Des bras longs comme un jour sans basketball. Il en rirait presque, Moustapha Niang, de cette envergure hors du commun: 2 mètres 26 d’un majeur à l’autre. «Mais on m’en parle tout le temps, commence-t-il. Et ça me gêne un peu.»
On lui en parle car ces bras-là renverraient presque le nageur Alain Bernard – surnommé l’Albatros avec ses 2m05 d’envergure – au rang de nain de jardin. On lui en parle car dans le fond, des grands bras, c’est un sacré plus quand on est basketteur. «C’est juste que pour défendre, c’est un avantage, reconnaît-il volontiers. Ma taille est normale pour un basketteur (ndlr: 2 m 02) mais mes adversaires sont souvent surpris (ndlr.: il sourit) quand je lève les mains devant eux. Ils ne savent plus comment shooter.» Ce qu’il n’aime pas, le nouveau joueur de Lausanne Basket, c’est qu’on le réduise à ces 2m26. «Je suis avant tout un joueur qui essaie d’être le plus complet possible et qui travaille pour cela.»
Ce natif de Rufisque (près de Dakar au Sénégal) effectue un premier passage en Suisse. «J’ai déjà eu deux expériences en France en Pro A, explique-t-il. C’était à Roanne en 2005 et à Reims en 2006. J’étais jeune et je ne jouais pas beaucoup.» L’année 2007-2008 sera un peu pénible. Sans club, il se retrouve au chômage. «Et puis, ce printemps, je me suis entraîné avec Dijon, le club de Randoald Dessarzin. C’est là-bas que j’ai rencontré Stéphane Jung.»
Pas le bras long
A la vue de ce «phénomène», le coach lausannois n’hésite pas très longtemps et lui propose un contrat pour la saison en cours. «J’aurais dû être là depuis le début mais il y a eu des problèmes de papiers à régler.» Il a des longs bras Moustapha, mais il n’a pas le bras long. L’ambassade du Sénégal tarde à lui délivrer son visa. Ce n’est finalement qu’au début de ce mois de novembre qu’il rejoint ses coéquipiers à la Vallée de la Jeunesse.
Samedi passé, il a fait sa première apparition contre MGS Grand-Saconnex. Quelques minutes seulement. Le temps de prendre le pouls d’un championnat qu’il découvre. Le temps de distiller un aperçu de ses qualités. Une action de la deuxième mi-temps résume Moustapha Niang. Deux fois il contre un adversaire. Il récupère la balle sous son propre panier. Il traverse le terrain et dépose le ballon dans le cercle. On a l’impression qu’il n’a même pas besoin de sauter pour inscrire ses premiers points dans le championnat de Suisse. «Un petit peu quand même», rigole-t-il.
Habile au shoot, l’ailier international Sénégalais adore défendre. Sa spécialité? Le contre. Aux Etats-Unis, où on a le sens de la formule, on appelle ça un «cake». Cette action consiste à bloquer le tir d’un adversaire. Pour celui qui fait le «gâteau», c’est du bonheur, pour celui qui le mange, c’est l’humiliation. «Et puis, ça fait bondir les gars du banc et ça provoque des réactions enthousiastes dans le public. J’adore!»
Au vu de ses qualités, son passage en Suisse pourrait être assez bref. «Mon ambition? Ce n’est pas la NBA, explique-t-il. Ce que j’aimerais, c’est jouer dans un club d’un grand championnat européen. Quand j’étais à Dijon, Laurent Sciarra (ndlr: l’ancien meneur de l’équipe de France) m’a vivement recommandé d’aller jouer une saison complète en Suisse pour me relancer et progresser.»
On lui en parle car ces bras-là renverraient presque le nageur Alain Bernard – surnommé l’Albatros avec ses 2m05 d’envergure – au rang de nain de jardin. On lui en parle car dans le fond, des grands bras, c’est un sacré plus quand on est basketteur. «C’est juste que pour défendre, c’est un avantage, reconnaît-il volontiers. Ma taille est normale pour un basketteur (ndlr: 2 m 02) mais mes adversaires sont souvent surpris (ndlr.: il sourit) quand je lève les mains devant eux. Ils ne savent plus comment shooter.» Ce qu’il n’aime pas, le nouveau joueur de Lausanne Basket, c’est qu’on le réduise à ces 2m26. «Je suis avant tout un joueur qui essaie d’être le plus complet possible et qui travaille pour cela.»
Ce natif de Rufisque (près de Dakar au Sénégal) effectue un premier passage en Suisse. «J’ai déjà eu deux expériences en France en Pro A, explique-t-il. C’était à Roanne en 2005 et à Reims en 2006. J’étais jeune et je ne jouais pas beaucoup.» L’année 2007-2008 sera un peu pénible. Sans club, il se retrouve au chômage. «Et puis, ce printemps, je me suis entraîné avec Dijon, le club de Randoald Dessarzin. C’est là-bas que j’ai rencontré Stéphane Jung.»
Pas le bras long
A la vue de ce «phénomène», le coach lausannois n’hésite pas très longtemps et lui propose un contrat pour la saison en cours. «J’aurais dû être là depuis le début mais il y a eu des problèmes de papiers à régler.» Il a des longs bras Moustapha, mais il n’a pas le bras long. L’ambassade du Sénégal tarde à lui délivrer son visa. Ce n’est finalement qu’au début de ce mois de novembre qu’il rejoint ses coéquipiers à la Vallée de la Jeunesse.
Samedi passé, il a fait sa première apparition contre MGS Grand-Saconnex. Quelques minutes seulement. Le temps de prendre le pouls d’un championnat qu’il découvre. Le temps de distiller un aperçu de ses qualités. Une action de la deuxième mi-temps résume Moustapha Niang. Deux fois il contre un adversaire. Il récupère la balle sous son propre panier. Il traverse le terrain et dépose le ballon dans le cercle. On a l’impression qu’il n’a même pas besoin de sauter pour inscrire ses premiers points dans le championnat de Suisse. «Un petit peu quand même», rigole-t-il.
Habile au shoot, l’ailier international Sénégalais adore défendre. Sa spécialité? Le contre. Aux Etats-Unis, où on a le sens de la formule, on appelle ça un «cake». Cette action consiste à bloquer le tir d’un adversaire. Pour celui qui fait le «gâteau», c’est du bonheur, pour celui qui le mange, c’est l’humiliation. «Et puis, ça fait bondir les gars du banc et ça provoque des réactions enthousiastes dans le public. J’adore!»
Au vu de ses qualités, son passage en Suisse pourrait être assez bref. «Mon ambition? Ce n’est pas la NBA, explique-t-il. Ce que j’aimerais, c’est jouer dans un club d’un grand championnat européen. Quand j’étais à Dijon, Laurent Sciarra (ndlr: l’ancien meneur de l’équipe de France) m’a vivement recommandé d’aller jouer une saison complète en Suisse pour me relancer et progresser.»