juba Post, un journal local, ne doute pas un seul instant que le Sud-Soudan parviendra à réaliser son rêve. "Ca va clairement changer. Nous allons avoir une compétition inter-Etats et à partir de là nous aurons une équipe nationale, c'est ce que nous espérons", dit-il.
"Nous avons toutes les qualités, nous avons la taille, nous avons le physique, aussi croyons-nous que nous pouvons gagner, que nous pouvons être les meilleurs", conclut-il. Et qui sait, les géants du Sud-Soudan se qualifieront peut-être un jour pour les JO.