La débâcle des ‘Lionnes’ au Mondial Tchèque n'a pas encore connu son épilogue. Avant-hier, le désormais ex-Directeur technique national, Ousseynou Ndiaga Diop ‘Ouzin’ a été limogé de son poste. Il a été remplacé par Seydou Ado Sano. Alors que la plaie contractée lors du dernier voyage en République Tchèque n'a pas encore été pansée, voilà que le limogeage du Dtn vient en ouvrir une autre. Parce que le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (Fsbb) est passé outre les textes pour se séparer d’Ousseynou Ndiaga Diop. En effet, les textes prévoient qu'avant le limogeage du Dtn, la fédération doit faire une proposition au ministère de tutelle qui doit l'entériner. Ce qui n'a pas été le cas. Le directeur technique national a été démis de ses fonctions à l’issue d’une réunion du bureau fédéral, a déclaré lundi dernier, le porte-parole de la fédération, Moustapha Goudiaby, à l'Agence de presse sénégalaise (Aps). Pire, hier dans un entretien avec la radio Futurs médias (Rfm), Léopold Germain Senghor, membre du Comité directeur de la Fédération, s’est ‘étonné de ce que l’instance dirigeante de la balle orange n’ait été informée de cette décision qu’à la fin de la rencontre tenue lundi’. Il estime que cela ne s'est pas fait selon les règles de l'art. Germain Senghor s'oppose à la forme que la Fédération a utilisée pour se ‘débarrasser’ de ‘Ouzin’. Selon le secrétaire général de l’Union des associations sportives, scolaires et universitaires (Uassu), elle a les pouvoirs de limoger un entraîneur, mais pas le Dtn.
Avec le non-respect des textes et un président qui se permet tout, le chaos s'est installé dans la famille du basket-ball sénégalais. Une situation de crise qui risque de remettre à plat tous les efforts visant à propulser la discipline au sommet. Plus grave, cette crise intervient au moment où les ‘Lions’ et les ‘Lionnes’ du basket devraient avoir l’esprit tourné vers les prochaines compétitions internationales. L'équipe nationale féminine doit ainsi défendre son titre continental à Bamako, au Mali, lors des championnats d'Afrique en 2011. Idem pour la sélection nationale masculine qui essayera, lors de l'Afro-basket en Côte d'Ivoire et des Jeux africains, de reprendre sa place d'antan au niveau continental. Si les querelles actuelles qui minent la famille de la balle orange se poursuivent, ces objectifs seront difficiles à atteindre. Au lieu de réfléchir déjà à la préparation de ces différentes compétitions, Baba Tandian et le reste de la famille du basket se sont lancés dans une série de règlements de comptes.
Combien de temps cette situation qui n'honore pas le basket national va-elle durer ? Seuls les responsables qui l'ont enclenché peuvent répondre à cette question. Seulement, les joueurs risquent d'en souffrir. Ds dirigeants aux techniciens, en passant par les joueurs, tout le monde doit jouer le même jeu pour éviter l'irréparable.
Avec le non-respect des textes et un président qui se permet tout, le chaos s'est installé dans la famille du basket-ball sénégalais. Une situation de crise qui risque de remettre à plat tous les efforts visant à propulser la discipline au sommet. Plus grave, cette crise intervient au moment où les ‘Lions’ et les ‘Lionnes’ du basket devraient avoir l’esprit tourné vers les prochaines compétitions internationales. L'équipe nationale féminine doit ainsi défendre son titre continental à Bamako, au Mali, lors des championnats d'Afrique en 2011. Idem pour la sélection nationale masculine qui essayera, lors de l'Afro-basket en Côte d'Ivoire et des Jeux africains, de reprendre sa place d'antan au niveau continental. Si les querelles actuelles qui minent la famille de la balle orange se poursuivent, ces objectifs seront difficiles à atteindre. Au lieu de réfléchir déjà à la préparation de ces différentes compétitions, Baba Tandian et le reste de la famille du basket se sont lancés dans une série de règlements de comptes.
Combien de temps cette situation qui n'honore pas le basket national va-elle durer ? Seuls les responsables qui l'ont enclenché peuvent répondre à cette question. Seulement, les joueurs risquent d'en souffrir. Ds dirigeants aux techniciens, en passant par les joueurs, tout le monde doit jouer le même jeu pour éviter l'irréparable.