Equipe Nationale Féminine (Brésil 2006)
Dans les rangs des douze qui quittent vendredi prochain l’Hexagone, il ne comptera que trois participantes à une messe mondiale (Chine 2002), Astou Ndiaye, Khady Yacine Ngom et Ndèye «Diola» Ndiaye. Car l’autre mondialiste, Ndialou Paye, a cédé sa place à la jeune pensionnaire du Saint-Louis basket club (Slbc), Néné Diamé (20 ans). La meneuse du Slbc étrenne, ainsi, son premier maillot national dans une campagne internationale, tout comme l’autre meneuse Fatou Dieng (Ibiza, Espagne), les ailières Marème Dia (Calais, France) et Oumou Khaïry Sarr (Barcelone, Espagne). Une vague de jeunesse qui s’explique du fait que l’objectif majeur de cette coupe du monde brésilienne est de préparer la Can 2007 prévue à Dakar. Ainsi, l’âge a été un facteur important dans les critères de sélection : «On veut avoir une équipe prête pour 2007, argumente Magatte Diop. Aussi, la jeunesse est aussi un atout non négligeable dans ce genre de compétition où la fraîcheur est très déterminante.»
L’autre particularité de la sélection, c’est la présence des «Américaines». Si les Lions ont souffert de l’absence de joueurs Nba au Japon, tel ne sera pas le cas pour les Lionnes. Toute la légion américaine pressentie est en place, Astou Ndiaye (Houston, Wnba), Aya Traoré (Washington, Wnba) et Khady Yacine Ngom (Southern Nazarene University, Oklahoma) seront les poutres du dispositif de Magatte Diop. Seulement, le sélectionneur regrette l’absence de l’autre «universitaire américaine», Aminata Nar Diop. «Elle a déclaré forfait parce que son université ne l’a pas laissée, peste-t-il. C’était l’une de nos meilleures rebondeuses.» En outre, Awa Guèye (Strasbourg, Pro A France), qui traîne toujours sa blessure au niveau du genou, est l’autre absente de marque de la liste. Car toutes les autres recalées, plus ou moins prévisibles, sont des «locales» : Ndialou Paye (Jaraaf), Lobé Kane et Ndèye Maguette Sarr (Duc), qui devront rejoindre Dakar incessamment.
Les heureuses élues de Magatte Diop s’envoleront, elles, vendredi en direction de Sao Paulo où sera basée la poule B des Lionnes (Sénégal, Canada, Australie et Lituanie). Dans une relative sérénité qui couve une ambition affirmée. Car malgré les insuffisances notées dans une préparation en pyramide inversée, l’entraîneur national demeure optimiste : «Il était préférable de commencer par des matches faciles et de terminer par des matches de niveau mondial. Malheureusement, on a commencé par le tournoi de Vannes avant de finir par des matches faciles avec des équipes de National A. Mais, on n’avait pas le choix», analyse Magatte Diop. N’empêche, «Max» est en train de méditer sur une surprise du chef : «Installer le Sénégal dans les dix meilleures nations au monde.» Un monde que le Sénégal va attaquer en aveugle, ou presque : «On a eu que des échos de nos adversaires.»
Liste des 12 Lionnes
Meneuses :
Mame Diodio Diouf (Duc)
Fatou Dieng (Ibiza, Espagne)
Néné Diamé (Slbc).
Ailières :
Oumou Khaïry Sarr (Barcelone, Espagne)
Aya Traoré (Washington, Wnba, Etats-Unis)
Khady Yacine Ngom (Southern Nazarene University Oklahoma, Etats-Unis)
Salimata Diatta (Roumanie)
Awa Doumbia (Jeanne d’Arc)
Marième Dia (Calais, Pro A, France).
Pivots :
Astou Traoré (Châteauroux, France)
Ndèye Ndiaye (Calais, Pro A France)
Astou Ndiaye (Houston, Wnba, Etats-Unis)
L’autre particularité de la sélection, c’est la présence des «Américaines». Si les Lions ont souffert de l’absence de joueurs Nba au Japon, tel ne sera pas le cas pour les Lionnes. Toute la légion américaine pressentie est en place, Astou Ndiaye (Houston, Wnba), Aya Traoré (Washington, Wnba) et Khady Yacine Ngom (Southern Nazarene University, Oklahoma) seront les poutres du dispositif de Magatte Diop. Seulement, le sélectionneur regrette l’absence de l’autre «universitaire américaine», Aminata Nar Diop. «Elle a déclaré forfait parce que son université ne l’a pas laissée, peste-t-il. C’était l’une de nos meilleures rebondeuses.» En outre, Awa Guèye (Strasbourg, Pro A France), qui traîne toujours sa blessure au niveau du genou, est l’autre absente de marque de la liste. Car toutes les autres recalées, plus ou moins prévisibles, sont des «locales» : Ndialou Paye (Jaraaf), Lobé Kane et Ndèye Maguette Sarr (Duc), qui devront rejoindre Dakar incessamment.
Les heureuses élues de Magatte Diop s’envoleront, elles, vendredi en direction de Sao Paulo où sera basée la poule B des Lionnes (Sénégal, Canada, Australie et Lituanie). Dans une relative sérénité qui couve une ambition affirmée. Car malgré les insuffisances notées dans une préparation en pyramide inversée, l’entraîneur national demeure optimiste : «Il était préférable de commencer par des matches faciles et de terminer par des matches de niveau mondial. Malheureusement, on a commencé par le tournoi de Vannes avant de finir par des matches faciles avec des équipes de National A. Mais, on n’avait pas le choix», analyse Magatte Diop. N’empêche, «Max» est en train de méditer sur une surprise du chef : «Installer le Sénégal dans les dix meilleures nations au monde.» Un monde que le Sénégal va attaquer en aveugle, ou presque : «On a eu que des échos de nos adversaires.»
Liste des 12 Lionnes
Meneuses :
Mame Diodio Diouf (Duc)
Fatou Dieng (Ibiza, Espagne)
Néné Diamé (Slbc).
Ailières :
Oumou Khaïry Sarr (Barcelone, Espagne)
Aya Traoré (Washington, Wnba, Etats-Unis)
Khady Yacine Ngom (Southern Nazarene University Oklahoma, Etats-Unis)
Salimata Diatta (Roumanie)
Awa Doumbia (Jeanne d’Arc)
Marième Dia (Calais, Pro A, France).
Pivots :
Astou Traoré (Châteauroux, France)
Ndèye Ndiaye (Calais, Pro A France)
Astou Ndiaye (Houston, Wnba, Etats-Unis)