« Le ministère doit prendre ses responsabilités
L'ancien joueur de la Jeanne d’Arc de Dakar, Mathieu Faye, n'a pas mâché ses mots au lendemain de l'élimination des Lionnes. Et pour' faire plus complet, celui qui a termine sa carrière a Gravelines, en France, a passe en revue les quatre compétitions majeures des équipes nationales féminines et masculine depuis 2005. Mais dans ses remarques, la fédération sénégalaise de basket est indexée. « Cela a mis à nu l’incompétence de la fédération. II faut qu'ils acceptent qu'ils ne sont pas au niveau. Sans mire de fixation sur des personnes, il est temps qu’ils se disent qu'ils ont fait leur temps et qu'ils démissionnent », dit-il. Et comme pour mettre la pression, Mathieu lance un message a la tutelle. «C'est au ministère de prendre ses responsabilités. II urge de créer un comité national provisoire avec un véritable plan de restructuration. Pour cela, un collectif d'anciens basketteurs éparpillés un peu partout dans le monde est prêt a venir travailler pour le Sénégal», donne-t-il comme remède au mal qui ronge le basket sénégalais depuis quelques années. Au-delà des premières décisions à prendre, l'ancien lauréat du plus jeune basketteur dans les années 70 met l'accent sur les clubs de l'élite et surtout sur la formation qui a pratiquement disparu. «II faut œuvrer au niveau des clubs, faire venir des professionnels, des managers généraux et des entraineurs qui doivent être payés.
Mieux, recommencer le travail à la base. Au Sénégal, on ne parle plus de cadets, juniors, espoirs, c'est inquiétant», s'alarme-t-il, avant de souligner l'écart qui nous sépare de l'Angola qui a des terrains extraordinaires, rien que pour les jeunes de moins de 13 ans. Interpellé sur l'expertise sénégalaise qui monnaie ses talents dans d'autres pays, Mathieu se défend: «Mais je suis le premier à l'avoir déploré quand Moussa Touré était engagé par la Tunisie. Ensuite, ce fut mon tour, je suis le manager général de l'équipe nationale masculine de Cote d’Ivoire en charge des autres sélections. Mais au moment où je vous parle, on est prêt à tout quitter pour rentrer au pays.»
Mieux, recommencer le travail à la base. Au Sénégal, on ne parle plus de cadets, juniors, espoirs, c'est inquiétant», s'alarme-t-il, avant de souligner l'écart qui nous sépare de l'Angola qui a des terrains extraordinaires, rien que pour les jeunes de moins de 13 ans. Interpellé sur l'expertise sénégalaise qui monnaie ses talents dans d'autres pays, Mathieu se défend: «Mais je suis le premier à l'avoir déploré quand Moussa Touré était engagé par la Tunisie. Ensuite, ce fut mon tour, je suis le manager général de l'équipe nationale masculine de Cote d’Ivoire en charge des autres sélections. Mais au moment où je vous parle, on est prêt à tout quitter pour rentrer au pays.»